Les Princesses et la Juventus venue de la Côte d’Ivoire ont ouvert le bal de cette édition, le samedi 21 août.

Ouagadougou avait pris l’avantage sur Abidjan par 3 buts à 0. Lors de la deuxième journée, les Princesses très reluisantes et plus fortes que leurs adversaires ont joué en première heure (14h) face aux Amazones du Mali. La forme physique des Maliennes était impressionnante. Elles avaient déjà perdu la partie au profit des filles à madame Karama promotrice du Tournoi. Tant elles n’avaient pas récupéré. La vitesse d’exécution de Salamata Simporé, les bolides de Kadjatou Traoré et la finesse de Diane Kantiono ont eu raison des Amazones.

A sept reprises Fanta Thiam est allée chercher le cuir au fond de ses filets. Au cours de cette rencontre, Mady Zongo, l’arbitre central a, à plusieurs reprises, brandi la carte jaune aux filles. Elles n’ont pas fait preuve de lucidité dans le jeu. La nervosité s’est faite sentir du côté malien. C’est cela aussi une facette du football : la défaite à digérer. Les Princesses comptent 6 pts et sont qualifiées pour la finale le samedi 28 août 2004.

Les Amazones marquent zéro point.

La Juventus de Yopougon est en bonne voie : celle de la qualification pour la finale. Elle qui avait perdu, à l’ouverture face aux Princesses, s’est ressaisie en filant un cinglant 5 à 0 à l’ASFEC de Banfora. A l’ouverture les Ivoiriennes nous avaient distillé un football chatoyant, conçu depuis la base. Mais elles manquaient de condition physique. Le sens tactique des Ivoiriennes a payé mardi soir face à une formation de Banfora en baisse de forme. Avec cette victoire, la Juventus est à égalité de points avec Banfora. Les rencontres de la troisième journées prévue pour jeudi détermineront la deuxième équipe finaliste. Les Ivoiriennes ont un morceau abordable (les Amazones du Mali).

L’adversaire de Banfora s’appelle Princesses de Ouagadougou. Même si les Princesses déjà qualifiées ne vont plus forcer le jeu, Banfora ne peut pas être tranquille.

Simon Céphas BAMOUNI (Cphasb@yahoo.fr.)
Sidwaya