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OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

Publié le mercredi 9 juin 2010 à 00h28min

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Un communiqué laconique a annoncé il y a quelques mois l’arrêt momentané de la production de l’usine Dafani spécialisée dans la pulpe et le jus de mangue. Les Burkinabè avaient accueilli cette information avec surprise d’autant que les produits commercialisés par la société avaient du succès auprès des consommateurs locaux et internationaux. Le Président du Conseil d’administration de DAFANI SA, Oula Traoré a décidé de briser le silence qui avait donné libre cours à toutes sortes de rumeurs. Dans cette interview, il revient sur les raisons de l’interruption de la production et surtout le redémarrage de l’activité dont les premiers produits sont attendus pour le mois de septembre.

Que s’est-il passé pour que le fleuron de l’agro-industrie Burkina arrête si brusquement ses machines ?

Oula Traoré : Avant tout propos, je voudrais au nom des administrateurs et du personnel de DAFANI, nous excuser auprès des consommateurs du Burkina et d’ailleurs pour le désagrément que cette interruption de la chaîne de production a pu leur causer. Nous voudrions ici les remercier pour leur fidélité à DAFANI. Nous avons eu des difficultés de trésorerie qui nous ont obligés momentanément à arrêter la production.

Pouvez-vous être plus précis ?

DAFANI est un investissement de 4 milliards de F CFA avec un capital social de 750 millions de F CFA. La société était sous-capitalisée, l’apport personnel insuffisant. Le crédit bancaire était devenu trop lourd à supporter. Cela nous a amené à cette situation.

Vos prévisions étaient trop optimistes ?

Effectivement, nous avions été trop optimistes par rapport à notre capacité de remboursement de nos dettes. Les remboursements étaient plutôt difficiles. Vous savez, pour monter une usine comme DAFANI, c’est une œuvre de longue haleine. C’est un processus complexe. On peut faire des erreurs ce n’est pas exclu, mais ce n’est jamais souhaité. Pour nous, l’important est de redémarrer cet outil qui est un catalyseur social et économique dans l’Ouest du pays, en ayant tiré toutes les leçons nécessaires.

Vous avez donc arrêté, le temps de trouver une solution. Quelle est-elle ?

Nous avons monté un dossier de recapitalisation pour porter le capital social de 750 millions à 2 milliards 250 millions de F CFA. La procédure de recapitalisation est en voie d’achèvement. L’Etat est venu en aide en libérant une part du capital et certains actionnaires ont mis la main à la poche. Et tout normalement doit repartir puisque nous avons rappelé le personnel qui était en chômage technique. Nous allons bientôt redémarrer les machines et commencer la production de la pulpe de mangue puis plus tard des jus. On va pouvoir sauver la campagne parce qu’il y a encore des mangues de juin à août.

Pouvez-vous confirmer le retour effectif des jus DAFANI sur le marché ?

Les pièces de rechange pour la révision annuelle des lignes de production ont été commandées. Nous allons bientôt repasser la commande des emballages qui sont fabriqués en Europe et en Afrique du Sud et expédiés par voie maritime. En étant raisonnable et si tout se passe bien, les jus devraient réapparaître sur le marché courant septembre-octobre 2010, dans environ trois ou quatre mois.

Les actionnaires restent toujours des Burkinabè. Y en a-t-il eu de nouveaux ?

Tout à fait. Ce sont 64 actionnaires personnes physiques et morales burkinabè. C’est une entreprise qui est entièrement contrôlée de bout en bout par des privés nationaux. Des nouveaux, il y en a eu. Comme dans toute recapitalisation, les actionnaires anciens sont prioritaires, c’est seulement après que l’on fait appel à des nouveaux si on n’arrive pas à boucler.

Quel a été le rôle des banques à qui vous devez pourtant dans cette remise à flot de l’entreprise ?

