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Gestion de l’aide au développement : L’expérience du Burkina à la loupe

Publié le jeudi 26 août 2004 à 07h27min

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Le ministère des Finances et du Budget a organisé le 25 avril 2004 à Ouagadougou un atelier de validation d’une étude sur l’expérience du Burkina Faso en matière de coordination de l’aide. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire général dudit département, Noël Kaboré.

Les 13, 14 et 15 septembre prochain, Ouagadougou accueillera un atelier international sur l’aide publique au développement que notre pays coorganise avec le Programme des Nations unies pour le développement.

Cette rencontre réunira des représentants de pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie Pacifique et d’Europe, d’institutions internationales dont le PNUD, la Banque mondiale, le comité d’aide au développement de l’OCDE, le NEPAD, des banques régionales et des représentants de la société civile.

C’est donc dans la dynamique de la préparation de ce rendez-vous, a indiqué le secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, Noël Kaboré, que se tient le présent atelier dont l’objectif est de permettre de prendre en compte les aménagements les plus importants du document que présentera notre pays à cette circonstance.

Dans son discours introductif à l’atelier, Noël Kaboré a rappelé que le Burkina, du fait de la faiblesse de ses ressources financières et techniques, fait appel à la communauté internationale pour l’appuyer dans ses efforts de développement.

Une cinquantaine de partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux fournit, au dire de Noël Kaboré, l’aide publique au développement de notre pays, représentant 80% de nos investissements publics. Ce sont là certes, dit-il, des apports qui permettent à notre pays d’améliorer un tant soit peu le niveau de vie des populations.

Toutefois, un certain nombre d’éléments constituent des contraintes à la mobilisation des ressources ainsi obtenues sous forme de prêts, de dons ou de subventions. En vue de parvenir à une gestion efficace de l’aide, des réflexions sont menées depuis des années, mais l’une des solutions, a déclaré M. Kaboré, reste une bonne coordination des ressources obtenues de nos partenaires au développement à laquelle s’est attelé le Burkina Faso à l’instar d’autres pays, avec l’appui de la communauté des donateurs bilatéraux et multilatéraux.

Pour faciliter l’atteinte des objectifs, divers instruments, comme le Rapport sur la coopération au développement, (RCD) piloté par le ministère des Finances et du Budget depuis 1999, ont été élaborés. C’est donc au regard des difficultés apparues après l’appropriation du RCD par les cadres du ministère de tutelle qu’il s’est avéré nécessaire de trouver des solutions appropriées pour une meilleure exploitation de cet instrument en vue d’une coordination efficace des ressources obtenues des partenaires au développement.

C’est ce qui a amené notre gouvernement à demander au PNUD l’organisation d’un cadre d’échanges pour partager son expérience afin d’aboutir à l’harmonisation de l’élaboration du contenu du RCD et l’adaptation de la banque de données utilisée dans ce cadre.

Hamidou Ouédraogo
L’Observateur Paalga

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