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Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

Publié le vendredi 19 février 2010 à 00h25min

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Depuis quelques jours, l’avenue de la Nation, qui part de la direction régionale de la LONAB aux feux tricolores de l’hôtel RAN Somketa, est rendue impraticable avec ces nombreux troncs d’arbres qui jonchent le bitume. Des bûcherons armés de machettes et de tronçonneuses procèdent à un abattage des arbres bordant la rue. Un spectacle désolant pour de nombreux Bobolais qui connaissent déjà leur premier désagrément dans le cadre des préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance.

Le projet de bitumage de ce tronçon a donc nécessité cette opération de déforestation. Y a-t-il véritablement lieu de s’inquiéter face à cette situation ? Les explications du directeur provincial de l’Environnement et du Cadre de vie dans l’interview qu’il nous a accordé. Et pour Mahama Mathias Ouédraogo, il y a lieu d’entreprendre, au plus vite, des travaux de compensation afin de minimiser les conséquences de cette déforestation.

D’abord, dites-nous quel est l’état actuel du couvert végétal dans le Houet ?

• Avant de répondre à cette question il serait souhaitable que je vous informe des missions qui nous sont assignées au niveau de cette direction provinciale de l’Environnement. Notre travail consiste à veiller à la sauvegarde des ressources naturelles, forestières, fauniques mais également halieutiques, en collaboration cette fois avec le ministère de l’Agriculture. Nous avons pour vocation la protection de ces ressources parce qu’elles sont épuisables. Si elles sont mal gérées, on peut arriver à une situation irréversible.

Elles sont épuisables par le fait des changements climatiques et surtout par le fait de l’homme. Dans le Houet, ces ressources connaissent actuellement une mauvaise gestion. On constate de nos jours une exploitation anarchique et abusive au niveau des produits forestiers ligneux et même non ligneux. En ville comme en campagne, les gens agressent quotidiennement la nature et cela est très dangereux pour notre survie. Les besoins sont tellement énormes que la végétation en pâtit.

Mahama Mathias Ouédraogo, directeur provincial de l’Environnement et du Cadre de vie

Nous, forestiers, ne pouvons pas, à nous seuls, résoudre ces questions et c’est pourquoi nous impliquons les collectivités territoriales, la société civile, et tous ceux qui peuvent nous aider à sauvegarder ces ressources. Dans le Houet, la situation du couvert végétal est très inquiétante avec ces agressions que nous voyons quotidiennement au niveau des berges de nos cours d’eau, au niveau des forêts classées, des occupations illégales etc. Nous devons, certes, satisfaire nos besoins, mais nous devons, dans le même temps, éviter de compromettre celles des générations futures.

Il y a aussi le phénomène de l’urbanisation.

• C’est vrai que la plupart des grandes villes du Burkina connaissent aujourd’hui une urbanisation très accélérée. Et qui dit urbanisation, dit forcément destruction de la nature. Mais il y a ce qu’on appelle les études d’impact en prélude à certains travaux ou projets tels que les lotissements, la construction des routes, des marchés, des barrages, etc ; ces études permettent de voir l’impact que lesdits travaux peuvent avoir sur l’environnement.

Ensuite il s’agit de prendre les dispositions qui s’imposent pour pouvoir minimiser les dégâts. C’est dire qu’à tous les coups, il faut des travaux de compensation pour amenuiser les conséquences néfastes sur l’environnement. Dans ce cas précis, ce sont les arbres qui sont en train de disparaître. Il faut donc songer à les remplacer.

Sur certaines artères de la ville de Sya il y a des arbres de plus de 50, voire 60, ans et qui gênent presque la circulation. Que préconisez-vous alors ?

• Je pense qu’il serait souhaitable de poser cette question aux autorités municipales. Car il leur appartient de veiller à rajeunir ou à remplacer les arbres dans la ville. D’ailleurs, dans les communes comme Ouagadougou et Bobo, par exemple, nous avons des collègues qui sont détachés dans les mairies afin d’appuyer les autorités municipales dans leur action pour la protection de l’environnement. Si les municipalités nous approchent au sujet des actions d’aménagement, de reboisement ou d’abattage, nos services se chargent de leur apporter un appui technique conséquent.