Un plan de restructuration de la dette et de mise à niveau a été introduit auprès du pool bancaire qui nous a rassurés de sa disponibilité à trouver une formule de remboursement plus souple pour la société. Le rééchelonnement de l’encours de la dette permettra en effet d’alléger le poids écrasant de cette dette et donnera une bouffée d’oxygène à la société. Nous tenons à remercier également le pool bancaire et les établissements financiers qui ont bien voulu financer le projet. Il s’agit de la BACB (la Banque agricole et commerciale du Burkina) devenue Ecobank, la BCB (Banque commerciale du Burkina), la BSIC (Banque sahélo-saharienne pour l’Investissement et le Commerce), Burkina Bail et Alios Finances Burkina.

Quelle est la contribution exacte de l’Etat ?

La contribution de l’Etat est multiforme. Ce n’est pas seulement de l’argent frais. C’est également sous forme d’assistance dans la restructuration de la société à travers l’action du Bureau de restructuration et de mise à niveau des entreprises. A ce propos, nous voudrions remercier ici le gouvernement qui a reconnu l’importance de DAFANI dans le tissu industriel de notre pays et qui nous a tendu la main. Toutes les autorités à tous les niveaux se sont intéressées à cette affaire.

Le problème de DAFANI a même été l’objet de débats à l’Assemblée nationale. Vous savez que l’installation d’une usine de transformation de fruits à Orodara est inscrite dans le programme quinquennal du chef de l’Etat et le ministre du Commerce, Léonce Koné, a fait du dossier DAFANI un des dossiers prioritaires dont il s’est saisi dès sa prise de service. Nous savons également que son Excellence le Premier ministre Tertius Zongo qui a inauguré l’usine le 25 janvier 2008, suit aussi l’évolution de la situation malgré ses lourdes charges et a donné des instructions pour que les structures compétentes de l’Etat apportent leur soutien à la sortie de crise et au développement de la société. Le gouvernement a donc pris le problème de DAFANI à bras-le-corps car DAFANI répond aux objectifs de création d’emplois pour les jeunes, de la transformation de nos produits agricoles et de l’amélioration du revenu des producteurs. Nous disons grand merci au chef de l’Etat, son Excellence monsieur Blaise Compaoré, pour l’intérêt qu’il porte à DAFANI et l’attention qu’il accorde au développement du grand Ouest du pays.

La recapitalisation n’aurait–elle pas pu se faire sans arrêter la production ?

On pouvait le faire si on n’avait pas un problème de trésorerie, donc de liquidité pour faire face à la dette et continuer notre approvisionnement en intrants dont une partie vient de l’extérieur.

La rumeur parlait de problème d’emballages et de manque de mangues.

Les emballages font partie de nos intrants, mais les mangues, notre matière première, n’ont jamais manqué. Nous avons une saison des mangues qui dure cinq mois et nous travaillons sur cinq variétés.

Selon certaines sources, DAFANI a été victime de mauvaise gestion. La gestion de l’ancien directeur était mise à l’index. Qu’en est-il exactement ?

Je voudrais vous rappeler que la création et la gestion d’une entreprise industrielle et commerciale comme DAFANI est une succession de défis. Il a fallu :
- obtenir l’adhésion des pouvoirs publics et des producteurs au projet ;
- rechercher et trouver la technologie appropriée à la transformation des fruits tropicaux, tout en évitant d’installer un éléphant blanc, ces usines qu’on voit parfois en Afrique, installées à coût de milliards de F CFA et qui n’ont jamais fonctionné. Il fallait mobiliser le capital social de la société, réaliser l’étude de faisabilité et rédiger le Business Plan ou Plan d’affaires à l’attention des bailleurs de fonds et notamment le pool bancaire ; mobiliser le financement et trouver la garantie aux prêts bancaires ; construire l’usine, commander, installer et tester les machines. Ensuite, nous avons procédé au recrutement, à la formation et à la motivation du personnel. L’avant-dernière étape a consisté à démarrer la production, à mettre les produits sur le marché et à affronter la concurrence. L’étape finale, la gouvernance de l’entreprise est un de ces défis majeurs. Le Directeur général, capitaine du navire, joue un rôle-clé.

