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Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

Publié le mercredi 27 janvier 2010 à 00h47min

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C’est l’image politique de ce début d’année. Me Bénéwendé Stanislas Sankara, leader de l’Union pour la renaissance-Parti sankariste (Unir-PS) et récemment « bombardé » chef de file de l’opposition burkinabè, diplomatiquement encadré par le président du Faso, Blaise Compaoré, et le Premier ministre, Tertius Zongo, pour couper un ruban symbolique, aux côtés de El Hadj Oumarou Kanazoé, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina. Une image politiquement correcte, où certains des acteurs, en transcendant leurs adversités politiques, affichent la carte de choix d’une démocratie en mouvement et apaisée.

C’était le vendredi 22 janvier 2010, à la faveur de l’inauguration de la gare routière internationale de Bobo-Dioulasso (Boborinter). Incontestablement, c’est une image forte, inimaginable il y a seulement quelques mois. D’autant qu’avant que les flashes des photographes ne crépitent pour que leurs objectifs, ainsi que les viseurs des caméras, n’immortalisent ce superbe instantané politique, le Premier ministre burkinabè et le chef de file de l’opposition, assis côte à côte à la tribune officielle, devisaient gaiement, dans une bonne humeur évidente. Et même si le maître de la cérémonie a d’abord oublié de mentionner cette présence singulière dans les usages de la République, dans l’énoncé protocolaire des préséances, avant de se rattraper, on ne manquera pas de donner, ici et là, une lecture plurielle de cette première sortie officielle de Me Bénéwendé Sankara, dans ses habits neufs de chef de file de l’opposition burkinabè.

La première lecture, toute plate, que j’en fais, est que, oui, les choses bougent au Faso, puisque, désormais, l’opposition, à travers son chef de file, est « dignement » représentée dans les grands rendez-vous de la République, et a voix au chapitre, en termes de visibilité, d’audience et de prise de parole. Et si, en l’occurrence, tout n’est pas encore parfait dans le meilleur des mondes, c’est un bon début de concrétisation de l’une des revendications des partis de l’opposition politique, qui se manifeste de manière éclatante autour d’un événement majeur comme celui qui a rassemblé, le 22 janvier dernier à Bobo-Dioulasso, le gotha politique national, et un impressionnant aréopage des milieux économique, financier, institutionnel et commerciaux.

L’histoire retiendra donc qu’en même temps que le port sec de la ville de Sya, le chef de file de l’opposition burkinabè a pris pied sur la passerelle de ses nouvelles fonctions, goutant à l’un des délices de l’article 18 de la résolution N°002-2009/AN/B/PRES de l’Assemblée nationale, qui stipule que : « Le chef de file de l’opposition prend place dans le protocole d’Etat lors des cérémonies et des réceptions officielles dans les conditions fixées par le décret relatif aux préséances ».

Cependant, au-delà du symbole –et c’est une autre lecture que l’on peut faire de ce genre de sortie- le chef de file aura certainement à gérer son indépendance de ton et de parole, en tant que responsable de l’opposition, parlant au nom des partis de cette obédience politique, avec les teintes parfois propagandistes que pourraient prendre certaines de ces manifestations, dites « officielles ». Si de telles tribunes peuvent lui permettre de donner un autre son de cloche, voire même de porter la contradiction, il n’est pas exclu que sa présence dans certaines manifestations nuise à l’image « pure et dure » que l’on se fait, par ici, de l’opposant indécrottable. Les vivats de la foule, qui scandaient des « Blaise Compaoré » pour saluer la présence du chef de l’Etat, qui assurait le « très haut-patronage » de cette cérémonie haute en couleurs, peuvent en être des signes sibyllins.

Et alors, c’est dans son propre camp qu’il risque de s’attirer les pires critiques, l’amalgame étant vite fait entre le combat politique de l’opposant et le devoir de représentation qu’il doit accomplir vis-à-vis de son camp politique. Evidemment, il faudra encore attendre de voir l’homme à l’œuvre, dans ses désormais deux vies politiques, pour juger de sa capacité à gérer au mieux ce que les uns considèrent comme une avancée démocratique, tandis que les autres n’y voient que de la poudre, jetée par le pouvoir aux yeux d’une opposition en panne de stratégie et de positionnement.