C’est donc dire que vous êtes impliqués dans cette opération d’abattage des arbres sur l’avenue de la Nation ?

• Non. Pas comme on l’aurait souhaité. Nous avons été informés par nos collègues en service à la commune de cette opération d’abattage des arbres sur l’avenue de la Nation. Ces travaux vont d’ailleurs affecter des services comme l’ONEA et la SONABEL. Mais seulement, l’information ne nous est pas parvenue à temps puisque nous avons été réellement surpris par le début des travaux.

Nous avons donc rappelé nos collègues pour comprendre davantage. Mais on se rend compte qu’il n’y a pas eu d’étude d’impact, ce qui aurait pourtant permis de mesurer les conséquences de cette opération sur la ville. Mais on nous a rassurés à la mairie qu’il est prévu des travaux de compensation. Les arbres qui sont en train d’être abattus seront donc remplacés. Et pour nous rassurer davantage nous avons demandé à la mairie de nous produire un document.

Quelles peuvent être les conséquences immédiates de cette opération d’abattage pour la ville ?

• Je ne sais pas exactement combien d’arbres seront abattus dans le cadre de ce cinquantenaire parce qu’à ma connaissance il y a d’autres avenues qui sont concernées par les travaux de bitumage. C’est sûr que cette opération aura un impact négatif sur notre environnement. Mais nous souhaitons que les arbres qui seront plantés en compensation de ceux abattus puissent se développer rapidement.

Nous invitons alors la population à participer activement au reboisement et surtout à veiller sur les arbres qui seront plantés. Nous devons faire en sorte que notre province, qui est classée parmi les meilleures en matière de ressources naturelles, puisse maintenir le cap. Actuellement, les agressions de la nature font que nous reculons alors que nous devrions chercher à reconquérir notre place d’antan, d’autant plus que nous sommes dans une zone où les conditions sont favorables.

Propos recueillis par JAK

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 19 février 2010 à 09:20, par sssanou En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    Abattre ces arbres sous prétexte de bitumage est une honte. Il y avait de la place pour renouveler le bitumage sans devoir couper ces arbres si important pour le cadre de vie de Bobo. Le fait que les services d’Environnement n’ont pas été consultés dit tout : la mairie de Bobo est prise par une crise de panique à cause du cinquantenaire.

    • Le 21 février 2010 à 13:59 En réponse à : laver goudron avec l eau pour Chirac

      Ca s appelle des actes de negriture. Est ce vrai qu on avait lave le goudron de Ouaga a l eau du fait de la visite de Jacques Chirac ? Simon a t il vraiment fait laver le trajet de Chirac avec de l eau ?
      Nous les Africains devons cesser nos negritures.

