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Cinquantenaire de l’Indépendance du Burkina Faso : Ouagadougou accueille la conférence inaugurale du lancement

Publié le mardi 27 avril 2010 à 01h46min

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Après un grand succès à Bobo-Dioulasso, la conférence inaugurale du lancement des activités commémoratives du cinquantenaire de l’Indépendance du Burkina Faso se déporte à Ouagadougou.

Sous la présidence du Premier ministre, Tertius Zongo, se tiendra à Ouagadougou le jeudi 29 avril 2010 à la Maison du Peuple à partir de 15H30, la conférence inaugurale du cinquantenaire de l’Indépendance du Burkina Faso sous le thème : « 50 ans de construction d’une nation, souvenir et espérance ».

D’éminents conférenciers nous feront revisiter un pan de l’histoire de notre pays à travers les panels suivants :

Panel I : Le territoire de la Haute-Volta

- Création et dissolution du territoire : 1919-1932
- Lutte pour la reconstitution : 1932-1947
- Lutte pour l’émancipation : 1947-1958
- Marche vers l’Indépendance : trois années glorieuses : 1957-1958-1959

Panel II : Des régimes d’exception

- Le Comité Militaire pour le Redressement et le Progrès National (CMRPN) : 1980-1982
- Le Conseil du Salut du Peuple (CSP) : 1982-1983

- Le Conseil National de la Révolution (CNR) : 1983-1987
- Le Front Populaire avec le Mouvement de Rectification : 1987-1990

Panel III : Les expériences démocratiques

- La Première République : 1960-1965
- La Deuxième République : 1970-1974
- La Troisième République : 1978-1980
- La Quatrième République : 1991 à nos jours

Elèves, étudiants, enseignants, chercheurs et tout citoyen intéressé à revisiter un pan de l’histoire du Burkina Faso, l’opportunité vous est offerte avec la conférence du 29 avril 2010 à Ouagadougou à la Maison du Peuple.

1960-2010 : 50 ans de marche pour la construction de la Nation.

Faisons de la commémoration du cinquantenaire de l’Indépendance de notre pays, un symbole de fierté et de patriotisme.

Le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication Porte-parole du GouvernementNA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 avril 2010 à 10:49, par Lucas En réponse à : Cinquantenaire de l’Indépendance du Burkina Faso : Ouagadougou accueille la conférence inaugurale du lancement

    bof ! mille fois bof ! si c’est pour faire comme à Bobo, sans débats c’est pas la peine....Faire venir à coup de millions des "Éminents" historiens de France qui vienne dire que tout est beau et que les indépendances ont été "acquises de longues luttes"...C’est tous simplement triste. 350 ans apr_ès 1960 sommes nous réellement indépendant ?" voilà le thème qui aurait pu être débattu....

  • Le 29 mai 2010 à 16:00, par Samory En réponse à : Cinquantenaire de l’Indépendance du Burkina Faso : Ouagadougou accueille la conférence inaugurale du lancement

    jacques Toubon, intronisé par le président français Nicolas Sarkozy comme secrétaire général du cinquantenaire des indépendances africaines, invite les présidents des 14 pays africains (ex-colonies-française) à la célébration des 50 ans d’indépendance fin mai à Nice en France. Le 14-Juillet sera par ailleurs l’occasion de voir défiler sur les Champs-Elysées des contingents issus des anciennes colonies françaises. Ceci est une réaction des Mouvements panafricanistes et progressistes burkinabé en Allemagne à ce sujet.

    « 14 sous préfets de la France à la tête des pays les plus pauvres et les plus corrompus de la planète (Burkina, Mali, Sénégal, Congo RDC, Cameroun, Madagascar, Niger, République centrafricaine, Gabon, Mauritanie, Bénin, Togo et Tchad), se bousculeront pour être auprès de leur maître Sarkozy, qui leur rappelait il y a trois ans a Dakar, qu’ ils n étaient pas "entrés dans l’histoire" pour fêter leurs " indépendances. "

    Certes, que nos chefs d’Etat aillent recevoir des ordres de l’Elysée est une longue tradition qui n’est pas prête de disparaître tant que nos leaders seront choisis et protégés par la France mais

    il est vraiment honteux pour ces dirigeants sans fierté de brader ainsi l’héritage de nos pères, qui ont lutté et perdu leur vies pour acquérir ces indépendances.

    Même s il est vrai que les marionnettes actuelles ne profitent que des fruits de la lutte des véritables Panafricanistes tels que Kwame Nkrumah, Sekou Touré, Patrice Lumumba, Moumié, Cabral, Thomas Sankara etc., ils doivent au moins respecter leurs peuples et avoir le courage de dire non à cette mascarade nauséabonde.

