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PAUVRETE AU BURKINA : Les indicateurs toujours au rouge

Publié le lundi 26 juillet 2010 à 01h36min

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Le ministère de l’Economie et des Finances a organisé une session d’examen de l’avant-projet du document de la Stratégie de croissance accélérée et du développement durable (SCADD) le 22 juillet 2010 à Ouagadougou. Elaborée à partir des résultats de l’étude diagnostique sur la situation socio-économique du Burkina, la SCADD a permis l’évaluation et la poursuite du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP). Selon cette étude, le niveau de la pauvreté est toujours très élevé au Burkina Faso après une décennie de combat.

Une decennie après la mise en oeuvre du CSLP, l’ensemble des indicateurs de la pauvreté restent à des niveaux très élevés que ce soit en milieu urbain ou rural et au niveau national. Telle fut la déclaration de la Cellule permanente de la stratégie de croissance accélérée et du développement durable (SCADD), lors de la 4e session du comité de pilotage du mécanisme institutionnel chargé de la révision du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), tenue le 22 juillet 2010, à Ouagadougou.

Selon la Cellule permanente, en 2007, le pourcentage estimé de personnes ayant un niveau de consommation inférieur au seuil de pauvreté est de l’ordre de 16,6% en ville et 49,1% en campagne, soit 42,7% en moyenne sur l’ensemble du territoire. Ces données indiquent clairement que les indicateurs de pauvreté au Burkina sont toujours au rouge. Cette situation a amené le gouvernement à élaborer un document visant à accélérer le processus de développement, sans entamer le patrimoine national afin de ne pas compromettre les générations futures.

La SCADD pour pallier les faiblesses du CSLP

Le non-recul de la pauvreté au pays des "hommes intègres" a amené le gouvernement à réviser plusieurs fois le Cadre stratégique de lutte contre la Pauvreté (CSLP). Cette fois-ci, au-delà de la révision du CSLP, le ministère de l’Economie et des Finances ambitionne de parvenir à un nouveau référentiel en matière de développement . C’est dans cette optique que cette 4e session du comité chargé de la révision du CSLP envisage examiner l’avant-projet du document de la Stratégie de croissance accélérée et du développement (SCADD), élaboré à partir des résultats de l’étude diagnostique sur la situation socio-économique du Burkina Faso de 2000 à 2009.

Ce document projette une croissance économique qui induit un accroissement significatif du revenu réel des ménages et une augmentation des biens et services dont les agents économiques peuvent disposer, sans entamer le patrimoine national qui doit être préservé pour les générations futures. "La SCADD permettra au Burkina de transiter vers le développement durable en renversant les tendances lourdes et favorisrera une croissance robuste largement au-dessus de la croissance démographique", a dit le ministre de l’Economie et des Finances, Luicien Marie Noël Bembamba, à l’ouverture de la 4e session du Comité de pilotage du mécanisme intitutionnel chargé de la révison du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté.


Les nouveaux secteurs prioritaires de la SCADD

- Sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
- Environnement ;
- Inclusion sociale ;
- Genre et promotion de la femme ;
- Emploi décent et formation professionnelle ;
- Secteur informel ;
- Electrification rurale ;
- Développement des PMI/PME

Source : Cellule permanente de la SCADD

Tiabrimani NADINGA (Stagiaire)

Le Pays

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