    • Le 2 mars 2010 à 14:55 En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

      La Bible, premier chapitre, La Genèse :
      « Et Dieu fit l’étendue et il sépara les eaux d’en haut des eaux d’en bas, Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi il y eut un soir et il y eut un matin. »
      C’était le second jour de la création. Continuons avec la Bible.
      « Dieu dit que les eaux d’en dessous se rassemblent et que le sec apparaisse. Dieu appela le sec terre et l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : que la terre produise de la verdure, de l’herbe, des arbres ... »
      Et oui, Dieu dans son immense sagesse ne laisse pas une fracture béante et sauvage entre les eaux d’en haut et les eaux d’en bas. Dieu les relie harmonieusement en créant les arbres qui réunissent les eaux du ciel avec les eaux de la terre.
      Un arbre c’est le magnifique lien qui par son feuillage réunit l’eau du ciel à celle de la terre où plongent ses racines. A travers l’arbre circule l’eau de la vie, de laquelle il extrait depuis des centaines de millions d’années, seule, unique, irremplaçable source, l’oxygène de notre atmosphère, celui que nous respirons.
      Un arbre est une merveilleuse machine qui mérite tout notre respect. Vous êtes vous demandé un jour, comment font les arbres pour ’’ pomper ’’ l’eau depuis leur racines jusqu’à leur plus hautes feuilles, parfois à quarante mètre de hauteur ? Quelle est cette pompe extraordinaire (sans électricité, sans gasoil) qui fait monter l’eau si haut pendant des centaines d’années ?
      Dans notre chère ville de Bobo-Dioulasso plus personne ne pourra s’émerveiller et répondre à ces questions que Dieu a placé devant notre conscience. Un esprit diabolique et gravement incompétent, sans demander l’avis des citoyens qui l’ont élu, s’est attaqué à l’œuvre de Dieu, à coup de tronçonneuses, souvent la nuit comme font les génies criminels.
      La première erreur qui signe l’incompétence c’est de n’avoir pas pu imaginer la BONNE SOLUTION : car oui, c’est vrai, nous sommes tous d’accord, ce goudron ’’Avenue de la Nation’’ il faut le refaire. Entre les arbres, il y a, il y avait (hélas !) assez de place pour gagner trois ou quatre mètres et installer deux bandes de roulement de six mètres chacune. Une double voie de douze mètres de large et sans doute un petit peu plus, SANS TOUCHER AUX CAÏCEDRAS CENTENAIRES ! Ç’eut été un beau projet ! Les voitures avaient assez de place pour rouler, et d’ailleurs quand on va sur cette voie c’est le plus souvent pour virer à la poste, au palais de justice, à la trésorerie, à la SONABEL, bref pour vivre sa vie de citadin tranquille, pas pour faire du 140 km/h et aller taper un train dans la gare à l’autre bout de l’avenue.
      La seconde erreur c’est de ne pas considérer l’immense majorité des Bobolais qui roulent en vélos et en mob, c’est à dire 90% de la population. Eux, les tronçonneurs, roulent avec nos impôts, avec les taxes injustes des boutiques de trottoir, avec la pseudo-vignette sur les véhicules, ils roulent en grosse cylindrée bien climatisée. Il y avait assez de place entre les arbres et les clôtures en bordure de la voie, pour créer UNE PISTE CYCLABLE (mais pour créer il faut avoir un cerveau imaginatif...) de trois mètre de large, à l’ombre, une côté droit pour monter à la Gare, une côté gauche pour descendre à Nation.
      Voilà citoyens ce que nous avons raté : Bobo-Dioulasso ville exemplaire qui offre pour le cinquantenaire à son peuple, de rouler en paix sur une piste protégée des voitures et A L’OMBRE !!! Voyez partout dans le monde, les villes bloquent l’accès des voitures, réduisent la pollution, installent des rues piétonnières, des pistes cyclables, des espaces VERTS ! ! ! Ici les autorités bobolaises recommencent l’histoire d’avant la colonisation, c’est un siècle et demi en arrière ! Et en plus ils n’ont rien compris au changement climatique !
      Rappelez vous citoyens de Bobo, autrefois, avant la déforestation de la ville et de ses environs malheureusement déboisés par les charbonniers, Bobo recevait plus de pluies que les contrées environnantes. Souvenez vous que les arbres appellent la pluie et c’est bien là, la troisième erreur de cette politique du terrorisme à la tronçonneuse. Oui c’est bien du terrorisme quand un chef agit isolément pour remplacer l’oxygène vital par les gaz d’échappement de voiture qui vont accélérer mortellement sur un vaste goudron inondé de soleil. Citoyens vous n’aurez plus d’oxygène dans votre nez, les voitures des gens d’en haut vont vous gazer avec du gaz carbonique et des fumées nocives.

      Quatrième erreur : l’’’Avenue du Général de Gaulle ’’, et son prolongement, l’avenue qui fonce sur l’aéroport, elles auraient dû servir d’exemple à un édile responsable : élargies au delà de toute mesure, la police municipale y est incapable de maîtriser les fous de motos à 140 km/h, les bus à 90 km/h, les dépassement en quatrième position observables QUOTIDIENNEMENT (parce qu’il n’y a pas de terre-plein central), tout cela fait qu’on y relève trois, quatre, dix morts par an ? Oui le terrorisme de la tronçonneuse a déjà tué ! Qui le sait ? Qui compte les ’’petites morts du peuple’’, les jeunes écoliers et élèves fauchés prématurément ? C’est ça l’erreur : les bureaucrates ne tiennent aucun compte des fautes très graves commises dans le passée. Sans compter aussi la promesse non tenue de replanter les 357 arbres arrachés en 1998 sur cette avenue G. de gaule. Cherchez l’ombre sur cette avenue, cherchez, mais allez y plutôt après vingt heure ça sera plus facile !

