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NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

Publié le mardi 16 mars 2010 à 01h43min

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Le 10 mars dernier, le Conseil des ministres a pris la sage décision de retirer les deux sociétés stratégiques que sont l’ONEA et la Sonabel de la liste des entreprises à privatiser. Voilà une décision lucide et qui, malheureusement, n’a pas été accueillie comme il le fallait. Les contempteurs du gouvernement sont restés prostrés dans un silence qui appelle deux observations.

La décision est-elle aussi électoraliste que cela au point qu’aucun opposant n’ait voulu féliciter le gouvernement ? Pour les politiciens, on peut comprendre cette réserve au regard d’un calendrier électoral qui va s’accélérer bientôt en vue de la présidentielle. Dans ce contexte, on feint d’ignorer les bons points de l’adversaire et c’est de bonne guerre.

La seconde observation, et c’est le plus criard des constats, est l’aphonie des syndicats sur cette question. Cette décision de retrait de la société des eaux et de celle de l’électricité, en cette période de vie chère, est en fait une de leurs revendications sociales principales depuis 1990, au début des années de PAS. Ce retrait est finalement une victoire des syndicalistes qui ont battu le pavé de Ouagadougou chaque fois que de besoin pour dire non aux privatisations sauvages. Une vingtaine d’années plus tard, le gouvernement semble avoir tiré leçon des errements des institutions de Bretton Woods.

Ces dernières, moyennant quelques soutiens financiers qui consistaient au renflouement des caisses de l’Etat, en panne d’argent frais, le délestaient des principales entreprises publiques qui lui permettaient d’assurer le maintien d’une certaine activité économique. Les temps ont changé et la Banque mondiale a eu le temps de faire son mea culpa sur l’application trop stricte des PAS qui ont plongé de nombreux pays dans des crises sociales. Certains pays comme le Burkina ont pu réajuster le management de leurs sociétés d’Etat. Car finalement, tout est question de bonne gestion, de bonne gouvernance. C’est cette principale raison qui a conduit le gouvernement burkinabè à retirer les deux nationales de l’eau et de l’électricité, de la liste des entreprises privatisables.

Leur gestion mise sous surveillance depuis quelques années a finalement porté fruits. L’ONEA a multiplié les nouveaux branchements, disponibilisant ainsi la ressource eau à travers des investissements lourds à Ziga. La Sonabel, malgré la crise énergétique mondiale, est l’une des mieux gérées de la sous-région, même si les ménages et les entreprises trouvent toujours le kilowatt/heure parmi les plus chers de la sous-région. L’Etat a par ailleurs tiré leçon des catastrophes induites par des privatisations dans la sous-région et ailleurs en Afrique. Le défi, désormais pour ces deux sociétés est d’assurer la continuité du service public partout et à un prix acceptable. C’est le critère le plus important aux yeux des populations, la gestion des prix relevant de la péréquation, elle même tributaire de la puissance publique.

Il faut dire qu’en matière d’électricité, aussi bien les ménages que les entreprises sont demandeurs d’une baisse significative des prix. Il faudrait pour cela patienter sans doute encore quelques années, avec l’interconnexion des réseaux électriques de la sous-région. En attendant, il faut saluer le fait que ces deux entreprises restent dans le giron de l’Etat qui a décidé de les assujettir à une gestion de type privé assortie d’un contrat de performance.

Par Abdoulaye TAO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 16 mars 2010 à 03:25 En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Tao, de grace, ne te trompe pas de journal. Ca c’est pas zidwaya, ehien. Est-ce que rteste froid par rapport a une decision gouvernementale c’est etre un contempteur du gouvernmement ? Et d’ailleurs pourquoi feliciter un gouvernment qui a tout vendu a eux meme s surtout dans c epays ? ce n’est pas trp tot de comprendre. Les gens ne sont pas naifs pour les feliciter.

  • Le 16 mars 2010 à 07:22, par Tapsoba En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    C était la moindre des choses que l Etat puisse faire.L on ne peut pas comprendre que les pays industrialisés nationalisent leurs entreprises moribondes à tour de bras et en même temps nous imposer des privatisations sauvages.Comme quoi,le capitalisme connait ses limites.Mais dans les cas de l ONEA et de la SONABEL,il y a quand même un bémol,à moins que bonnes gens m éclairent la lanterne.

