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Pourquoi Salif Diallo revient ?

Publié le mercredi 17 mars 2010 à 02h45min

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Le bureau politique du CDP a levé, à contre cœur, la sanction qui frappait " le camarade Salif Diallo " depuis juillet 2009. Le texte de l’autocritique a été remis aux instances du parti en décembre dernier. Il a fallu deux mois pour l’examiner et décider, sous l’exhortation du grand patron, Blaise Compaoré.

La décision de lever la sanction elle-même n’a pas surpris. Elle était inscrite dans l’ordre des choses depuis que, sous l’instigation du président Blaise Compaoré lui-même, Salif Diallo s’était soumis à la contrition que lui exigeaient ses camarades de parti. Il fallait convoquer les instances habilitées pour entériner la décision. Mais cela n’explique pas les conditions de la levée des sanctions.

Premier point important, elle survient au moment où véritablement "le laboratoire" commis à la révision de l’article 37 est totalement dans l’impasse. Ses animateurs n’ont trouvé ni justifications solides ni méthodes sans risque pour opérer la suppression de la limitation des mandats présidentiels à deux consécutifs, dans notre pays. Parce que même si la constitution ne s’y oppose pas, la tradition, la pratique et surtout la jurisprudence de la recommandation du "Collège de sages", en août 1999, l’interdisent définitivement dans notre pays.

Il y a des consensus sociaux qui valent normes juridiques. En la matière, il est désormais consacré que la révision de la constitution qui supprimerait la limitation des mandats présidentiels est porteuse de troubles graves à la paix sociale. Les juridismes qui voudraient que la constitution n’interdise pas un tel projet se heurtent à la conclusion du Collège de sages qui rappelle le précédent de 1997 : "Sa révision (en 1997) quoique conforme à l’article 164, alinéa 3 de la constitution touche à un point capital pour notre jeune démocratie : le principe de l’alternance politique rendu obligatoire par le texte constitutionnel de 1991".

Dans ce passage, l’alternance est considérée comme un "point capital" et "obligatoire". Il s’en dégage qu’une révision constitutionnelle qui pourrait amoindrir les chances de survenue de "l’alternance obligatoire" n’est pas conforme à la constitution de 1991.
Ensuite il y a "le temps" du moment qui ne s’y prête plus. Les régimes à vie sont passés de mode. La communauté internationale ne peut pas, comme elle le fait actuellement, se mobiliser pour enrayer les pouvoirs anticonstitutionnels et tolérer en même temps les tripatouillages constitutionnels qui sont un visage légal du coup d’Etat. Ce tripatouillage est encore plus difficile à conduire dans le pays du docteur "es facilitation" des crises politiques.

Le projet de révision de l’article 37 est donc dans l’impasse. Il s’est particulièrement compliqué depuis la publication du point de vue de l’Eglise catholique sur la question, après sa conférence épiscopale tenue à Fada NGourma, du 15 au 21 février 2010. Les évêques du Burkina qui ne sont pas opposés par principe à la révision constitutionnelle édictent les conditions qui doivent la présider : "A un niveau constitutionnel, tout changement doit viser le bien commun et non les avantages de groupes particuliers ; la justice sociale est à ce prix (…) Il y a lieu donc de se poser la question à qui profiterait un retour en arrière en amendant de nouveau l’article 37 pour y faire sauter la limitation des mandats présidentiels consécutifs.

Cela garantirait-il la paix sociale, ou nous conduirait-il devant les mêmes turbulences ? Surtout quand on sait que beaucoup de dossiers pendants de l’époque, notamment les crimes économiques n’ont toujours pas trouvé de solutions".
Blaise Compaoré est suffisamment avisé pour comprendre qu’il ne lui servirait à rien de s’entêter. N’ayant pas réussi son entrée en politique, au plus haut niveau de l’Etat, ce serait un drame personnel, s’il devait rater aussi sa sortie.

