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POSTE DE PEAGE DE KONGOUSSI : Qualité douteuse, emplacement dangereux

Publié le lundi 26 juillet 2010 à 23h15min

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Après les multiples commentaires qui ont porté sur la qualité de la nationale n° 22 reliant Ouagadougou à Kongoussi, c’est à présent le poste de péage de Kongoussi qui fait l’objet de nombreuses critiques de la part des transporteurs routiers et autres usagers. L’emplacement et la qualité de l’ouvrage sont en question.

Les postes de péage sont implantés sur les routes nationales et régionales bitumées du Burkina avec pour objectif de faire des recettes au profit du Trésor public. C’est ainsi qu’après les travaux de bitumage de la nationale n° 22, deux postes de péage ont été implantés à la sortie de Ouagadougou (Pabré) et à l’entrée de la ville de Kongoussi, plus précisément dans un village de la commune rurale de Sabcé, à 7 km de Kongoussi. Mais après la finition des travaux de construction du poste, la satisfaction ne semble pas être du côté des transporteurs et autres usagers de cette route qui estiment son emplacement dangereux, surtout pour ceux qui empruntent la route pour la première fois.

Saidou Sawadogo, moniteur d’auto- école, pense que le péage est mal placé : “Le péage de Kongoussi est situé à la fin d’un virage, alors que pour l’entrée d’un péage, la visibilité doit être bonne. Pourtant si on quitte Ouaga pour Kongoussi, c’est dès qu’on finit le virage qu’on aperçoit le poste de péage. Donc, je peux dire qu’il est mal placé, voire dangereux." Modeste Ilboudo partage le même point de vue : "En tant qu’usager de la route Ouagadougou - Kongoussi et détenteur d’un permis de conduire, je pense que le péage de Kongoussi est très dangereux parce qu’il est situé sur un virage pour ceux qui quittent Ouaga pour Kongoussi". En plus de cela, aucun panneau de signalisation ne prévient les usagers de l’existence d’un poste de péage à partir de 500 m sauf ceux qui sont fixés sur le site du poste. Il est vrai que le poste n’est pas encore fonctionnel mais le nombre d’accidents déjà enregistrés à cet endroit inquiète plus d’une personne.

Par ailleurs, depuis la fin des travaux d’implantation du poste de péage, les infrastructures ne font que se dégrader. A titre d’exemple, presque la quasi-totalité des balises existant sur les lieux ont été défoncées, soit par des usagers "récalcitrants", soit pour cause d’accident. La qualité du bitume utilisé sur la place du péage est également jugée insatisfaisante par certains routiers qui disent trouver une grande différence entre le bitume de la voie et celui réalisé au niveau du péage. Que dire alors des barrières qui, visiblement, sont déjà inutilisables avant même la mise en fonction du poste ? Quant à la place du péage proprement dite, elle s’apparente chaque fois à une mare artificielle après toute pluie aussi petite soit-elle. Pour le moment, beaucoup de personnes se posent des questions quant aux dégâts que ce péage pourrait causer aux usagers de la route une fois qu’il sera fonctionnel. Mais Modeste Ilboudo pense déjà à sa délocalisation ou tout au moins au redressement de la route avant sa mise en fonction.

Par Asmado RABO (Collaborateur)

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 27 juillet 2010 à 08:23, par TENE En réponse à : POSTE DE PEAGE DE KONGOUSSI : Qualité douteuse, emplacement dangereux

    Le poste de péage situé à PABRE en a deja fait des victimes. beaucoup y ont laissé leurs vies. moi j ai eu la chance de m ’en sortir. Vivement que ce peage soit déplacé. L’entreprise est au courant, l’Etat est au courant, mais rien ne se fait et des gens y laissent leur peau.

  • Le 27 juillet 2010 à 12:01, par Welly Barry En réponse à : POSTE DE PEAGE DE KONGOUSSI : Qualité douteuse, emplacement dangereux

    J’emprunte régulièrement la route Kongoussi-Ouaga et je suis ravie de voir que les problèmes qui s’y posent sont éévoqués dans la presse. En plus de la dangerosité des ppostes de péage, il y a un autre fait que j’ai plusieurs fois remarqué sur cette route. En effet, certaines populations riveraines viennent avec des charrettes pour racler le gravillon sur les côtés de la route. Cela me choque beaucoup car nous avons longtemps attendu cette route.Chaque fils et fille de la région doit se préoccuper de la conservation de cette route. Même si elle n’est pas bien faite, préservons-la comme la prunelle de nos yeux. Comme le proverbe le dit, "quand un enfant est longtemps espéré, on ne cherche pas à ce qu’il ressemble à son père". J’en appelle aux élus de la région pour sensibiliser leurs populations respectives.

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