En tout état de cause, l’image est déjà là, impertinente de beauté et de réalisme politique, au moment où les prochaines joutes électorales, notamment l’élection présidentielle de novembre prochain, sont dans toutes les têtes. Avec, en arrière-plan, la photo finale de l’arrivée de la précédente élection, qui vit le président du Faso battre –et de très loin- l’actuel chef de file de l’opposition politique burkinabè…

Serge mathias Tomondji

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 27 janvier 2010 à 14:14, par kataryele En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    N’importe quoi

  • Le 27 janvier 2010 à 15:29, par Kian En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    ALLELUIA

    C’est reconnaitre que le chef de l’Etat en parlant d’élargissement des libertés en 2010 savait de quoi il parlait. C’est n’est ni les élections présidentielles ni la révision des textes électoraux qui conferent aux peuples plus de liberté. C’est le respect de l’autre dans sa différence de penser et d’agir. Le Faso est sur la bonne voie.

  • Le 27 janvier 2010 à 16:45, par Paris Rawa En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    C’est faisant ensemble qu’on apprend à être ensemble dans la même démocratie. D’ailleurs les tous les députés de l’opposition feraient mieux de toujours revendiquer leur place dans les cérémonies officielles. Ainsi ils aideraient les populations à faire la différence entre ces cérémonies qui relève de la République et les manifestations du parti au pouvoir qui tend à semer cette confusion. Du même coup ils obligeraient ceux qui tiennent le pouvoir (président du Faso, de l’Assemblée Nationale) à ce cantonner dans ces circonstances à leurs fonctions républicaines et au lieu d’en profiter pour faire de la propagande du parti au pouvoir. L’opposition se doit d’occuper toute la place certes minime qu’on lui laisse pour exister et conquérir davantage de place. Cela est nécessaire pour le renforcement de la démocratie. Comme quoi il n’y a pas que les élections pour conquérir le pouvoir !

    • Le 27 janvier 2010 à 18:46, par fulbert En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

      blaise a trouvé sa marionnette

      • Le 27 janvier 2010 à 19:27 En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

        fulbert, toi tu es quoi alors, un fossoyeur de la démocratie burkinabé. Ce n’est qu’en travaillant ensemble qu’on apprend à construire paisiblement la démocratie. Votre attitude est trop négative pour qu’on y accorde quelques lignes de plus. Je m’arrête là.

    • Le 27 janvier 2010 à 18:56 En réponse à : Sur le noyau dur du développement de notre pays, soyons unis !

      Paris Rawa, là encore, j’apprécie une fois de plus votre analyse. Pendant longtemps, et depuis la constituante de 1991, j’ai soutenu que Me Bénéwendé Stanislas SANKARA devait se tenir aux côtés du pouvoir politique de la majorité actuelle afin de formuler des critiques constructives et non pas se livrer systématiquement à toutes critiques des actions du gouvernement. Mieux vaut tard que jamais et cette photo historique en est la preuve irréfutable de mes précédentes convictions. Avec le statut du chef de file de l’opposition un consensus demeure possible ne serait-ce que sur le noyau dur du développement de notre pays.
      Reste à savoir si les indécrottables "opposants" qui confondent toujours - adversaire politique et ennemi juré - auraient eu la même indulgence vis-à-vis de Me Gilbert Noël OUEDRAOGO qui a aussi été, faut-il le rappeler, avant Me SANKARA, Chef de file de l’opposition.
      Mais tout ceci fait déjà partie du passé et nous sommes dans la bonne direction comme cette photo l’immortalise. Poursuivez, Me SANKARA, de cette manière et voilà notre démocratie apaisée qui va encore se renforcer davantage.
      D’ailleurs, tous ceux qui pensent que le Président Blaise COMPAORE va modifier l’article 37 de notre Constitution se trompent sur toute la ligne. En revanche, connaissant le sens patriotique de l’Homme, il ne laissera pas lui succéder n’importe quel "va-nu-pied" qui viendrait remettre en cause les acquis de cette vingtaine de règne qu’il a mis à profit dans de nombreux domaines. C’est ici l’occasion de cultiver l’idée d’un prix Nobel de la Paix pour le Président COMPAORE et lui tailler une place "d’ombudsman" suédois qui lui conférerait un statut spécial d’immunité totale et irrémédiable pour lui permettre d’avoir un droit de regard institutionnel sur l’avenir de notre démocratie. En tant que juriste, je suis prêt à participer à une réflexion sur ce statut spécial du Président du Faso après naturellement 2015, car, mon Candidat en 2010, c’est toujours le Président COMPAORE et personne d’autre. P.K.