Il faut mettre en place de bonnes procédures de gestion et veiller à la bonne application contrôlée de ces procédures. Monsieur Manirakiza Dieudonné, premier Directeur général, a apporté sa pierre à la construction de l’édifice. Nous le remercions pour les services rendus. Son contrat de 3 ans est arrivé à terme et nous ne l’avons pas renouvelé. A une étape du développement de la société et vu les exigences de rigueur imposée par le Conseil d’administration, il a reconnu ses limites. Nous lui avons demandé de céder sa place. Il a accepté et a rendu sa démission pour nous permettre de trouver un nouveau Directeur général au profil et compétences avérés, qui a le bagage intellectuel, l’expérience managériale suffisante et une bonne moralité. Ce DG aura bien sûr avec lui le Comité de Direction garant de la bonne gestion de la société, le PCA que nous sommes devant superviser et veiller à la conduite générale de l’affaire.

Il n’y a donc pas de contentieux entre l’ancien directeur et Dafani ?

Absolument pas. Nous lui avons payé ses droits et il reste administrateur. Nous sommes donc à la recherche d’un nouveau DG.

Comment expliquez-vous le succès de DAFANI tant au Burkina qu’à l’extérieur ?

C’est l’innovation. Nous avons voulu avec DAFANI produire un jus qui puisse concurrencer au plan local les jus importés et en même temps le positionner sur le marché régional de l’UEMOA et même international. Sachez qu’un produit telle la pulpe de mangue que nous fabriquons est demandée en Europe. Nous avons proposé un jus naturel qui est différent des boissons à base de composants chimiques imitant le goût et la couleur des fruits sans jamais y arriver. Nous avons voulu planter le drapeau burkinabè sur le marché international.

Vous avez le sentiment d’avoir réussi ?

Oui. Il y a des problèmes, mais les problèmes font partie de la vie. Nous sommes sur la bonne voie, j’en suis persuadé. Vous savez qu’un de nos actionnaires m’a dit : "malgré le fait que je n’ai pas encore touché de dividendes, j’ai la satisfaction morale d‘avoir pu montrer que ensemble on peut réussir, que l’on peut bien faire". Cela dit, DAFANI n’est pas une œuvre sociale ; nous avons un devoir vis-à-vis de l’Etat, des actionnaires et des consommateurs. L’entreprise doit générer des profits à ceux qui y ont cru et y ont investi leur argent et à terme pouvoir s’autofinancer.

Avez-vous autre chose à ajouter ?

DAFANI est une unité qui s’inscrit dans les objectifs de l’Etat, en apportant une valeur ajoutée aux productions agricoles par la transformation et en procurant des revenus aux producteurs ruraux. Nous espérons que d’autres unités vont s’installer également dans d’autres régions pour d’autres produits comme la tomate, la pomme de terre, la viande, le karité, etc. Nos remerciements vont aussi aux fournisseurs à qui nous devons et qui nous ont fait confiance en nous laissant le temps de résoudre nos problèmes sans nous bousculer. Nous les rassurons que tous seront payés.

Nous n’oublions pas notre plus grand soutien : le peuple burkinabè dans son ensemble et les consommateurs des produits DAFANI qui, dans un élan de solidarité nationale, n’ont jamais cessé de nous manifester leur soutien. A la faveur de cette crise, nous avons pris conscience que DAFANI est une des fiertés de notre pays et nous nous battrons pour qu’elle le demeure. Nous n’avons plus droit à l’erreur. Je remercie "Le Pays" et les autres journaux des efforts réalisés pour informer le public.

