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Bilan des activités de la BRVM : Des difficultés en 2009 et de l’espoir pour 2010

Publié le mardi 2 mars 2010 à 00h30min

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La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a présenté le jeudi 25 février 2010 à Ouagadougou, les performances du marché boursier régional de 2009 et a décliné dans la foulée, les perspectives pour 2010.

"L’année 2009 a été difficile", a souligné d’entrée de jeu le directeur de l’Antenne nationale de bourse du Burkina, Léopold Ouédraogo. Ainsi, pour la 11e année consécutive, la Bourse regionale des valeurs mobilières (BRVM) a présenté au public, ce jeudi 25 février 2010, à la Chambre de commerce de Ouagadougou, le bilan des activités 2009 du marché financier régional.

"L’appréciation de l’activité d’un marché financier se fait à travers un certain nombre d’éléments dont les principaux sont les indices, la capitalisation boursière, les capitaux transigés et les performances des valeurs", a précisé Léopold Ouédraogo. En ce qui concerne les indices, ils ont connu une baisse régulière sur les trois premiers trimestres de l’année 2009 suivis d’une brusque remontée en juin avant de se stabiliser peu à peu en novembre.

Pour ce qui est des capitaux transigés, a indiqué Léopold Ouédraogo, la dynamique positive du marché secondaire constatée depuis 2006 a connu une rupture en 2009. "Ainsi la valeur des transactions à la BRVM après avoir été de 65 milliards en 2006, 88 milliards en 2007, 245 milliards en 2008, est revenue à 111 milliards de F CFA en 2009, soit une baisse de 54% par rapport à 2008", a-t-il ajouté. La capitalisation boursière, c’est-à-dire la valeur du stock de titres cotés a suivi naturellement l’évolution des indices. En 2009, elle a terminé à 3 392 milliards de F CFA pour la BRVM10.

"Selon nos prévisions en 2010, nous devrons assister à une reprise plus conséquente des programmes d’aide publique accompagnée d’une amélioration de l’investissement direct étranger dans nos pays et d’une augmentation des transferts et d’une augmentation des transferts financiers des émigrés vers notre zone", a affirmé Léopold Ouédraogo.

En plus, a-t-il poursuivi, l’obligation faite aux banques de UEMOA de relever le niveau de leur capital social, va créer un besoin de mobilisation de ressources financières longues. "Globalement, au-delà de quelques craintes, 2010 présente des facteurs encourageants", a déclaré Léopold Ouédraogo. Et selon lui, les craintes majeures sont les élections, surtout celle ivoirienne, qui se dérouleront dans l’espace UEMOA. "Il faut absolument que ces événements se réalisent dans de bonnes conditions pour ne pas troubler le climat de confiance. Car l’argent a peur du bruit", a conclu Léopold Ouédraogo.

Sié Simplice HIEN

Sidwaya

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