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Mobilisation des ressources internes : 92% de taux d’exécution en 2009

Publié le dimanche 13 juin 2010 à 23h24min

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Le Burkina Faso, pays enclavé situé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, dispose d’un sous-sol pauvre, hormis quelques sites aurifères. Un dénuement qui se traduit par de grandes attentes de l’aide extérieure. Mais en attendant, la mobilisation des ressources propres est le combat quotidien du gouvernement. En 2009, l’Etat a engrangé 563,52 milliards de F CFA sur une prévision de 613,06 milliards, soit un taux d’exécution de 92% et un accroissement de 18,7% par rapport à 2008.

"Un tel progrès prouve la pertinence des dernières innovations introduites en matière de recettes telles que l’approche "unité de recouvrement", a indiqué le Premier ministre Tertius Zongo, en mars 2010, lors de son discours sur la situation de la Nation à l’Assemblée nationale. Pour lui, avec la conjugaison de ces nouvelles mesures, le taux de pression fiscale, oscillant autour de 12% devrait s’accélérer dans la perspective de la réalisation de la norme communautaire de 17% minimum.

Pour assurer une mobilisation optimale des ressources en vue d’accompagner les actions de développement, a précisé Tertius Zongo, des mesures spécifiques ont été inscrites dans la loi de finance : relèvement du nombre et du niveau des taux d’accise applicables au tabac, l’institution d’une taxe sur les produits de la parfumerie et les cosmétiques. En somme, c’est une véritable culture du civisme fiscal que le gouvernement veut inculquer aux populations.

La taxe de développement communal (TDC) entrée en vigueur et qui a fait couler assez d’encre et de salive, en est un exemple. Faisant le bilan des paiements de la TDC à Ouagadougou, du 1er janvier au 9 avril 2010, le maire Simon Compaoré a assuré que les services des impôts ont recouvré plus de 300 millions de FCFA. De bon augure pour le développement des communes du Burkina Faso.

Simplice HIEN

Sidwaya

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