DAFANI en chiffres Capital social : porté de 750 millions à 2,250 milliards de F CFA en juillet 2009 Nombre d’actionnaires : 64 personnes physiques et morales, toutes burkinabè Nombre d’employés permanents : 81 jeunes au 31 décembre 2009 Nombre de temporaires en période de collecte de mangues : environ 130 Contrats de fourniture de mangues avec 329 producteurs dont 115 ont effectivement livré 1857 tonnes de mangues livrées à l’usine en 2009 pour 120 705 000 F CFA. Investissements : 4 milliards de F CFA (bâtiments et lignes de production) Financement acquis : 3,6 milliards de F CFA

Propos recueillis par Abdoulaye TAO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 9 juin 2010 à 05:16, par Ghorko En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    3 choses :
    * la communication de M. Oula Traoré me parait sincère. je le félicite. DAFANI est une de nos fiertés nationales et je me réjouis que des solutions se profilent à l’horizon. dans une situation de crise, adopter cette posture (celle de la transparence et de la sincérité) ne peut qu’aller dans le sens de la solution à cette même crise.

    * je souhaite très sincèrement que les emballages soient fabriqués au Faso (pourquoi pas par une société déjà en activité) ; ça voudrait dire avoir une vision globale et aller au bout de la logique de la volonté d’industrialiser notre pays, créer des emplois pour les jeunes et j’en passe.

    * mon second souhait est de voir la multiplication des "DAFANI" à travers tout le Burkina à titre d’exemple on peut s’appuyer sur cette idée et ériger un "DAFANI" version cuir et peau pour les régions où l’élevage constitue une des principales activités notamment le sahel. le burkina pourrait dès lors se positionner sur la fabrication de chaussures et sacs haut de gamme (à l’italienne quoi !)

    • Le 9 juin 2010 à 18:25, par vincent En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

      T’as raison Gorko. Mais il ne faut pas oublier que le vrai

      probleme de l’industriallisation au faso c’est le cout de production. l’Electricité coute extremement chère. l’eau egalement.Si l’ETAT acceptait subventionner(reduire exceptionnellement) le cout des facteures de production pour ce genres d’industries (transformation des produits locaux) on allait pouvoir conccurencer les produits venus de l’exterieur. Sans cela, on importera toujours certaines matières prémières et certaines industries ne verront jamais le jour.

  • Le 9 juin 2010 à 05:54, par Ensemble, développons le Burkina En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Du courage Oula !...

  • Le 9 juin 2010 à 07:54, par vincent En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    bon vent à DAFANI !
    Nous demandons au gouvernement de protéger DAFANI contre la
    contrefaçon qui peut s’inviter sur le marché.
    Beaucoup de courage à Oula TRAORE et à tous les actionnaires. Vous avez fait un bon investissement.ON attend les jus !

  • Le 9 juin 2010 à 08:09, par oumsa En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    MERCI POUR LA RÉOUVERTURE DE DAFANI, ON N’EST FATIGUE DES BOISSONS GAZEUSES.

  • Le 9 juin 2010 à 08:48, par bi yam En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Une societe comme DAFANI aurait du etre un peu plus prevoyante que ca. De plus le manque de communication a la fermeture a laisser libre cours aux rumeurs de toutes sortes. Ca manque de profesionnalisme et DAFANI aura du mal a restaurer sa credibilite et c’est domage !.
    J’espere seulement que ce sera un bon depart cette fois ci.

  • Le 9 juin 2010 à 08:58 En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Prions donc que cette reprise soit la dernière pour DAFANI et pour tout autre entreprise qui verra le jour sur le sol Burkinabé. N’empêche que le silence après la fermeture n’a pas été du tout de bonne foi. Ce fut regretable et c’est un très mauvais exemple pour l’avenir réel du BF.

  • Le 9 juin 2010 à 09:27, par Mme Barry En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Félicitation à tous ceux qui ont oeuvré et oeuvre encore pour le retour prochain de DAFANI dans nos frigots. Je suis très fière de ce jus local. S’aurait été salutaire que le demarage puisse se faire avant le mois de Ramadan.

    Une fane de DAFANI.