Les forces au sein du CDP

Depuis un certain temps, le président Blaise Compaoré, selon une source bien informée, aurait procédé à un sondage discret sur la représentativité réelle des premiers responsables du CDP au sein des sections du parti dans les 45 provinces du pays. Selon les résultats de ce sondage, Salif Diallo arriverait en tête dans 27 sections. Roch Marc Christian Kaboré arrive en tête dans 5 sections, François Compaoré dans 5 sections et Simon Compaoré dans seulement un arrondissement de Ouagadougou. Si on additionne les sections de Roch et de François, ça ne fait même pas la moitié du score de Salif Diallo.

Le président Blaise Compaoré aurait, dit-on, remis ces résultats à la délégation du parti qui voulait qu’on fasse traîner encore la levée des sanctions contre Salif Diallo. Il aurait ajouté ceci à la délégation : "Moi-même, je n’ai pas fait mieux que Salif", tout en se gardant de remettre le texte du sondage qui le concernait.
Dans la perspective de la présidentielle de 2010, il s’imposait donc de réhabiliter Salif Diallo. La structure dirigeante actuelle du CDP ne peut pas lui garantir un succès électoral qui justifierait des modifications constitutionnelles qui préservent ses intérêts et son avenir politique.

Retour aux propositions de Salif Diallo

La voie de la révision de l’article 37 est maintenant sans issue. C’était l’alternative contre les propositions de Salif Diallo. Il est devenu clair qu’elle est impossible à mener, sans aboutir à une grave menace à la paix sociale dans le pays. Sans un consensus interne large, le projet serait invalidé par la communauté internationale. Le pays du médiateur pourrait donc s’embraser et mettre Balise Compaoré dans la situation inconfortable de Aïchatou Hindaoudou, ancienne ministre des Affaires étrangères du Niger, qui après avoir conduit les missions de la CEDEAO au Togo pour contraindre Faure Gnassingbé à rétablir la légalité constitutionnelle, s’est retrouvée à devoir expliquer et défendre le coup d’Etat constitutionnel de Tandja.

Ensuite les dirigeants actuels du CDP ne sont pas suffisamment crédibles pour aider le président à affronter une bourrasque sociale. Ils ne sont pas populaires au sein de leur propre parti et certains se sont décrédibilisés dans la gestion de l’affaire Salif Diallo et dans la conduite du projet de révision de l’article 37.

Il ne restait plus dès lors que l’alternative politique exposée par Salif Diallo en juillet 2009. C’est un projet de refondation de la démocratie burkinabè qui se ferait cette fois, sur un large consensus, notamment le dialogue politique promis au lendemain de la crise de Sapouy, mais qui ne s’est jamais concrétisé, le partage effectif du pouvoir d’Etat et le solutionnement définitif de l’hypothèque "Blaise Compaoré" sur la gouvernance du Burkina Faso.

Quelle posture pour cette rédemption ?

Maintenant que les sanctions sont levées, on s’attend naturellement que Salif Diallo réintègre les instances du parti et qu’il se retrouve à une position au sein du gouvernement qui lui permette de mettre en musique la refondation de la démocratie burkinabè telle qu’il l’a prônée dans son interview à L’Observateur Paalga en juillet dernier. Il s’agit dans un premier temps de reporter la présidentielle, de mettre à plat les institutions actuelles et de redessiner une Ve république dans le consensus. Pour conduire une telle œuvre, quel poste peut-il occuper ?
En homme politique, il voudra d’abord maîtriser l’appareil politique, notamment celui du CDP, dans lequel il est resté très populaire malgré sa traversée du désert.

Il est possible donc de penser à un congrès extraordinaire du parti qui endossera sa refondation. Ensuite viendra la gestion de l’exécutif. Instruit par le précédent Yonli Paramanga, il est fort à parier que Salif Diallo voudra faire les choses maintenant par lui-même. Surtout que le challenge en vaut parfaitement la peine. Il y a des moments où l’histoire ouvre des opportunités inédites ; il appartient à ceux qui sont en situation de les réussir ou de les trahir. La donne actuelle autorise des perspectives prometteuses pour notre démocratie. Il n’est pas évident que si d’aventure, cette occasion devait être ratée, que nous fassions l’économie d’un coup d’Etat "pour la restauration de la démocratie" au Burkina Faso.


