« C’est à la demande des chefs d’entreprises, du Mouvement des entreprises françaises (Medef), du Conseil international des investisseurs français en Afrique (Cian) et de la chambre de commerce de Paris que nous sommes revenus ici afin de fournir plus d’informations sur Africallia », explique Gaspard Ouédraogo, président du comité de pilotage du Forum, prévu les 20 et 21 mai à Ouagadougou. Organisée le 18 mars dans un hôtel du 8e arrondissement de la capitale française, la rencontre qui s’est déroulée au cours d’un déjeuner a réuni un public acquis à la cause du Burkina. D’où les florilèges d’éloges égrenés à l’endroit du Pays des hommes intègres, décrit comme « fiable », « dynamique » et qui « s’affirme comme un pays émergent ».

A un mois de la date de clôture des inscriptions le 23 avril, « il est plus que probable que le chiffre de 300 entreprises attendues sera largement dépassé. Nous serons amenés dans doute à faire des aménagements nécessaires pour tenir compte de cette forte demande que nous enregistrons d’Espagne, de France, de Belgique, du Canada, et bien sûr des pays membres de l’Uemoa » confie le coordonnateur du Forum, Boubacar Traoré. L’objectif d’Africallia est de mettre en contact des chefs d’entreprises du monde entier à travers des rendez-vous établis à partir des demandes des participants inscrits. « Celui qui s’est acquitté des droits d’inscription saura en arrivant à Ouagadougou qui sont ses partenaires et quand il pourra les rencontrer », précise Boubacar Traoré

Joachim Vokouma
Lefaso.net