LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

Publié le jeudi 29 juillet 2010 à 01h23min

PARTAGER :                          

Après la remise de son rapport général annuel d’activités 2009 au Président du Faso, et faisant suite aux réactions que cela a suscité, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) a fait parvenir à notre rédaction une mise au point. Y est joint un document : une lettre de transmission d’un rapport de mission de contrôle adressé à l’ONI.

Soumise comme bien d’autres institutions du Faso à l’obligation de réserve, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat s’est toujours refusée à toute polémique à travers la presse.

Mais depuis la publication de son rapport général annuel d’activités 2009 et les débats que ce rapport a suscités, notamment en ces parties concernant la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) et l’Office national d’identification (ONI), et face aux nombreux questionnements émis par les premiers responsables de ces deux structures dans la presse et à travers lesquels certains ont cru voir une remise en cause du travail de l’ASCE au point de parler « d’arroseur arrosé » et « d’accusateur accusé », il devient un devoir pour nous de faire la présente mise au point qui se veut sans polémique et sans acrimonie, mais dont l’objectif est d’apporter à l’opinion publique l’éclairage qui sied sur les sujets soulevés.

Ainsi, de la CIL.

L’un des reproches faits par madame la présidente de la CIL à l’ASCE, c’est qu’elle aurait mal fait son travail, parce qu’elle serait passée une seule fois à la CIL pour un travail qui devait être exécuté en une semaine. A l’en croire donc, le travail aurait été « bâclé ». Ce qu’il faut savoir à ce sujet, c’est que le travail de contrôle se fait selon plusieurs modalités : soit sur place (on épluche alors les dossiers au niveau de la structure contrôlée), soit sur pièces (on prend les dossiers et on retourne travailler à sa base), soit encore sur place et sur pièces.

En plus de cela, et madame la présidente le sait très bien, ce travail de contrôle sur pièces s’est accompagné de multiples auditions et plusieurs responsables de la CIL, dont elle-même, sont passés plusieurs fois à l’ASCE à cet effet. Elle-même a été auditionnée au moins quatre (4) fois, si l’on inclut les confrontations du 29 juillet au 04 septembre 2009.

Autre grief de madame la présidente de la CIL à l’ASCE, celui d’être partisane et laxiste, et de vouloir à tout prix avoir un poisson dans ses filets. Et de toute évidence, ce serait elle le poisson du sacrifice ! Que madame la présidente se rassure, l’ASCE, dans le cadre de sa mission, n’a pas pour objectif de s’acharner sur qui que ce soit ou d’avoir quelqu’un dans son filet.

En tant que vigile et garante de la bonne utilisation des ressources publiques, elle veille tout simplement au respect des textes législatifs et réglementaires qui régissent l’utilisation de ces ressources. C’est aussi simple que ça !

Quid de l’ONI ?

On se rappelle que le lundi 05 juillet 2010, le directeur général de l’Office national d’identification (ONI) a donné une conférence de presse dont la presse nationale s’est faite largement l’écho. Au cours de celle-ci, il est revenu, entre autres, sur le rapport de contrôle et de vérification de la gestion budgétaire de l’Office national d’identification (ONI) des années 2007, 2008 et 2009 effectué par l’Inspection générale du budget (IGB) et qui fait ressortir des détournements et manquants de caisse d’un montant de 374 218 525 FCFA.

Monsieur le Directeur général a affirmé à cette occasion n’avoir reçu aucun rapport portant sur le sujet de la part de l’Inspection générale du budget (IGB) et ce, jusqu’à la date de la tenue de ladite conférence de presse. Pas plus qu’il n’a été saisi par l’ASCE.

Or, il est bien établi que la lettre n°09-576/PM/ASCE/SG/DSRAJ du 14 octobre 2009 de monsieur le Contrôleur général d’Etat, lui transmettant d’une part le rapport de mission de contrôle de la gestion budgétaire de l’Office National d’Identification pour les années 2007,2008 et 2009 établi par l’Inspection Générale du Budget (IGB), et lui demandant, d’autre part, de procéder à la mise en œuvre des recommandations émises en vue d’améliorer le fonctionnement et la gestion de l’ONI et de lui en rendre compte dans les délais les meilleurs, est bel et bien parvenue au cabinet de monsieur le directeur général de l’ONI.

La preuve (voir ci-joint), le fac-similé du bordereau d’envoi qui atteste de la réception de ce rapport par les services de monsieur le directeur général de l’ONI le vendredi 16 octobre 2009, et la copie de la lettre n°09-576/PM/ASCE/SG/DSRAJ du 14 octobre 2009 susmentionnée. Ce qui lui a valu du reste, de la part de monsieur le Contrôleur général d’Etat, la lettre de rappel n° 10- 576/PM/ASCE/SG datée du vendredi 09 juillet 2010.