Les rumeurs du palais

Une délégation des préparateurs de la présidentielle de 2010 serait, dit-on, allée voir le président Blaise Compaoré pour lui exposer les détails des commandes des gadgets pour la campagne. Après avoir longuement exposé, Blaise aurait eu cette réaction qui a refroidi leurs nerfs, pour reprendre l’expression moaga (maagbe guina) : " En avez-vous convenu avec Salif Diallo ? " Silence de cimetière dans l’assistance. La délégation serait repartie sans savoir comment elle est sortie du bureau présidentiel. Pourtant, elle avait passé le " filtre " du frangin. Les précurseurs qui étaient déjà en prospection dans les pays asiatiques ont été contraints de regagner le bercail. Adieu bénéfices et ristournes mirobolants.

Par Newton Ahmed Barry

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 17 mars 2010 à 05:43, par EVARISTE ARMAND KERE En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    SALIF DIALLO EST UN MONSIEUR QUI FORCE LE RESPECT.IL SOUFFRE ET IL SOUFFRIRA TOUJOUR D’AVOIR RAISON AVANT LA DATE.CE,PAR CE QU’EN MATIERE D’IDEE IL A TOUJOUR EU UNE LONGUEUR D’AVANCE SUR CES COLLEGUES ET AMIS DU CDP.POUR COMPRENDRE CE MONSIEUR,IL NE FAUT SURTOUT PAS RAISONNER SUR LE COURT TERME OU SEULEMENT LE MOYEN TERME CAR C’EST UN HOMME DE COMBAT QUI EST ALLE A PRESQUE TOUTES LES ECOLES POLITIQUES DONC A CE TITRE,IL A LA FACULTE D’ANTICIPER LES CHOSES AU CONTRAIRE DE BON NOMBRE DE CES COLLEGUES.JE N’ETAIS A PRIORI PAS UN DE CES FANS MAIS J’AVOUE QU’A UN CERTAIN MOMENT DONNE J’AI COMMENCE A LE RESPECTER A CAUSE DE LA PERTINENCE DE CERTAINES DE CES IDEES.JE M’ETAIS DIS MEME Q’AVEC CE MONSIEUR A CES COTES,BLAISE COMPAORE POUVAIT DORMIR TRANQUILLE.MAIS JE M’ETAIS DIS AUSSI QU’IL AURA FORT A FAIRE AVEC SES AMIS QUI NE LE COMPRENDRONS PAS DE SI TOT.BRAVO DONC A SON PATRON QUI EN BON ANALYSTE POLITIQUE ET AYANT BIEN COMPRI LE MANEGE, NE L’A PAS ENTERRE DE SI TOT.BON VENT DONC PETIT "YADGA" AU CAS OU CE QUE N.A.BARRY A DIT SE VERIFFIRAI.

    EVARISTE KERE (NEW YORK)

    • Le 18 mars 2010 à 03:40, par Hess En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

      Alors Blaise aurait choisit Salif au détriment de François et acolytes ? Sic ! Car on nous avait laissé croire que le fond du problème Salif se trouve à ce niveau. Rivalité entre Salif et François le frère du Président qui est soutenu par tout l’appareil dirigeant du CDP en commençant par Roch. On a vu l’unanimité des salves contre Salif en juillet dernier…

      Je demeure convaincu que si Salif est aussi fort comme on le prétend, il devrait simplement se présenter à présidentielle de 2010. Si le Président sortant a vraiment dit : "Moi-même, je n’ai pas fait mieux que Salif." La ball est dans le camp de Salif car il n’y a pas de raisons pour continuer à être au service de quelqu’un qui est loin d’avoir sa popularité. Ce sera la preuve qu’il a réellement la puissance que l’on lui prête. Tout le reste n’est que spéculation ! En mooré on dira : "ya fousse taaban n’wanb yiu " Traduction "C’est se flatter pour manger des éphémères".

