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Tronçon Pont Kadiogo-Lycée Bethesta : Lever l’inquiétude de la saison des pluies

Publié le vendredi 26 mars 2010 à 02h43min

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Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement (MID), Seydou Kaboré, a effectué une visite des travaux de construction et de bitumage du lot N°1 de l’interconnexion des routes nationales RN1/RN4 (le tronçon de la RN1 du Pont Kadiogo au Lycée Bethesta), le jeudi 25 mars 2010. Ouvrages d’art (Pont Kadiogo, Pont de Boulmiougou), entrée de l’échangeur de l’Ouest et caniveaux sont les infrastructures principalement visitées en raison de l’urgence de leur mise en œuvre avant le début de la saison des pluies.

7, 316 km. C’est la longueur totale du tronçon du lot N°1 de l’interconnexion des routes RN1 et RN4 (allant précisément du Pont Kadiogo au lycée Bethesta), à reconstruire et à bitumer comprenant, entre autres, des voies principales munies de chaussée, terre-plein central (TPC), pistes cyclables et trottoirs ainsi que des bretelles comprenant chaussée et accotements. C’est ce chantier confié au groupement d’entreprises Kara Establishment/ SACBA-TP s.a., que le ministre des Infrastructures et du Désenclavement (MID), Seydou Kaboré, a visité le jeudi 25 mars dernier.

Ouvrages d’art (Pont Kadiogo, Pont de Boulmiougou), caniveaux, entrée de l’échangeur de l’Ouest, devanture du marché de Gounghin sont, entre autres, les points sur lesquels s’est attardé le ministre. « C’est un chantier très animé et très actif avec toutes les équipes en place que ce soient l’entreprise, la mission de contrôle ou les autres partenaires. Mais il est aussi assez complexe parce qu’il se déroule en milieu urbain. La volonté et l’engagement que j’ai constaté de part et d’autre sont réconfortants pour la suite », a souligné Seydou Kaboré.

Les difficultés relevées par le premier responsable du département des Infrastructures et du Désenclavement, ont deux volets : d’une part, les ouvrages d’art qui nécessitent des validations techniques avant leur mise en œuvre et, d’autre part, les caniveaux qui traversent une bonne partie de la ville de Ouagadougou que nous devons réaliser en satisfaisant les besoins de la route et en tenant compte des préoccupations de populations. La réalisation des conduits d’évacuation des eaux a été également ralentie par la présence sous terre d’anciens réseaux de concessionnaires (ONEA, SONABEL, ONATEL) et qui sont en train d’être déplacés. Leurs travaux sont prévus pour finir d’ici deux semaines.

Selon Kakpo Hémianon, le chef de la mission de contrôle, orchestrée par le groupement de bureaux GIC-Mali/ AACE/ Le BICI, le taux d’exécution général est à environ 12 % après 3 mois de travaux et a été possible grâce à un délai court de mobilisation notamment du matériel. Cela est de bon augure pour la mise en œuvre qui doit se faire avant la saison des pluies. A en croire le directeur général de SACBA-TP (entreprise membre du groupement qui a en charge l’exécution du chantier), Boubakary Ouédraogo, finir dans les délais est un défi qu’ils entendent relever.

Le ministre Seydou Kaboré se veut confiant pour la suite : « D’ici deux semaines en principe, on ne doit plus rencontrer de difficultés et ça va faciliter la mise en œuvre des ouvrages d’art et des caniveaux. Nous devons pouvoir les réaliser avant que la saison des pluies ne s’installe. » Aussi a t-il invité les différentes parties à travailler dans la complémentarité, afin de livrer la route dans les délais prévus de mars 2011.

Hyacinthe Sanou

L’Observateur Paalga

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