      Cinquième ... finalement ce n’est plus nécessaire de compter les erreurs de ce projet de bitumage de Bobo-Dioulasso, c’est une catastrophe intégrale. Car, y a ça aussi, on va nous étaler peut-être un hectare de goudron, (en milliards ça fait combien ? … en parlant d’argent tout ce bois aussi ça fait des sous, beaucoup d’argent, le bois c’est très cher ici, c’est qui qui va empocher la … ) ou deux hectares de goudron sur des avenues trop larges pour la vie normalement citadine des Bobolais, mais que va t-on faire pour les rues complètement défoncée, mortelles la nuit, les rues qui s’écartent du centre ? Voyez l’exemple de la route de Faramana, essayez la en mob, vous sentirez votre dos !
      Que va t-on faire pour celles des ’’petits quartiers’’, les coupe gorges de Sarafalao, d’Accard-ville, de Ouezzin-ville et autre Lafiabougou, là où vivent les gens qui regrettent peut-être maintenant d’avoir voté pour le tronçonneur ? Que va-t-on faire pour assainir et entretenir l’hygiène de notre cité ? Quid des bassins de rétention de Yegueresso ou de Colma, qui n’ont pas vu la pelleteuse depuis une décennie ?

      Ah ben oui, au fait, le tronçonneur élu à son premier mandat, vous voyez, il arrache toute la foret de Bobo, avec un deuxième mandat, attention que va t-il encore détruire ?

      Le Chromique

  • Le 19 février 2010 à 09:24 En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    Salut,

    une vraie bêtise, nous allons regretter ce trésor végétal...

    Toujours entrain de faire des conneries.

    Bonne journée

  • Le 19 février 2010 à 09:47, par Thom’s En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    C’est vraiment très triste d’abattre ces arbres pour une journée de fête. Où mettons le souvenir de la souffrance de nos ancêtres ?

  • Le 19 février 2010 à 10:29, par Armand En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    pour fêter le cinquantenaire de l’indépendance,on abat des arbres qui ont cinquante ans bon dieu !!!tout le monde se plaint de la chaleur à ouaga et du bon vivre à bobo savez-vous pourquoi ? le couvert vegetal bien sûr alors de grâce pour une fois essayons de garder ce qui a été un apport positif de la colonisation et protegeons l’environnement pour les futures generations et pour finir une question comment peut-on abattre des arbres dans un pays où la communauté internationale investit des milliards dans des projets de reboisement ? Alors trouvons des solutions car il en existe et ne choisons pas la facilité y a t-il eu une concertation avec les populations ? ou sont-ils pas encore matures pour ces questions ? 50ANS INDEPENDANCE QUEL BILAN ? ECOLOGIQUE ET AUTRE D’AILLEURS MERCI

  • Le 19 février 2010 à 10:57, par ttcp En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    c’est ça aussi le burkinabè : toujours prêt à critiquer les actions des autres sans pour autant s’engager.Le Directeur de l’ECV dit que son service n’a pas été informé de l’abattage des arbres par les autorités municipales et plus loin il dit qu’"ils ont des des collègues detachés à la mairie" qui l’auraient informé. C’est à perdre son latin.Et puis le service de l’ECV doit justement conseiller(techniquement) les mairies pour ce problème de vieux caïcédras en ville ; en ce sens que ce service connait en principe ces arbres mieux que quiconque(durée de vie, résistance aux intempéries ...etc). Est-ce faut-il garder ces vieux arbres qui menacent les usagers de la voie publique et les habitations au nom de la préservation de l’environnement ?