      Somme toute sa proposition de monarchie est pire que la révision de l’article 37. Ne nous leurrons pas.

      Hess

    • Le 19 mars 2010 à 01:48, par BADO En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

      EN RAPPEL, SALIF A AUSSI DECLARE " ...ISRAEL EST LE SEUL PAYS, QUI VIOL IMPUNEMENT LES RESOLUTIONS DE L’ONU..." OU ENCORE " ...LE HAMAS EST LE DIGNE REPRESENTANT DU PEUPLE PALESTINIEN...". ENTRE AUTRES.

      VOILA QUI A LE MERITE D’ETRE UNE OPINION CLAIRE. CHACUN SAIT DESORMAIS CE QUE SERA LA DIRECTION DES RELATIONS INTERNATIONALES, DANS UN EVENTUEL BURKINA DE SALIF DIALLO...

      MERCI !

  • Le 17 mars 2010 à 09:49 En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    Non seulement on est pas d’accord pour la modification de l’article 37 mais aussi on n’est pas d’accord que le burkina devienne un royaume où Blaise sera le roi. Nous on ne veut que l’alternance !!! Que Blaise s’en aille avec tout son entourage : Salif, Rock, Simon, François, Mahama etc.... On en a marre maintenant.......

  • Le 17 mars 2010 à 10:11, par boudwarba En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    Je suis d’avis avec vous qu’il faut essayer avec Salif DIALLO ses propositions de modification. Je l’ai toujours soutenu car il sais quel monstre il a fait et que proposer pour le dompter.
    Actuellement le retour en démocratie véritable suppose que rien ne menace, à défaut de ses Amis, au moins sa Famille et Blaise COMPAORE lui même.
    Salif sait que sans cette réorganisation, ce changement complet de régime nous évoluons vers le non état, la transformation du Burkina entier en un patrimoine familliale comme du temps de Léopolville pour le Congo ou même de la France des Roi où l’un d’eux ne s’est pas géné pour déclarer : "l’Etat c’est moi".
    Bon vent aux propositions de Salif si celà peut nous préserver de la dictature et restaurer une gouvernance dans ce pays même si ça sera la monarchie constitutionnelle.

  • Le 17 mars 2010 à 10:11 En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    Il revient parce que le boss a pu mesurer la nullité de tous les autres. C’est pourtant pas compliqué.

  • Le 17 mars 2010 à 10:49, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    ’’Depuis un certain temps, le président Blaise Compaoré, selon une source bien informée, aurait procédé à un sondage discret sur la représentativité réelle des premiers responsables du CDP au sein des sections du parti dans les 45 provinces du pays’’.

    - Voilà pourquoi moi j’aime M. Blaise COMAPORÉ. Il met les gens devant le fait accompli ! Il vous laisse raconter les ragots, faire les commérages et il vous fait ’’GNAK DANS LE BAC’’.

    - Salif DIALLO a dit de dissoudre l’AN et il savait pourquoi. C’est parce que 98% des députés actuels ne pèsent pas plus lourd qu’une plume d’oiseau dans leurs fiefs électoraux face à leurs électortats.

    Il a suggéré de dissoudre l’AN et que chaque député retourne devant son électorat pour faire ses preuves pour revenir à l’AN par la grande porte s’il est réélu. Autrement dit, il reste à la maison et se contente du titre ’’d’ancien député’’ et c’est au moins reconfortant.

    Les dirigeants du CDP, tous aussi députés pour la plupart, ne parlent pas de cette proposition bien que c’est celle-là qui les préoccupent, mais ils mettent avant le fait que Salif a dénoncé le patrimonialisme du pouvoir. Mais celà est aussi vrai messieurs les excellences ! Que proposez-vous de concret en dehors de crier sur tous les toits des injures contre SD comme on n’en a vu ici ??

    - Vos avez maintenant les queues entre les pattes !!!

