Pour la 3e fois consécutive, le ministère de l’Environnement et du Cadre de vie a organisé avec la communauté nationale et étrangère résidant au Burkina, un cyclo-cross pour limiter la pollution de la nature. Les membres du gouvernement devenus des cyclistes pour l’occasion ont montré à travers des coups de pédale leur détermination à faire de cette journée une réussite.

L’événement prenait des allures de compétition et depuis l’échappée du chef d’Etat-major particulier de la présidence, Gilbert Diendéré, au premier kilomètre ni le ministre des Sports Jean-Pierre Palm, ni le président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Alassane Ouangrawa encore moins le champion national 2010 Abdoul Wahab Sawadogo n’ont pu le rattraper.

Le ministre des Affaires étrangères Alain Yoda s’est contenté d’encourager le geste qui, plus qu’écocitoyen, leur a permis de dégourdir les jambes. Le ministre des Sports a suggéré de "délimiter pour une semaine, un espace à l’intérieur de Ouagadougou à décréter zone non véhicule motorisé pour amener les gens à comprendre que l’émission du C02 est nuisible à l’environnement".

Selon le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie Salifou Sawadogo, "dans le programme des Nations unies pour l’environnement, il est demandé à chaque pays de faire des efforts en terme de réduction des gaz à effets de serre et pour les pays en développement dont le Burkina, il nous est demandé la réduction du méthane des gaz fluorés, du gaz carbonique et toutes les composantes azotés".

Pour l’occasion, la mobilisation était grande. La gendarmerie, d’habitude motorisée pour l’escorte était à vélo, la police au pas cadencé, les étudiants dans une ambiance effervescente, le groupe des handicapés a donné de la couleur à l’événement. On dénombrait plus de 20 000 participants qui ont parcouru la distance (de l’échangeur Sud jusqu’à la présidence : près de 5 km). Rendez-vous a été donné pour la 4e édition en 2011.

Adama SALEMBERE

Sidwaya