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Cinéma : Comédiens et techniciens en quête d’excellence

Publié le jeudi 15 juillet 2010 à 00h53min

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Former des comédiens professionnels de cinéma, des réalisateurs de fiction, des ingénieurs son/monteurs son, des mixeurs, tel est l’objectif que l’Institut supérieur de l’image et du Son Studio Ecole (ISIS SE) s’est fixé à travers les deux ateliers qu’il a organisés du 29 juin au 10 juillet 2010 et du 02 au 08 juillet. Ces ateliers ont respectivement porté sur le mixage son cinéma-TV Pyramix et sur le jeu d’acteur. Le 8 juillet dernier, en recevant leurs parchemins, les bénéficiaires ont dit toute leur satisfaction de l’initiative.

Dans le domaine du mixage son, l’objectif de la formation était d’améliorer le mixage des films burkinabè grâce à la maîtrise de l’environnement Pyramix. Nouveau venu dans la famille des stations professionnelles, Pyramix offre de grandes possibilités en matière de montage, mixage, post production et mastering. Il est également connu pour sa stabilité et la fiabilité de sa synchro.

Du 29 juin au 10 juillet, l’ingénieur de son français Laurent Chassaine s’est donc attelé à former les ingénieurs son/ monteurs son, ingénieurs son/mixeurs burkinabè à l’ergonomie et à l’architecture du logiciel Pyramix, à la synchronisation, l’import export de données, l’archivage et la gestion des bibliothèques de son, l’utilisation d’un réseau… Avec les connaissances acquises les techniciens devraient être à mesure d’accompagner conséquemment le cinéma burkinabè dans l’ère de la haute définition et du numérique. Pour que les films soient compétitifs, il faut en plus des techniciens formés à la bonne école, des comédiens de talent. Au cinéma, l’acteur joue un rôle très important.

C’est lui qui met en acte le texte écrit par le scénariste et les situations organisées par le metteur en scène. Il agit et donne vie au personnage. Le jeu d’acteur est donc fondamental pour transmettre des émotions, des ambiances,…Cela passe par l’expression du visage bien entendu mais aussi par le langage du corps. Un personnage abattu ne se tiendra pas de la même manière s’il est joyeux, excité, fier, etc. L’acteur change d’identité afin de pouvoir incarner tel ou tel autre personnage. Il puise à la fois dans son vécu et son imaginaire pour créer un rôle qui transforme souvent la nature profonde de son être. Le jeu d’acteur est véritablement un conflit psychologique et on comprend aisément qu’il faille en maîtriser tous les contours pour des prestations dignes de ce nom.

C’est dans cet esprit, que 13 comédiens professionnels de cinéma et 02 réalisateurs de fiction ont été formés sur l’expression du corps dans le jeu d’acteur, le déplacement, la posture et le jeu devant la caméra, l’expression orale, la diction, l’intonation, le casting et le coaching en situation de tournage. Tous ces modules visaient à les introduire dans l’univers professionnel du jeu d’acteurs. La formation a été assurée par le metteur en scène français Christian Colin. A en croire les délégués des stagiaires, Djibril Sanogo et André Bougma(Tonton Brama), les différentes formations ont été à la hauteur de leurs espérances. A l’instar d’Eugène BAYALA dit « Agent Oyou » révélé au public à travers le « commissariat de Tampy », ils entendent à présent le prouver sur le terrain. Pour ces deux formations, l’ISIS-SE a bénéficié du soutien financier du Centre Culturel Français Georges Méliès. Le délégué général de l’Institut, Privat Tapsoba en a remercié le directeur, Alain Millot.

Arsène Flavien BATIONO (bationoflavien@yahoo.fr)

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