Tandis que certains techniciens font des levés topographiques, les gros engins, eux, décapent le vieux goudron. Les femmes et les enfants accourent après le passage des machines pour ramasser les morceaux de goudron qu’ils iront déverser dans leurs concessions afin de couvrir le sol boueux et l’affermir. Les autres riverains, eux, se sont agglutinés aux abords de l’avenue pour regarder le mouvement des machines.

L’avenue Jamot, une des voies les plus dégradées de la ville a longtemps été un vrai cauchemar pour les usagers de la circulation. Avec les travaux de bitumage, elle est pour le moment, fermée à la circulation à partir du Boulevard de la Révolution jusqu’aux feux tricolores.

La police municipale y a été placée pour réguler la circulation et orienter les usagers vers d’autres voies. Selon l’un des techniciens, l’Entreprise OK a préféré commencer les travaux en attendant que tous les acteurs impliqués dans le bitumage de la voie interviennent. Toutes les données techniques concernant cette route n’ayant pas encore été totalement finalisées, cette entreprise a entamé les travaux de bitumage afin d’être dans les délais.

Le goudron doit être pour le moment raclé du Boulevard de la Révolution jusqu’aux rails. C’est d’ailleurs la partie la plus dégradée de cette voie. Selon toute vraisemblance, l’avenue Jamot doit être entièrement refaite du Boulevard de la révolution jusqu’au poste de police.

Elle sera une voie à double sens avec un terre-plein central et sera éclairée. Il faut noter que c’est cette voie qui mène à la Cité des forces vives. Très fréquentée, l’avenue Jamot dessert les quartiers populaires comme Colma et Yéguéré et des villes telles Bama ou Faramana. Elle figure parmi les routes à aménager pour les activités du cinquantenaire de l’Indépendance qui se dérouleront à Bobo-Dioulasso.

Adaman DRABO

Sidwaya