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FILIERE COTON AU BURKINA : "Un baobab s’est couché, un autre s’est dressé"

Publié le mercredi 17 février 2010 à 01h40min

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Le changement intervenu à la tête de l’UNPCB a suscité la reflexion ci-dessous d’un spécialiste des organisations.

Le changement à la tête de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina suscite de nombreuses interrogations. Parmi celles-ci, se pose la question de l’avenir de la filière. En effet, d’aucuns se demandent si la nouvelle équipe "porte-flambeau" des cotonculteurs burkinabè pourra réellement combler les attentes des uns et des autres. Autrement, est–ce que le nouveau bureau ayant à sa tête M Tani G. François saura défendre la filière coton burkinabè avec autant de ferveur ? Loin de toute partialité et de toute complaisance, je puis assurer que j’ai eu l’occasion de côtoyer Monsieur TANI ; et je sais ce qu’il vaut.

Son portrait nous laisse percevoir un homme serein, plein d’humilité, quelque peu timide mais assez sérieux et bien averti des grandes questions qui se posent au niveau de la filière dans son ensemble. Quant à sa capacité en tant que représentant des producteurs de coton, il n’y a pas de doute à se faire. L’homme est nanti d’expériences qui vont lui permettre de porter aussi loin que possible la voix des vaillants cotonculteurs burkinabè. A cet effet, soulignons qu’il a été premier vice-président de l’UNPCB et président d’une faîtière céréalière soutenue par l’Union européenne.

Ce qui fait donc dire qu’un baobab s’est couché certes, mais que c’est un autre qui se dresse. Avec la nouvelle équipe à l’UNPCB, un lendemain meilleur pour la filière et les cotonculteurs est bien possible. Néanmoins, force est de reconnaître que pour réussir véritablement, le nouveau bureau a besoin de la confiance et du soutien de l’ensemble de tous les acteurs de la filière, notamment les partenaires nationaux et internationaux.

Hamadou Issa DIALLO

Psychologue des organisations

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 17 février 2010 à 10:00, par Yes we can En réponse à : FILIERE COTON AU BURKINA : "Un baobab s’est couché, un autre s’est dressé"

    Cher Monsieur l’expert avec votre titre, je m’attendais a une analyse sérieuse pas a du "griotisme".
    C’est quoi cet entêtement pour démontrer aux Burkinabè que rien n’a changé ?
    C’est quoi ce malaise ?
    La filière a un problème et ce serait plus intelligent pour nous tous de demander qu’a l’occasion de la journée du paysan un point soit fait à ce sujet au lieu de disséminer des informations tendancieux propre à endormir les consciences sur le vrai problème de la filière partant celui de la SOFITEX

  • Le 17 février 2010 à 15:51, par Machiavel En réponse à : FILIERE COTON AU BURKINA : "Un baobab s’est couché, un autre s’est dressé"

    Kani peut et il n’y a pas de doute. Sans être griot ou psy, j’ai été consultant dans la zone et pour avoir travaillé avec lui et ses différentes organisation, o n’a pas besoin de faire un dessin. Même le poste de ministre de l’agriculture n’est pas au dessus de ses compétences car le garçon Il n’a besoin ni de psy ni de griot pour assurer cette mission qui lui a été confié par ceux qui reconnaissent son mérite.
    Fonce mon frère Kani, les temps de la jeunesse est arrivé et tu vas honorer le Burkina.

    • Le 17 février 2010 à 21:22 En réponse à : FILIERE COTON AU BURKINA : "Un baobab s’est couché, un autre s’est dressé"

      Pour moi le poste de ministre n’est au dessus de personne. 13 millions de burkinabe, 12 millions de ministres. J’ enleve ceux qui sont trop vieux et qui n’ ont plus la force, les enfants, les malades et tous ceux qui pensent honnetement qu’ ils ne seront pas les meilleurs a ce poste. Sinon on a pas besoin de pousser des cornes pour faire ce que un ministre fait au Faso. C’est de la vraie sinecure et c’est les techniciens qui se tapent tout le boulot et eux, les 10%. Il parait que c’est devenu 30% mais je n’ai aucun moyen pour verifier.

  • Le 21 février 2010 à 09:37, par traore En réponse à : FILIERE COTON AU BURKINA : "Un baobab s’est couché, un autre s’est dressé"

    le probleme n’est pas de changer les hommes a la tete de l’UNPCB. le dossier coton à l’OMC est au point mort. on a l’impression que les pays africains producteurs de coton sont epuisés, fatigués de defendre le commerce equitable.le cycle de Doha est "mort". Je pense qu’il faut une reflexion serieuse sur l’avenir du coton en afrique. Est ce qu’il est necessaire de continuer à produire ce que nous ne sommes pas en mesure de vendre à bon prix ? n’y a t il pas d’autres produits d’exportations plus rentables sur lesquels l’afrique doit mettre l’accent ? transformer les champs de coton en plantation de jatropha par exemple.

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