Si donc monsieur le directeur général n’a pas reçu le document dont il est question, cela ne peut résulter que d’un dysfonctionnement au sein de la structure qu’il dirige. Et là, comme on le sait, nul ne doit se prévaloir de sa propre turpitude.

A la lumière de toutes ces précisions, il nous paraît excessif de parler donc de l’ASCE comme d’un « arroseur arrosé » ou d’un « accusateur accusé ». Ce, d’autant plus que nous n’avons pas pour vocation d’accuser ou d’arroser qui que ce soit. Le contrôle au sens large permet tout simplement de faire à la loupe le point sur l’existant (état des lieux) afin d’en dégager les points faibles et/ou non conformes des textes en vigueur pour permettre de corriger les écarts, les dysfonctionnements et les irrégularités constatés.

Pour le reste, nous faisons confiance au sens de discernement des citoyens burkinabè. Tout en sollicitant la publication de cette mise au point dans votre prochaine édition, je vous prie de croire, monsieur le Directeur, à l’assurance de ma considération distinguée.

Directeur de la Documentation, de l’informatique et de la Communication (DDIC) de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE)

Paul Dédoui


Pièces jointes :

- Fac-similé du bordereau d’envoi ;

- Copie de la lettre n°09-576/PM/ASCE/SG/DSRAJ du 14 octobre 2009 transmettant le rapport de mission de contrôle.

NDLR : Les documents joints sont effectifs

L’Observateur Paalga

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 29 juillet 2010 à 05:22, par A.S En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Courage et longue vie a l’ASCE dont les objectifs restent avant tout nobles,republicaines.Critiquer le correcteur est toujours un fait quotidien des mauvais eleves.Si chacun doit rendre compte de la gestion de la chose publique le Burkina un temps soit peu guerira face a son cancer de corruption dont la 4e republique s’est faite championne

  • Le 29 juillet 2010 à 07:49, par gobnangou En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Franchement, ils n ont plus honte dans ce pays. Chez nous on dit que lorsqu on a fait caca dans sa cullotte, il faut eviter de danser en public sinon ca va tomber et tout le monde va voir.
    Svp, envoyez leurs dossiers en justice comme ils contestent et pensent que l ARCE les cherche.
    C est une maniere de discrediter l ARCE mais le peuple commence a avoir confiance en la structure.
    Courage controleur general il faut que ce soit comme au Mali.

  • Le 29 juillet 2010 à 09:23, par lesage En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    bonjour ! En matière de contrôle il y a toujours des incompréhensions.Il faut une véritable culture de bonne gouvernance d’entreprise pour conduire au mieux nos sociétés publiques(para-publiques)vers des résultats probants (rentabilité-solvabilité par exemple.
    Pour la CIL et l’ONI, il suffit de répondre aux rapports de l’ASCE en fournissant des réponses claires à chaque constat. Point besoin de conférence de presse pour justifier un rapport.
    Merci !

  • Le 29 juillet 2010 à 09:45, par mackiavel En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Au lieu de donner une suite judiciaire à cette affaire, on permet à des personnes indélicates de mettre en doute un rapport d’inspection qui a été rendu public. Je n’ai aucun doute quant à la bonne fois et au sérieux du travail de Monsieur Bessin. Pour une fois, reconnaissons que nous avons des vrais burkinabè dans le pays. Bravo tonton et continue comme ça, tu vas occuper le Palais de…. un jour.

    • Le 29 juillet 2010 à 16:21, par Veritas En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

      Moi je continue de penser que la présidente de la CIL et le president de l’ONI doivent avoir une autre version de cette histoire sinon ils n’auraient pas eu le courage de faire une sortie médiatique. Pour eclaircir toute cette histoire l’ASCE devra transmettre tous ces dossiers à la justice au lieu de les confondre à la sortie de Simon contre la cour des comptes sur un cas flagrant. Pour les deux cas qui nous intzeressent, il ya visiblement un problème, le colonel Diallo vient d’arriver à l’ONI et la présidente de la CIL à été confronté à un Daaf hors pair

  • Le 29 juillet 2010 à 09:56, par samsa En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Au Faso,les gens n’aiment pas qu’on mette à nu leur malversation ou leur mauvais travail. Ou bien on veut une chose : le progrès continu...ou bien son contraire:le recul permanent.Il faut que ceux qui travaillent mal soient sanctionnés et remplacés par les plus méritants. Si tout le monde est malhonnête, il n’y aura pas de ressources économiques. Félicitations à l’ASCE !

  • Le 29 juillet 2010 à 11:19, par anta En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Ces gens-là ne peuvent pas démissionner non ? Ils n’ont pas d’honneur, c’est des gens du système comme on dit, et ils ont le culot de s’en prendre à l’ASCE !Pauvre BURKINA !

