Ce financement du FAD est destiné au renforcement des capacités des acteurs communautaires de la lutte contre la pandémie. Il permettra également d’accroître quantitativement et qualitativement les activités de prévention, de dépistage, de prise en charge médicale, ainsi que le soutien aux orphelins et enfants vulnérables. La gestion des ressources du Fonds mondial qui s’élèvent à 7 millions USD a été confiée au PNUD pour une période de deux ans. Le financement du FAD vient en synergie au niveau des aspects : renforcement des capacités des associations, prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et de la prise en charge médicale.

Ces ressources viennent renforcer les efforts déjà déployés par le SP/CNLS, le PNUD et d’autres partenaires bilatéraux à travers le Programme d’appui au monde associatif et communautaire (PAMAC). Elles permettront enfin de consolider les acquis par le renforcement du mécanisme de mobilisation des ressources déjà mis en place en faveur de la lutte contre le Sida. En rappel, selon le PNUD, au Burkina Faso, le nombre total d’adultes et d’enfants vivant avec le VIH était estimé à 440 000 en 2001. De 10 cas de malades du Sida en 1986, on est passé à un total de 19 540 cas, au 30 juin 2002.

La tranche d’âge la plus touchée est celle de 20 à 49 ans, c’est-à-dire la population la plus productive. Selon les dernières estimations de l’ONUSIDA, le taux de prévalence est estimé à 4,2%. Le risque d’infection est toujours élevé. C’est pourquoi, des institutions, comme le FAD, appuient le PNUD et le SP/CNLS qui, à leur tour, œuvrent inlassablement auprès des communautés de base pour qu’ensemble ils parviennent à bouter cette affreuse maladie, par l’adoption de comportements responsables.

Ouédraogo Adama Damiss
Observateur Paalga