    En effet,lorsqu on dit :« Le conseil au vu des résultats de la SONABEL et de l ONEA a décidé de les assujettir à une gestion de type privé assortie d un contrat de performance » ,c est on ne peut plus flou.

  • Le 16 mars 2010 à 09:08 En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    En effet, venant du gouvernement actuel, je suis surpris par la sagesse de leurs décisions.
    Bravo !

  • Le 16 mars 2010 à 09:16 En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Après avoir commis les plus grosses bêtises en bazardant l’ONATEL. Il semble avoir compris. Je veux parler du gouvernement.
    Mais attention ! Quant on a faire à un gouvernement caméléon, il faut éviter de devance l’iguane dans l’eau. Surtout quand les gouvernants ont des difficultés au niveau des inscriptions pour l’élection présidentielle de novembre 2010. Le Burkina a opté pour le libéralisme économique. Pourquoi recule-t-il actuellement.
    Monsieur le journaliste, n’allez pas trop rapidement dans vos analyses

  • Le 16 mars 2010 à 09:32, par Kôrô Yamyélé En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    NON !!! Je ne suis pas d’accord !!! On ne peut pas privatiser les autres sociétés et laisser ces deux-là. Il faut les privatiser aussi !!

    Surtout la SONABEl qui ne fait que piller les citoyens et griller leurs appareils Par des coupures intempestives !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 mars 2010 à 11:14, par Père Paul Béré (Jésuite) En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Monsieur Tao, je vous félicite pour votre article. Vous avez "vu juste" et contré la propention à la négativité. Les syndicats ameutent ciel et terre, quand ils sont lésés dans leurs droits, pour que l’on crie avec eux "justice !". C’est justice aussi de reconnaître la justesse des actes du gouvernement. Rendre à chacun ce qui lui est dû (définition de la justice), c’est aussi rendre au gouvernement la RECONNAISSANCE (au double sens de "reconnaître un fait" et de "gratitude")qui lui est dû. Et l’en féliciter. Cet organe de l’Etat fonctionne BIEN et nous encourageons ceux et celles qui l’animent. Les nerfs du développement sont "l’eau" et "l’énergie". Les privatiser dans un pays comme le nôtre serait une grave aliénation... Poursuivons notre indépendance ! Merci au gouvernement !

    • Le 17 mars 2010 à 00:11, par KABORE Félix En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

      Je ne souhaite pas entrer en polémique avec le grand-frère Paul que je respecte bien.Je ne doute pas non plus de la sincérité de son analyse de la décision du gouvernement.
      Seulemenrt,le frère Paul meme si durant son long séjour hors du pays a toujours suivi l’évolution des choses au faso,de mon point de vue n’arrive pas à deceller les méthodes de gouvernement érigées par nos dirigeants actuels.
      A L’approche de chaque échéance électorale,le gouvernement prend une décision tendant à favoriser le peuple.Mais le jour après les élections,ce qui semblait etre une faveur faite au peuple lui est arrachée.
      De la meme manière,en 2005,quelques jours après les élections présidentielles,la recompense à l’electorat a été l’augmentation des prix du carburant.
      Donc,cher grand-frère,attention à ce gouvernement rompu au méthodes de séduction de l’electorat à l’orée des joutes électorales.Ce gouvernement ne mérite aucun bon point car son bilan de 20 ans est désastreux pour le peuple burkinabè.

  • Le 16 mars 2010 à 11:59 En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Merci M. le journaliste pour cet article non dénué d’intérêt. Je me permet néanmoins de vous critiquer sur 1 point.vous dites que cela fait 20 ans que ces sociétés sont sur la liste des privatisations. est ce à dire qu’elles n’ont pas eu d’acquéreur durant ces 20 années ou tout simplement la force d’interposition des syndicats et de l’opposition.

  • Le 16 mars 2010 à 13:46, par Benex En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    L’Etat n’a pas vu juste, il regrette amèrement la privatisation de l’ONATEL ; une vache à lait, une poule aux oeufs d’or vendu pour 144 milliards. Les marocains qui l’ont achété n’ont plus eu besoin de l’engraisser, ils ont juste placer des gens de confiance(tous marocains) pour traire et surtout recolter l’argent issu de la vente. En 2009, la boîte a fait un bénéfice net de 10 milliards le hissant au premier rang des sociétés affiliées de Maroc télécom(Gabon, Mali, Mauritanie). Combien l’Etat burkinabè gagne ???? C’est cette situation qui a ouvert ses yeux dans la privatisation de l’ONEA et de la SONABEL