  • Le 29 juillet 2010 à 11:26 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Je pense qu’il peut effectivement y avoir des situations equivoques : Si je suis nommé aujourdh’hui à un poste de responsabilité et le controle a lieu un mois après, je ne peux etre tenu pour responsable que des faute commises pendant ce mois. Est qu’il ne faut pas preciser systematiquement les periodes controlées et qui etait responsable ?

  • Le 29 juillet 2010 à 11:38, par job En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Pour moi, la solution comme l’ont dit ceux qui m’ont précédé est simple :
    - Confier tous les dossiers de malversation à un juge d’instruction afin que ceux mis en cause prouvent leur innocence au lieu qu’ils soient là à nous pomper l’air

  • Le 29 juillet 2010 à 11:55 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Mon frère de l’ASCE il faut faire doucement sinon on va te sauter. mais.... bon si tu as le courage je te le souhaite d’avantage. Etre héro a aussi un prix.
    Pour ma part bon vent

    • Le 29 juillet 2010 à 14:18 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

      Je permets de répondre particulièrement à ce message. Je trouve que l’auteur doit cautionner les mauvaises pratiques sinon comment comprendre une telle réaction demandant au président de l’autorité de "aller doucement". Ici il ne s’agit pas de héro mais de quelqu’un fait le travail qu’on lui demande. Il a des missions à remplir pour l’interêt superieur de son pays. Il le fait correctement quitte à ce que ceux qui voudraient qu’il ne fasse jamais son travail, le "sautent". Si nous continuons dans la complaisance comme le souhaitez, apparemment, nous n’aurons aucune chance de nous en sortir. Merci de me comprendre !!!

    • Le 29 juillet 2010 à 19:18, par cool En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

      Bravo l’ASCE !Enfin vivement que cette vague de transparence soufle à jamais sur le pays des hommes intègres.C’est seulement à ce prix que nous allons la main dans la main moraliser la vie publique. Nous sommes dans un Etat de droit et la sagesse du Président de la Republique n’est plus à demontrer.La vérité finira par triompher ! vive le Burkina Faso.

  • Le 29 juillet 2010 à 11:59, par La voix de l’étage En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    C’est suffisament clair, la CIL et l’ONI ne sont pas les seules à être épinglé par l’ASCE. S’elles veulent prouver leur innoncence devant Dieu et les burkinabè au nom de qui elles travaillent, qu’elles se rendent en justice et deposent leurs plaintes respectives. Somme toute, le Président du Faso s’aura quelle voie entreprendre pour faire toute la lumière dans cette affaire. Dans ce cas un réglement à la "camerounaise" ne serait pas du tout mal. Je crois que tout burkinabè doit accepter avec humilité sa défaite. Comme l’a dit Monsieur le Contrôleur, je pense que le rôle de l’ASCE ne pas de discrédibiliser qui que ce soit dans son travail mais d’attirer l’attention des uns et des autres sur leur gestions. Ceci dit quiconque gère une chose publique mérite surveillance de prêt jusqu’au Président du Faso. Si Monsieur et Madame les "Présidents" refusent de se soumettre à cette régle, qu’ils acceptent la demission. C’est la meilleure façon pour un vrai burkinabè de dénoncer une situation ou de prouver son innoncence. Si d’une part on se pleint et d’autre part on s’agripe, allez-y comprendre donc.

  • Le 29 juillet 2010 à 14:14 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    En fait il n y a rien d etonnant ; ces gens la, savez vous comment ils ont ete nommes a ces postes ? c est parce qu ils se croient intouchables qu ils continuent de narguer le peuple malgre tout ; comme a dit quelqu un plus haut, justifiez les constats de l ASCE au lieu de critiquer le rapport ; comme disent certains : Vous n avez rien vu encore !!!!

  • Le 29 juillet 2010 à 15:32, par itmo En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    bonjour à tous.mes chers au Burkina Faso ici rien ne va tout est pourri et comme on a l’habitude de le dire le poisson pourri par la tète ,donc ne soyez pas surpris de cet état de fait .ya pire que ca dans certaines structures ce n’est ni à l’oni ni a la cil seules c’est partout donc l’ASCE à vos marques pour dénicher les hiboux aux regards gluants dans les différentes structures Étatiques.ca me fait honte de voir les hommes de tenus armés jusqu’aux dents pour accompagner largent alors que l’argent se consomment silencieusement dans les coulisses.je ne vous apprends rien c’est une évidence alors que le bas peuple croupit dans la misère.ayez pitié car on entend parler des milliards alors qu’au fonds rien ne se fait .levons nous cher peuple et réclamons nos pitances a ceux la qui nous prennent en otage. courage au peuple.