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 17 mars 2010 à 16:52, par Hamane En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

      Koro, je pense que on n’a pas besoin d’un sondage pour savoir que "98% des députés actuels ne pèsent pas plus lourd qu’une plume d’oiseau dans leurs fiefs électoraux face à leurs électortats". cela est plus qu’une évidence. comment devient-on deputé CDP ? comment se passent les primaires au sein du CDP. Comme avec le président du faso, ils trichent ensemble pour tout gagner, alors ils n’ont appris qu’à tricher. lors des primaires ils trichent aussi. Si le président aussi veut réellement des gens qui pèsent, il risque de perdre son pouvoir car ceux qui pèsent lui diront la vérité. De 2 choses l’une : soit le président se laisse entourer par des "poids plumes" qui se contentent de là ou il les placent, qui l’aident à tout réviser, soit il se fait entourer par des poids lourds, qui vont refuser de réviser l’article 37. l’actuel parti au pouvoir au faso, c’est un monde de comédiens. chacun autoproclame son poids en faisant croire qu’il pèse or le président lui même ne pèse pas. je ne vois pas qui peut peser dans leur système. prouver qu’on pèse c’est laisser l’opposition organiser les élections en les nommant à la tête de la CENI et CSC, etc. ou des gens très indépendants. Defi que je lance à ceux qui pèse.

    • Le 18 mars 2010 à 04:09, par Hess En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

      Je retrouve enfin le vrai Yamyélé ! Celui que j’avais connu sur ce forum il y a deux ans environ. Un deçu des ABC qui espèrait une reprise quelconque. A l’époque il n’était pas "Kôro".
      Depuis quelques jours, je vois que l’espoir ou l’espérance d’être repris reste vivace(des appels de pied par-ci par-là). Ce qui contraste avec ce que l’on m’avait rapporté entre temps de "Kôro Yamyélé".

      Celui que vous aimez est la base de tout le problème sinon le problème. Mais vous et d’autres préfériez vous en prendre aux valets et autres groupuscules qui se battent tout autour. C’est de l’opportunisme hélas !

      Hess

  • Le 17 mars 2010 à 13:11, par Essoff En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    C’est trop fort !!!!!je suis avec toi Salif !!!!!!!t’es un vrai homme politique !!!! t’es vraiment le seul homme fort du parti meme si je n’aime le cdp !!!!!!!!!!bon vent à toi !

  • Le 17 mars 2010 à 16:08, par Poulo En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    Eh les journalistes !!!

    Quelqu’un a dit que les Burkinabè sont des affabulateurs ; il savait de quoi il parlait. En la matière Newton Ahmed Barry est un bon Burkinabè. Je regrette seulement qu’il perde son temps dans le journalisme au lieu d’embrasser une carrière de cinéaste, ou tout au moins de scénariste, qui sera à coup sur, fructueuse...

  • Le 17 mars 2010 à 17:36, par Dayi En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    Il revient parce que c’est un homme d’Etat. C’est pas un
    petit politicard de quartier qui ne vit que pour assurer sa réelection en jouant la roublardise et en mentant
    .

  • Le 17 mars 2010 à 19:50, par Passek widbo En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    Salif certe revient mais c’était previsible car le CDP cherche coute que coute à se maintenir son BOSS au pouvoir et essaye toutes les formules mathematiques pour ne pas dire magiques pour rester. 2015 est un vrai enjeux politique et si la formule du fils du Yatenga est l’abracadabra qui fera la réussite de son chef mieux vaut tard que jamais. Seulement cette solution est envisageable seulement au sein du mega parti par ce que pour l’ensemble des Burkinabé c’est d’une vraie et réelle alternance qu’ils ont besoin et non d’un tripatouillage ou d’un reajustement à l’enseigne d’une mascarade electorale. Le tripatouillage de la constitution ne regarde pas seulement l’article 37 mais l’ensemble des ses articles sur la vie repubblicaine de notre nation. Installer une monarchie au BF requiert d’une revision totale ou partielle de la constitution et en 2015 ce sera purement et simplement consideré comme un coup d’Etat diplomatique. Je signe et je persiste que Blaise Compaoré Docteur Honoris Cosa et spécialiste en facilitation des crises sous régionales doit chercher à sortir par la grande porte et non la plus petite qui puisse exister : celle d’une éventuelle facilitation de ses paires. CDP arrétez d’harceler le Président et trouvez vous un leader digne de son nom pour préparer l’après Compaoré.