      • Le 28 janvier 2010 à 16:25, par Paris Rawa En réponse à : Sur le noyau dur du développement de notre pays, soyons unis !

        Monsieur PK (Paul Kéré, je suppose), n’allez pas sous-entendre ce que je n’ai pas dit. Pour moi, le statut de chef de file de l’opposition n’est pas un cadeau de la générosité du pouvoir, mais surtout une conquête de l’Opposition qui l’a réclamé et obtenu pour décision de l’Assemblée Nationale Burkinabè. Ceux qui sont au pouvoir, et leurs militants doivent comprendre qu’en démocratie, il est normal pour n’importe quel citoyen, et encore plus pour les leaders politiques (fussent-ils de l’Opposition), d’avoir et de prendre sa place dans les cérémonies officielles. Et cela ne veut pas dire qu’on doit "se tenir aux côtés du pouvoir politique de la majorité actuelle..." comme vous dites. Les opposants qui sont à votre goût "indécrottables" ont, comme vous, le droit constitutionnel d’être "pour" ou "contre" telle ou telle position politique. Une cérémonie officielle n’appartient pas à la majorité au pouvoir, mais elle est une manifestation de la République. Elle appartient à toute la Nation. Plus clairement, l’inauguration de la gare routière internationale de Bobo-Dioulasso par le Président du Faso, ce n’est pas l’ouverture d’une permanence du CDP par son président-fondateur ! Il faut arrêter de confondre le parti (CDP, et ses chefs) à l’Etat et ses serviteurs, sinon vous assassinez la démocratie.

        Maintenant, que vous ne pensiez que du bien de la majorité actuelle et que du mal de l’Opposition, cela ne me concerne pas. Si vous militez pour le Nobel de la paix pour Blaise Comparé, eh bien, je vous souhaite du courage, car vous va y avoir du boulot, eu égard au passé du Monsieur. A chacun ses combats et ses motivations : les ambitions et les glorioles des individus comme les querelles personnelles ne me passionnent guère. Par contre, je me tiendrai volontiers debout avec toute énergie pour le destin du Burkina Faso, pour l’intérêt général et pour la défense du droit de chaque citoyen Burkinabè.

        Pour être Burkinabè, nous avons choisi l’idéal d’hommes intègres et ce n’est pas rien !

        • Le 28 janvier 2010 à 23:55 En réponse à : Sur le noyau dur du développement de notre pays, soyons unis !