    • Le 17 mars 2010 à 00:08, par jeune burkinabé En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

      144 milliards / 10 milliards. L’Etat aurait eu ces 144 milliards en plus de 14 ans si je suis très optimiste ! Faire 10 milliards étant géré par l’Etat ce n’est pas sur. Et en plus (j’ai honte je ne connais pas l’I.S au pays mais je verrai) l’Etat devrait au plus bas taux avoir au moins 1/4 de 10 milliards cette année. Prions que ça continue à marcher pour Maroc Télécom au Burkina, ça fait une recette fiscale importante tout en permettant de recentrer les forces sur d’autres secteurs disons plus importants à l’État actuel du pays. C’est bien par exemple de ne pas privatiser la SONABEL et peut être aussi l’ONEA. Je pense quand même que contrairement à ce que bcp pensent souvent dans les messages, notre gouvernement est quand même un minimum conscient bien que loin d’être parfait.
      En plus la forte présence du privé est à mon avis important pour le Faso ! (Employeurs autres que l’État, de nouvelles méthodes de travail ; même si les nouveaux propriétaires sont des nationaux n’empêche ils sont plus regardants sur les résultats de l’entreprise que l’État qui n’a pas tellement de pression sur ses fonctionnaires. Au passage le succès de notre pays vient d’abord de nous, de nos efforts même si on nous facilite pas souvent la tâche comme c’est le cas pour mes frères à l’UO.

    • Le 17 mars 2010 à 00:42 En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

      a qui profite le crime mon frère.
      avec la privatisation de l’onatel il faut savoir que le contrat n’est signé que lorsque un mogo puissant A PRIS un gros dessoude table.
      PRIVATISATION= CORRUPTION= DESSOUS DE TABLE

  • Le 16 mars 2010 à 14:13 En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Après avoir commis les plus grosses bêtises en bazardant l’ONATEL. Il semble avoir compris. Je veux parler du gouvernement.
    Mais attention ! Quant on a faire à un gouvernement caméléon, il faut éviter de devance l’iguane dans l’eau. Surtout quand les gouvernants ont des difficultés au niveau des inscriptions pour l’élection présidentielle de novembre 2010. Le Burkina a opté pour le libéralisme économique. Pourquoi recule-t-il actuellement.
    Monsieur le journaliste, n’allez pas trop rapidement dans vos analyses.

  • Le 16 mars 2010 à 14:33, par burkinbi En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Privatisations, privatisations.
    Pourquoi ne privatiserait-on pas le gouvernement ? Je crois que si nos ministères étaient gérés par des consultants Internationaux ayant obligation de résultat et payés sur la base de leur performance, notre pays irait mieux.
    Ainsi la gestion de chaque ministère serait confiée par tranche de 2-3 ans à un cabinet international (Accenture, Deloitte & Touche, Ernst&Young ou bien Boston Consulting Group) sur la base d’un appel d’offres International. Au début de la mission
    ils signeront un contrat d’objectifs et seront évalués à la fin par une commission nationale spécialisée dans laquelle seraient représentées toutes les franges de la population.
    Ils ne couteraient pas plus cher que nos ministres actuels, et en plus personne ne s’interesserait aux détails de leurs vie amoureuse.

  • Le 16 mars 2010 à 14:37, par SIDWAYA En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Très bien parler !!! Notre Etat n’a pas vu juste, c’est l’effet du coup passé qui l’empêche d’osé à nouveau.
    Comment un pays comme le Burkina vas oser privatiser son unique entreprise de telephonie( ONATEL),c’est pas parce que les autres le font que nous devons le faire aussi,même si ça ne vas pas le pays regorge tellement d’intellectuels capable de rédresser de telles pentes.
    "On a en mar" de ces histoire de privatisation sauvage.

    Privatiser n’as jamais été la solution, à César ce qui est à César.
    S’il vous plait laissez le peuple avec ses biens, aulieu de nous ouvrir les portes d’ANARQUEMENT exécuter par de étrangers.

  • Le 16 mars 2010 à 20:33, par Eric En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Ce que je ne comprends pas, quand l’état gère une société, on accumule des déficits. Et pour y remédier, on privatise généralement.
    Quand le repreneur privé est aux affaires, ces mêmes sociétés qui avaient du mal à s’en sortir font des bénéfices. Curieux n’est ce pas ? Au clair, je voudrais que nos gouvernants cessent de liquider nos sociétés et mettent plutôt les gens qu’il faut à la place qu’il faut !

