Les Sud africains résidant au Burkina Faso en compagnie des autorités et des diplomates accrédités au Burkina Faso, ont célébré les 16 ans de la démocratie sud africaine. l’hymne nationale du Burkina Faso et celui de l’Afrique du Sud ont retenti avant que l’ambassadeur de l’Afrique du Sud M. Leslie Sidima Gantsho ne prononce son discours.

L’ambassadeur a tenu d’abord à remercier le Burkina Faso pour sa solidarité avec les peuples opprimés de l’Afrique. Il a témoigné toute son admiration et son respect à tous ceux qui ne sont pas des Sud africains mais qui ont sacrifié leur vie pour l’événement de ce jour.

Selon Leslie Sidima Gantsho, la démocratie en Afrique du Sud ne serait jamais réalisée à travers une stratégie de repli sur soi. Il était donc impératif pour l’Afrique du Sud d’apporter son appui au continent pour un leadership collectif et pour le développement de l’Afrique, cela en vue de répondre aux réalités de la mondialisation.

"Les relations que nous entretenons avec le Burkina Faso est donc basée sur le principe du nouvel ordre pour le développement de l’Afrique", a précisé l’ambassadeur. Il a expliqué que cette relation est fondée sur un besoin de débarrasser le continent africain de tous les conflits nés des questions politiques, géographiques, et de décolonisation.

"Je suis fier de reconnaître l’énorme rôle que le Burkina Faso a joué et continue de jouer à travers les médiations du président Blaise Compaoré au Togo, en Côte d’Ivoire, en Guinée Conakry, du travail accompli au Soudan et son soutien indéfectible à d’autres pays", s’est réjoui M. Leslie. L’ambassadeur a au cours de la célébration, rendu hommage à Nelson Mandela.

Le diplomate Sud africain a invité l’assistance à aller en Afrique du Sud pour suivre le plus grand événement sportif (Coupe du monde) qui se déroule en Afrique pour la première fois depuis 100 ans. "Chacun de vous y trouvera une hospitalité de première classe, un beau temps et un peuple chaleureux et accueillant", a-t-il indiqué.

C’est le 27 avril 1994 que les Sud africains ont après 300 années de colonisation et de ségrégation et plus de 40 ans d’apartheid, ont voté pour la première fois. Cette date a permis à l’Afrique du Sud de mettre en place une constitution qui a établi une déclaration des droits protégeant chaque individu des discriminations.

Philippe Kayodé AKANGBE

Sidwaya