  • Le 9 juin 2010 à 09:29, par vvm En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Messieurs les journalistes,

    arrêter de flatter l’amour propres de nos nationaux par rapport à la burkinabité du capital des entréprises, celà ne va les amener loin sinon que continuer à nous enfoncer dans la misère. Nos grands commerçants n’ont pas les capitaux ni les réssources tehnico-financières pour créér des emplois à même de satisfaire tous ces jeunes qui sortennt de nos écoles de formation. Je dirai même que s’il y’avait des investisseurs étrangers dans le capital de Dafani, célà aurait pu peut être éviter cette fermeture momentanée. Ce monsieur n’a employé qu’un langage de bois sinon on n’investit pas 4 milliards pour fermer au bout de quelques mois de production au motif que le capital etait insuffisant par rapport à l’encourt de la dette. Avant d’avoir ce prêt, ils ont dû déposer un business plan dans ces pools bancaires qui se sont rassurés avant d’y injecter les fonds. Et puis prenons un sachet de DAFANI que nous achetions içi à 900F. Dites, le litre de jus de mangue coute combien réellement, moins que rien. L’emballage coute combien ? Sachant que c’est un model TETRAPAK d’un des pays nordique fabriqué sous license quelque part. Le plus couteux entre l’emballage et son contenu, c’est surement le contenant qui ne coute rien. Comment une telle entréprise qui est tout bénef peut avoir des problèmes ? C’est à ne rien comprendre à la gestion. Je le redis, bienvénue aux capitaux étrangers qui permettront de créér de la valeur ajouter içi. Le discours nationalo-patriotique qu’on entend içi ne profite qu’à des intérêts particuliers. Pas à la majorité. Il est temps que les personnes érudites au fait des biens faits du commerce et des échanges internationaux prennent la parole dans ce pays pour nous épargner de ces discours nulls. Dites moi, l’OR dans les montagnes de Kalassaka, Essakane, y dormait dépuis des millions des années. Quelqu’un dans ce pays disposait il de capitaux et de technologies pour les en extraire. Ces mangues à l’ouest pourrissaient labas dépuis longtemps et faute de capitaux et de technologie, ce sont les jeunes filles qui en vendaient le panier complet à l’arrivée du train à 500F. Quel gachis !!

  • Le 9 juin 2010 à 09:36, par PATIENCE En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Si l’installation d’une usine de transformation de mangue était prévue dans le programme de Blaise Compaoré, pourquoi alors avoir laissé la situation de DAFANI prendre une telle envergure. C’est quand même paradoxale.

    Lorsqu’un projet va à la dérive, je crois qu’il y a lieu que l’initiateur se décide à trouver une solution idoine pour éviter la chute ou la disparition. Il s’en est fallu de peu pour que DAFANI mette complètement la clé sous le paillasson.

    Il semble avoir anguille sous roche dans le dossier DAFANI.

  • Le 9 juin 2010 à 10:06 En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    C’était bien dommage d’avoir arrêter la production. Mais comme le dit l’adage il n’est jamais trop tard pour mieux faire l’important c’est de reconnaitre ses insuffisances et défaillances et de repartir sur de bonnes bases.
    Long feu à DAFANI

  • Le 9 juin 2010 à 11:10 En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    courage à vous !

  • Le 9 juin 2010 à 12:13 En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    BON COURAGE A VOUS !
    Vous n’imaginez pas quelle est notre joie de savoir que DAFANI revient sur nos tables. J’ai fait beaucoup de pays européen mais aucuns jus n’atteint DAFANI.
    Un fois de plus Courage car c’est le BURKINA qui sort grandi, qui gagne.

    COURAGE ! COURAGE !

  • Le 9 juin 2010 à 12:22 En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    du courage et bon vent

  • Le 9 juin 2010 à 12:36, par Faso fier En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Salut
    Merci Ghorki, vous avez tout dit. Bonne continuation a DAFANI !