  • Le 16 mars 2010 à 22:22 En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Privatisons toutes les societes gerees par l’etat oubien permettez aux envestisseurs d’ouvrir leur propre societes d’energie. SONABHY, SONABEL, ONEA, ttes doivent etre privatisees si on veut se developper. La privatization va amener la competion, et cela va causer la baisse des prix. C’etait le cas l’ONATEL. Voici que le telephone portable est moins pour tt le monde.
    Tt ce qu’il faut, c’est une privatization bien geree, c’est tt. Tte societe geree par l’etat ne sera pas efficace. Ttes ces societes enregistrent des pertes chaque annee et letat est blige de prendre des prets pour les financer. Regarder le cas de la SONABHY.

    S’mir

  • Le 16 mars 2010 à 23:54, par SANSNOM En réponse à : NON-PRIVATISATION DE L’ONEA ET DE LA SONABEL : Quand l’Etat voit juste

    Qu’est-ce que vous en savez, de la privatisation ?
    Je suis désolé, il faut aller jusqu’au bout de la logique. La Loi ne peut pas donner ordre de privatiser la SONABEL (LOI N° 016-2005/AN et loi n° 015-2001/AN) et un Conseil des ministres va décider du contraire.
    Où êtes-vous, chers députés, pour qu’on vous la joue ainsi ?

    Et j’entends des gens parler de bonne gouvernance.
    Chapeau sans doute à l’ONEA. Depuis Ziga, on passe tranquillement le mois d’avril, sans avoir à veiller toute la nuit pour recueillir les quelques gouttes d’eau que le robinet acceptait, malgré lui, de nous livrer.
    Mais, pour ce qui est de la SONABEL ??? Mon oeil... Le moment est mal placé pour parler de bonne gouvernance. Je me demande par ailleurs qu’est-ce que le DG de cette société attend pour démissionner. C’est vrai qu’on ne démissionne pas au Faso...J’oubliais.
    Il a le culot de déclarer à tous les vents que la crise que nous connaissons actuellement n’est pas de notre faute. Monsieur le Directeur, savez-vous ce que c’est que gouverner, ne fut-ce qu’une entreprise ?
    Pour votre gouverne, "gouverner, c’est anticiper". Et vous nous avez conduit dans le bourbier ivoirien, votre bouc émissaire à la mode, sans avoir pris le soin de prévoir un plan B... Vous n’avez pas envisagé une seule fois que la Côte d’Ivoire pouvait se retrouver dans l’incapacité de nous fournir décemment de l’électricité.

    Ces heures perdues, ces travaux perdus, pour coupures intempestives, qui nous les rendra ? Tout le monde ne peut pas se payer le luxe de s’octroyer un générateur, monsieur. Et, même. Je ne paie pas mon courant pour ne pas l’avoir aux moments les plus utiles. Les explications, je m’en passerais volontiers. Ce n’est pas cela qui m’excusera auprès de mes partenaires qui, eux, ne peuvent pas concevoir une telle chose... Ah, une de ces blagues que les Africains aiment raconter pour excuser leur retard. Et pourtant...

    Arrêtez donc de vous pavaner, Monsieur le Directeur. Comme si on a attendu l’interconnexion pour connaître les problèmes de délestage. Que trouvera-t-on après la Côte d’Ivoire.

    Et pour ces messieurs qui s’en prennent à la privatisation, en quoi cela est-il contraire au bien-être des Burkinabès ? Rappellez-vous ce qu’était l’ONATEL d’hier. Entre la SE d’hier et la SA d’aujourd’hui, comme dirait l’autre, "y a pas match". Qu’on arrête de tout mettre sur le dos des institutions de Bretton Woods. Si notre Etat est quémandeur, c’est normal qu’on suive les règles de la main qui tend.
    La présence de l’Etat dans la gestion de telles structures est désastreuse et ne se justifie guère. En tout cas, je ne vois pas la plus-value. Il s’agit de Services Publics Industriels et Commerciaux et le privé est à même d’assurer efficacement leur gestion... Au moins, dans ce cas, il y aurait quelqu’un, l’Etat, derrière pour lui taper sur les mains et lui rappeler qu’il a l’obligation d’assurer la continuité du service...

    De grâce, parlons de ce que nous savons, pas de ce que nous croyons savoir.

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