LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Xe édition du FESTIMA : Contre le pillage des biens culturels

Publié le dimanche 28 février 2010 à 23h43min

PARTAGER :                          

La Xe édition du Festival international des masques et des arts (FESTIMA) s’est déroulée du 24 au 28 février 2010 dans la cité de Bankuy, Dédougou. L’ouverture de la manifestation a été présidée, le mercredi 24 février dernier, par le Secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Souleymane Ouédraogo.

« Caricatures, dérives et détournements du masque », telle était l’idée à développer à ce Xe Festival international des masques et des arts de Dédougou (FESTIMA). Un événement culturel qui s’est consacré depuis une décennie à la sauvegarde des masques.

Le lancement de la manifestation a eu lieu le mercredi 24 février dernier sous la présidence du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Filippe Savadogo, représenté par son Secrétaire général Souleymane Ouédraogo. Une cérémonie d’ouverture agrémentée de chants, de danses des sociétés de masques invitées. Le chef de canton de Dédougou, par la voix de son porte-parole, a exprimé sa joie d’accueillir tous les hôtes du FESTIMA dans sa cité.

Un festival qui, selon le représentant du maire de Dédougou, Amadou Zon, s’est affirmé d’année en année dans le paysage culturel burkinabè. C’est le rendez-vous à ne pas manquer, a renchéri le commissaire général du FESTIMA, Servace Maryse Dabou : « c’est le seul festival qui draine autant de formes d’expression du masque sur un même plateau ».

Dans le but, a-t-il ajouté, de « partager des expériences en matière de valorisation et de diffusion de la culture traditionnelle ». M. Dabou a aussi fait savoir que le thème de cette année est une interpellation sur les menaces qui entravent la promotion des masques, notamment les vols : « ces repères socioculturels sont extirpés à cause de la cupidité et de la complicité des gosses du milieu des masques ».

C’est pourquoi, a-t-il dit, un symposium sur les masques de l’Afrique de l’Ouest a eu lieu le mardi 23 février 2010 et qui a « constitué un pas important dans le cadre de la recherche de solutions durables pour la pérennisation de la culture du masque ». Le Secrétaire général du MCTC, Souleymane Ouédraogo tout en félicitant les promoteurs pour la tenue régulière du festival a affirmé que « le FESTIMA est devenu au fil des ans la manifestation culturelle phare de la Boucle du Mouhoun ».

Parce que le masque, de l’avis de M. Ouédraogo, participe entre autres à l’épanouissement de l’Homme dans ses relations avec autrui et l’environnement. « Célébrer le masque c’est magnifier les socles de notre humanité, les repères fondamentaux de notre cheminement », a-t-il précisé.

La cérémonie a été suivie de l’inauguration du marché des communautés. L’événement est, cette année, parrainé par le docteur Arsène Bognessan Yé et patronné par le président de la commission de l’UEMOA, Soumaïla Cissé. Le FESTIMA 2010 se voulait être, avec l’appui financier de l’Union Européenne à travers le Fonds régional pour la promotion et les échanges culturels en Afrique de l’Ouest et l’engagement des natifs de la ville telles les entreprises Bonkoungou Mamadou et frères (EBOMAF), la vitrine de tous les masques africains.

Des masques du Bénin, du Nigeria, de la Cote d’Ivoire, du Togo, du Sénégal, de la Guinée Conakry et du Mali étaient en scène à Dédougou.

Alassane KERE

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 1er mars 2010 à 18:51 En réponse à : Xe édition du FESTIMA : Contre le pillage des biens culturels

    Bravo !!! continuez !

    • Le 4 mars 2010 à 16:40 En réponse à : Xe édition du FESTIMA : Contre le pillage des biens culturels

      félicitations à ASAMA qui a organisé avec succès ce festival qui fait aujourd’hui la fierté de la Boucle du Mouhoun, voir du Burkina. Nos valeurs culturelles sont en perdition et je fonde l’espoir que le FESTIMA contribuera à redynamiser et valoriser ces valeurs.

      Suggestion : pourquoi ne pas faire une publicité sur ASAMA que certains pensent être la prpriété exclusive des Bwaba ?

      Je vous souhaite beaucoup de courage pour la suite.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Dédougou : Le FESTIMA 2024 officiellement lancé