  • Le 9 juin 2010 à 14:21 En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Tous les Burkinabé se reconnaissent dans le jus DAFANI,on aime tous les produits fait de chez nous.comme la si bien dit le PCA de DAFANI il faut d’autres unités comme DAFANI pour transformer tout ce que nos braves agriculteurs produisent et tout ce que notre sous sol nous offre. C’est dans cette perspective que notre pays pourra arriver à résoudre les problèmes d’emploi.Alors je lance un appel à nos opérateurs économiques de construire des usines et je demande à l’Etat burkinabé de soutenir ces initiatives et de créer des Zones préférentielles ou les coût d’énergie et le taux d’imposition seront revus à la baisse pour inciter les gens a investir, l’ETAT doit avoir des à présent un plan nationale d’investissement pour faciliter la création d’entreprise.Bon vent à DAFANI

  • Le 9 juin 2010 à 15:48, par TITI_P En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    3 OBSERVATIONS SUR CETTE COMMUNICATION DE M. OULA
    - Sincérité
    - Ambition
    - Motivation

    COURAGE et que la benediction de Dieu soit avec DAFANI.
    merci pour la qualité du jus de mangue et pour la lutte contre le chômage des jeunes !!!

  • Le 9 juin 2010 à 16:09, par pioyipo En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Monsieur Ghorko je suis pas de votre avis. Il susbiste quelques zones d’ombres dans cette affaire :
    - Pourquoi cette sortie tardive de Mr Oula sur une question aussi simple ?
    - La recapitalisation empêche t-il une société de fonctionner ?
    - Pourquoi cette recapitalisation n’as pas fait l’objet d’un avis public ?
    - etc.
    Tant de questions qui laisse dire que cette affaire est floue.

  • Le 9 juin 2010 à 17:19, par ELSO En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Bravo à tous les internautes.
    Toutes mes sincères félicitations à "DAFANI"
    moi mon problème dans tout ça, j’attends mon DAFANI pour le déguster. pPas autres jus d’ailleur.
    Merci

  • Le 9 juin 2010 à 19:08, par tiaï En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    M oula, vous nous donnez par vos propros des raisons d’espéprer qu’au burkina il y a des hommes de valeur.
    Vous savez que quand un promoteur crée une entreprise celle -ci ne lui appartient plus, toute la nation s’en approprie : c’est le cas de dafani alors messieurs tenez bon et épargnez nous le pectre du sord de SN GMB

  • Le 9 juin 2010 à 19:49, par Kabré En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Je dirai à DAFANI de faire très attention à la concurence. Il y a une société étrangère de la place qui fait TOUT pour mettre à génou les Nationales. Ils savent de qui je parle.
    Bon courage. Vous avez le soutien de tout le pays. C’est le seul jus que j’ose consommé. Il me manque grandement.

  • Le 10 juin 2010 à 08:37, par Heremakono En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Anguille sous roche ou pas, l’essentiel est que DAFANI reprenne ses activités et demeure une société pérenne. Nous en sommes fiers et nous prions pour que cette société soit un exemple. BON VENT A DAFANI

  • Le 13 juin 2010 à 05:24, par Amigo En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    il faut feliciter et encourager monsieur Oula et son equipe.Ce n’est pas facile de faire ce qu’ils ont fait. Leur reussite servira d’exemple a d’autres entrepeneurs burkinabes.

    Pour ma part je pense que les jus Dafani sont parmis les meilleurs produits que l’industrie burkinabe a pu proposer jusqu’ici au plan national et international.

    Mr Oula Traore devrait etre decore en decembre prochain si les jus Dafani reviennent sur nos tables a manger en septembre-octobre comme il l’a promis.

  • Le 14 juin 2010 à 03:10 En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    CE QUI NEST PA CLAIR CEST KIL Y A EU DES MALVERSATIONS ET ON DOIT NOU LE DIRE CLAIREMENT. LES ENTREPRISE DE CHE NOU NE SON PA LES MIEU GEREES ET CEST BIEN DOMMAGE ET TRISTE. SAINT THOMAS ATTENDON DE VOIR DAFANI A NOUVO SUR LES RAILS

  • Le 28 octobre 2013 à 20:20, par AGBO Jules En réponse à : OULA TRAORE, PCA DE DAFANI : "Nous allons bientôt redémarrer"

    Je souhaite commander sur Lomé (Togo) un conteneur de jus DAFANI avec toutes les variétés. Donnez-moi tous les renseignements possibles s’il vous plaît

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