    • Le 20 février 2010 à 09:13, par SANS RANCUNES En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

      Toi-meme, fermes ta grande gueule. Quel arbre ne menace pas la vie de l’homme en cas d’orage ? Les arbres, cailcedrats ou karitiers, menacent la vie de paysans dans leurs champs. faut-il pour autant les abattre tous ?
      Les vieux manguiers qui sont dans les cours, dans les jardins publics, faut-il les abattre tous parce qu’ils pourraient tomber sur de gens qui s’aventureraient dessous ?
      De grace, accepteez la critique quand elle se veut constructive.
      Il est indéniable que ces gros arbres plantés aux abords de routes sont un héritage précieux pour nos villes. On aurait pu les deterrer pour les replanter plu tard. c’est faisable et ca se fait ailleurs.
      SANS RANCUNES

  • Le 19 février 2010 à 12:50, par Paris Rawa En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    - Notre grand problème en Afrique et au Burkina en particulier, c’est que les projets et décisions actuelles des autorités politiques et administratives ignorent souvent le sens de l’histoire et des symboles. Ces vieux caïcédras qui bordent nos routes et les rues de nos villes sont les fruits qui nous sont restés des travaux forcés que la colonisation avait imposés à nos parents et grands-parents. Ce qui ont déjà entendu des témoignages à ce sujet connaissent la valeur symbolique de ces arbres-là. Mais des nos jours, on s’autorise à les abattre sans aucun état d’âme. C’est avec la même insouciance (pour pas dire désinvolture) qu’on a rasé le centre historique de Ouagadougou dans le fameux projet ZACA.

    - La patrie n’est pas un terrain vierge à labourer. C’est un héritage avec son histoire propre que chaque génération reçoit, le préserve, l’enrichit et transmet aux générations suivantes. Pour ce faire, il est nécessaire de cultiver la mémoire qui fait sens et ne pas se contenter de célébrations commémoratives d’évènements d’un passé dépouillés des repères symboliques et significatifs de notre histoire et de notre identité communes. Encore faut-il avoir un esprit assez large pour s’obliger à consulter les différentes sensibilités et compétences qui coexistent dans nos cités, avant de décider des travaux de modification du cadre de vie.

  • Le 19 février 2010 à 14:51 En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    Un terme dans la mission confiée au Ministère me choque : Au Burkina c’est dommage de se contenter de protéger l’existant sans chercher à promouvoir. C’est dommage que depuis longtemps avec la "prise de conscience" du temps de la révolution on en soit encore juste à la protection qu’on arrive même pas à assurer.
    De plus c’est seulement l’urbanisation à la ouagalaise qui est synonyme de déforestation. On peut bien concilier urbanisation et promotion de l’environnement. ne soyons pas des partisans du moindre effort. le développement ce n’est pas magique, il faut travailler les méninges.

  • Le 19 février 2010 à 18:41 En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    arretons de gemir

  • Le 20 février 2010 à 23:53 En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    Pour faire des omelette, il faudra casser les ouefs,

  • Le 21 février 2010 à 00:41, par wata En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    on peut abattre des arbres mais à condition d´en planter d´autres à la place.

  • Le 21 février 2010 à 01:47, par Par un étudiant En réponse à : Préparatifs du cinquantenaire de l’indépendance : Coup dur pour l’environnement à Sya

    Ne nous condrédisons pas en voulant quelque chose et son contraire.Il faut pas seulement critiquer il faut aussi proposer des solutions pour une telle situation demain.connaissez le nombre d’arbres qu’on a dû detruir pour que nous soyons dans nos parcelles et puissions ciculer dans nos villes ? donc nous sommes contre la nature ?

    C’est dire tout simplement qu’on ne peut se développer sans faire des sacrifices.Aucune ville dans le monde ne c’est construite sans au paravant eu à detruire des potentielles naturelles.le seul problème ici est qu ’ils n’ont pas contacté le service chargé de la gestion de l’environnement pour avoir plus d’informations sur l’importance de certaines espèces d’arbres avant leur destruction.

    Je propose qu’à l’avenir les services chargé de l’établissement des plans de constuction des villes prennent en compte l’evolution de la population (l’urbanisation)pour éviter d’éventuelles situation à l’avenir car ce n’est pas seulement à l’occasion de cette fête que nous devons réagir car l’avenir de nos villes en depend il sera obligatoir de detruire encors d’autres pour agrandir nos voies et avenues qui seront impraticables d’ici là.

    Faisons tout pour préserver ceux qui vont ramplacer ces arbres abattus.

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