  • Le 29 juillet 2010 à 16:04, par Veritas En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    L’ASCE a donc choisi d’attaquer ceux qui n’ont pas voulu se taire, cette attitude est bien prévisible car ses methodes de travail ont été bravement mises à rude epreuve par les déclarations de la présidente de la CIl. Avant donc d’accuser il faut se donner les moyens de bien faire son travail avec les personnes les plus propres possibles. Beaucoup de gens que la bonne Dame se taise pour des erreurs commises par son Daaf, un type connu pour ses frasques et reputé intouchable.
    Cher grand controleur, pour la prochaine fois chercher à faire controler la presidente et son Daaf par une personne neutre et non par un ami de ce dernier, ce sera mieu pour tout le monde

  • Le 29 juillet 2010 à 16:32 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    C’est bien beau de parler critiquer les responsables de structures cités par l’ASCE mais êtes vous sûrs que que vous auriez bien fait si vous étiez à leur place ?
    Je continue de penser que ces monsieurs de l’ASCE peuvent fouiller au delà de ces petites structures, c’est à dire nous produire un rapport spécial sur les dépenses de la P... et du Prem...(j’ai peur de citer des structures de peur d’en oublier et peut être que l’ASCE a peur aussi de contrôler toutes les structures "d’élus du peuple" de peur d’en oublier aussi)mais bon...
    Courage mesdames et messieurs de la CIL et de l’ONI !

  • Le 29 juillet 2010 à 16:38, par kaboré le S. En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Bonjour à tous,
    Je crois que l’écrit de Monsieur Bessin est très sage et ne soulève pas de bavardage comme certains aiment le faire habituellement.
    Si le dossier doit aller en justice, c’est à lui Bessin encore de l’amener, je ne sais pas comment la CIL ou l’ONI vont allez ester l’ASCE en justice. Dire cela, c’est ignorer le fonctionnement des institutions.

    Ce monsieur a bien precisé que ce n’est pas pour faire des débats sur la question qu’il a fait cet écrit, ceux qui aiment jetter l’huile sur le feu, qui sont d’ailleurs à la base de toutes ses derrapage sont toujours dans la place et ce n’est pas aussi bien pour l’opinion.

    Cessez d’empoisonner l’esprit des gens et acceptez que cette affaire de la CIL est bien comprise maintenant, il ya des vrais dossiers de detournement dans ce pays qui meritent une reflexion véritable.

    Courage à l’ASCE, à la CIL et à L’ONI. Les ont dit, c’est ce qui risque de détruire vos efforts.

    Kaboré le S

  • Le 29 juillet 2010 à 17:25 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    Peut-on réellement faire un bon travail sans un contrôle ? les rapports sont là, commentez simplement les irrégularités ressorties par l’ASCE. Ce n’est pas personnel mais professionnel. En toute honnêteté, nous avons tous besoin d’évaluation/contrôle pour améliorer nos prestations. On est où là ?
    Merci à Mr Bessin pour cette mise au point !

    • Le 29 juillet 2010 à 20:28 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

      La question n’est même pas de savoir si les personnes mises en cause ont raison de protester ou pas ; à quoi servent tous les rapports ? On sait maintenant qui a fait quoi, comment et combien il a détourné ; ce qu’il faut c’est les juger et les condamner ; et là, il faut le dire, c’est l’impunité totale au Faso. Comment voulez-vous que les gens ne continuent pas de voler si ceux qui l’ont fait ne sont pas punis ?

  • Le 29 juillet 2010 à 21:19, par cisco En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    La grande partie des Burkinabé doutait quand à la credibilité de l’ASCE. On ne croyait meme pas que dans ce BURKINA là on pouvait encore mettre a nu ces choses pareilles. Aujourd’hui l’ASCE nous a prouvé le contraire et je pense que ces freineur du developpement de notre Faso doivent tous demissionner !A l’ASCE je dis bravo ! Mais attention : l’exellence c’est bien faire du premier coup mais encore mieux la prochaine fois.

  • Le 10 août 2010 à 23:41, par LE JUSTE En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Réponse à la CIL et à l’ONI

    J’ai toujours soutenu la création de ces Structures car comme on le dit,on peut tromper une partie du peuple une partie du temps mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.Et c’est là où malgré ses calculs et ses precautions on se prend dans ses propres pièges.Car ils y a toujours dans ce pays des hommes Intègres doublés d’un patriotismes averré.Et là un jour viendra !Qu’ils se vantent de leur puissance ,ce jour viendra quand meme ! Courage à tous ceux dans ces structures de controle sont guidés par leur sens du dévoirs et leur patriotisme.Qu’Allah les garde ... LE JUSTE komabry@yahoo.fr

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina : Une économie en hausse en février 2024 (Rapport)