  • Le 18 mars 2010 à 02:20 En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    Les ancetres de la personne qui disait que les Burkinabe sont des affabulateurs nous ont chante des decennies que nous sonnes des Gaulois d’origines.Qui est plus affabulateur que qui ?Tu es stupide comme cette personne.Leave our Newton Barry in peace...F.U.

  • Le 18 mars 2010 à 02:54, par un burkinabe au canada En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    excellence monsieur le president , je pense qu on n a pas besoin de faire un tel sondage pour savoir que salif est trop fort au sein du CDP , meme ceux qui ne sont pas du cdp savent que salif etait fort , je sais de quoi je parle , je ne suis contre rien , ni contre personne , moi meme je suis militant du cdp depuis lontemps nous savons qui est qui dans ce parti , quand je vois des personnes du bureau national politique pralant de la sorte sur l affaire salif diallo j avais honte , car je sais qui est salif , ( meme si tu ne sais pas d ou t’ en va n oublie pas d ’ou tu viens ) , salif reste l homme fort du CDP, et tous le savent ......merci de meme pour ce sondage qui va permettre a beaucoup de se taire pour de bon , car meme dans leur propre village , salif sera le plus populaire ......reconnaissons a ce homme ce qu il vaut !!!

  • Le 18 mars 2010 à 05:37, par Ibrahim ZONGO En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    LES PROPOSITIONS DE SALIF DIALLO SONT DANGEREUSES POUR LE PAYS !

    Il faut bien lire entre les lignes l’interview que Salif DIALLO a accordée à l’Observateur PAALGA. Salif DIALLO ne cherche qu’une chose : repositionner Blaise COMPAORE. C’est à dire : chambouler l’échiquier politique pour finalement nous faire le coup de non rétroactivité, d’il y a une douzaine d’années.

    - On dissout l’Assemblée Nationale
    - On repousse les élections présidentielles du 21 Novembre 2010
    - On fait une rélecture de la constitution
    - On forme un gouvernement de large rassemblement incluant l’opposition (avec qui à la tête, vous avez deviné)

    Qui dit nouveaux textes, dit nouveaux mandats. Du pain beni pour Blaise COMPAORE.

    En fait Salif DIALLO sait qu’il n’est rien sans Blaise COMPAORE, tout comme ces Christian ROCK, Simon COMPAORE et conçorts d’ailleurs. Les propositions de Salif DIALLO et celles visant la modification de l’article 37 de la constitution vont toutes dans le même sens : MAINTENIR BLAISE COMPAORE A LA TETE DE L’ETAT APRES 2015.

    On voit des gens qui s’élèvent contre la révision de l’article 37 mais qui en même temps sont d’accord avec les propositions de Salif DIALLO. Ces personnes là, n’ont encore pas compris toute la subtilité qui se cache derrière et connaissent mal l’homme politique qu’il est. Elles sont séduites seulement par le fait que l’échiquier politique actuel va être bouleversé mais qu’elles ne se fassent pas d’illusions : les mêmes hommes vont revenir et le même système va continuer.

    C’est pourquoi je suis d’avis qu’il ne faut rien changer actuellement ni de la constitution, ni du système actuel (présidentiel ou semi-présidentiel selon les écoles de pensée). Il faut tout simplement accompagner Blaise COMPAORE à partir définitivement en 2015 et à permettre l’alternance (que le président d’après 2015 soit du CDP actuel ou de l’opposition).

    Merci à vous !

    Ibrahim ZONGO

  • Le 5 juillet 2010 à 15:01 En réponse à : Pourquoi Salif Diallo revient ?

    Salif revient pour pousser le CDP dans l’erreur en voulant maintenir le président. C’est bien une sorte de vengeance si le CDP passe à côté. Il diras en ce moment que ...

    Le peuple ne se laissera pas faire !

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