    Les commémorations des 50 ans d’indépendance ont déjà commencé dans certains pays Africains comme le Sénégal, Sarkozy n y était pas et ne le sera ni au Burkina Faso, ni au Togo, ni dans aucun pays africain ; pourtant, nos valets de présidents sont très heureux de savoir que leurs noms figurent sur le carnet d’audience du président (néo) colonisateur ; alors ils se bousculeront pour prendre la photo près de celui qui exige qu’ on enseigne "les aspects positifs de la colonisation" dans les écoles françaises , confortant ainsi ce rapport Colon-colonisé du 21e siècle qui se fait toujours voir quand il s’agit d’une visite officielle d’un président français ou européen dans les pays africains. Les populations sont mobilisées malgré elles, les voies sont interdites aux usagers habituels, les écoles, universités...sont fermées sans oublier le coût économique que le pays doit supporter après des journées déclarées à cette fameuse occasion, chômées et payées tandis que nos chefs ne sont reçus que par des subalternes.

    D’ailleurs, le fait pour le chef d’Etat Français de ne pas venir commémorer les indépendances en Afrique et attendre que ses homologue fassent le déplacement à Paris veux dire une chose :

    l’Afrique n’a que des obligations envers la France : alors de quelle indépendance parle-t-on ?

    Que vont-ils fêter ?

    Après 50 années de soit disant indépendance malgré les différentes potentialités que l’Afrique possède, qui fait de lui « normalement » le continent le plus riche au monde, nos enfants meurent de faim et malnutritions, une minorité de la population africaine a accès à l’eau potable, les jeunes du continent meurent dans la mer parce qu’ils fuient les guerres et la misère pour une Europe qui leur est de plus en plus hostile, les enfants, femmes et hommes meurent de toutes sortes de maladies faute de prévention et d’un système de santé fiable, les systèmes d’éducation et monétaire restent coloniaux.

    Nous rappelons à ces dirigeants que l’indépendance politique ne fonctionnera jamais sans la souveraineté monétaire alors que le franc CFA qui lie la France a ces pays est une monnaie coloniale qui à travers des accords flous avec la Banque de France dessert les Africains au lieu de les servir. Plus de 60% du PIB des pays de la zone Franc sont versés dans un compte en France appelé compte d’opération censé garantir la stabilité du franc CFA : ceci est rien d’autre qu’une fuite de capitaux.

    A quoi ca sert de faire défiler cette fois-ci les armées Africaines à Paris lorsqu’ on sait que bien qu’ elles se soient battues pour libérer l Europe du Nazisme, De Gaulle les a écartées du défilé des vainqueurs, estimant que ce devoir revenait aux seuls Français et les a, en guise de remerciement, fait massacrer à THIAROYE comme tout le monde le sait ?

    Ces pays francophones n’ ont pas été les seuls à se libérer du joug colonial, ca a été le cas pour le VIETNAM, l’ ALGERIE , le MAROC, etc..., mais il ne viendra JAMAIS à l’ idée des Français d inviter ces Etats-là à une commémoration à Paris.

    Nous rappelons à ces dirigeants que la commémoration du soit disant cinquantenaire des indépendance doit être un cadre de réflexion et s’inscrire dans les perspectives de la renaissance africaine et bien sûr l’exigence d’excuses et de réparations pour l’Afrique et non des fêtes grandioses pour gaspiller les deniers publics.

    Nous, mouvements panafricanistes et progressistes, la diaspora Burkinabe en Allemagne, appelons les 14 chefs d’Etats africains concernés, à plus de responsabilité, de conscience et d’oeuvrer pour une vraie autonomie de nos pays.

    Liens Pertinents
    Maintien de la Paix
    Commerce
    Afrique et Europe
    Flux de Capitaux
    Développement Durable
    Conflit
    Finance
    Nous leurs demandons de décliner cette commémoration comme l’a fait courageusement le président ivoirien Laurent Gbagbo

    Nous pensons que c’est enfin l’occasion donnée à nos députés, eux qui sont grassement payés à ne rien faire ou à cautionner les tripatouillages de constitutions, d’entrer dans l’histoire par la grande porte en empêchant ce pèlerinage aussi inutile qu’humiliant que feront nos chefs d’Etats en nos noms.

    Pour terminer, nous lançons un appel à la jeunesse, aux intellectuels, aux dignes fils du continent, à s’investir pour la libération totale du continent et pour la renaissance africaine.

    Cette renaissance a un prix que personne ne payera à notre place

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