          Paris Rawa, ne faites pas aux autres, en toutes circonstances, ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse. Donc ne me prêtez pas, svp, des propos d’aucune sorte. Sans aucune volonté de polémique, je dois vous dire à travers ce message que "se tenir aux côtés du pouvoir" en tant qu’opposant ne signifie pas forcément aller manger à la table de son adversaire politique, mais au contraire, formuler des critiques constructives peut constituer quelque chose de positif pour notre démocratie et notre développement. D’ailleurs, dans votre constante quête de la loyauté, vous avez délibérément et superbement "anesthésié" l’autre moitié de la phrase concernant les-dites "critiques constructives" que l’on est en droit d’attendre d’une opposition responsable et constructive.
          En revanche, quoi qu’il en soit de votre analyse, et de certains commentaires désobligeants, cette belle photo de Me Bénéwendé Stanislas SANKARA aux côtés du Président Blaise COMPAORE, inconcevable il y a quelques années auparavant par certains opposants est aujourd’hui amplement justifiée par vos soins, notamment par la sacro-sainte distinction entre les intérêts partisans et le service à la nation encore que les deux ne sont pas forcément antagonistes au regard de la définition d’un parti politique qui a vocation a conquérir le pouvoir et à l’exercer. J’espère qu’un jour Me SANKARA pourra exercer le pouvoir au Burkina. Il aura compris, ce jour, la difficulté de gestion du pouvoir et l’humilité absolue sera désormais au rendez-vous. Je retiens simplement une chose : nous ne sommes pas burkinabé par hasard et j’apprécie vraiment notre divergence de vue dans le respect mutuel même si vous semblez, derechef, me "supposer" "monsieur Paul Kéré", encore que l’identité n’a aucune forme d’importance dans ce débat d’idées, me contentant, pour ma part, de votre pseudonyme, "l’homme de Paris" en mooré, Paris Rawa. Pour le Nobel du Président COMPAORE, nous aurons largement le temps d’y consacrer et exercer nos joutes d’éloquence le jour où cela deviendrait, le cas échéant, une réalité. Pour l’instant, de voir l’image de Me SANKARA aux côtés du Président COMPAORE a fini par me convaincre que tout est possible dans ce monde tant qu’il restera encore un dernier souffle à pousser. Vivons comme si nous ne devions pas mourir un jour, et surtout, soyons utiles à notre commune patrie, le B.F..

          • Le 29 janvier 2010 à 01:49, par Paris Rawa En réponse à : Sur le noyau dur du développement de notre pays, soyons unis !

            Je le redis, je ne m’intéresse pas beaucoup aux histoires des personnes. Je n’en parle que dans la seule mesure ou elles impactent le fonctionnement des institutions de la République. Monsieur PK, vous pouvez dire tout ce que vous voulez, mais ne perdez pas votre temps à programmer de me porter la contradiction, parce que je ne suis militant ni de l’Opposition, et encore moins de ceux qui sont au pouvoir. Economisez vos projets de joutes Oratoires pour la bagarre politicienne de la campagne qui va s’ouvrir !

            Si je devais être considéré comme militant, ce serait pour une seule cause : une meilleure démocratie burkinabè dont le mérite reviendrait en premier aux citoyens de base et non pas aux hommes-forts prétendument indispensables.

  • Le 27 janvier 2010 à 18:54, par N’dabi En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    Il est bien vrai que le pays à sa constitution et des lois qu’il vote. Si la place qu’il occupe actuellement lui a été conférée par ces mêmes lois, et beh, qu’il en profite. Cependant, qu’il garde les idéaux de son bord politique, quoi qui puisse arriver.
    Et bien,sachons qu’on est en démocratie, et donc, le combat ce fait par les idées.

  • Le 27 janvier 2010 à 18:54, par alassane En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    Me sank flirte gaiement avec blaise. Si sank croit que ça le grandit, il se trompe : ça signe son arrêt de mort. En plus, il est resté à la cérémonie quand les gens applaudissaient à tout rompre blaise : il aurait dû partir ou improviser quelque chose. Il n’a rien fait. Ya ! Les etienne traoré, françois kaboré, issa tiendrébéogo, vont-ils accepter de s’identifier à un tel opposant ?

    • Le 27 janvier 2010 à 19:20, par ramses En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

      est-ce que gilbert a été un seul jour même, chef de file ? Non. Ceux qui auraient dû l’être avant, ce sont le regretté Professeur Ki Zerbo et Me Hermann Yaméogo. Pour ce dernier, le pouvoir lui a fait un putsch avec les gilbert, on s’en souvient.
      un chef de file doit faire le consensus mais il semble que le nouveau veuille surtout récolter des bénéfices pour son parti, de sa position, et non des bénéfices pour toute l’opposition. C’est ça le grand problème.
      sinon, qu’il se montre avec blaise, où est le problème ? C’est prévu par les textes. Il n’a qu’à seulement ne pas trop sourire quand on le filme. Et si les opposants sont mécontents, qu’ils aillent se faire voir

    • Le 27 janvier 2010 à 19:25 En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

      Voilà les vrais ennemis du peuple : les étienne traore, françois kabore, issa tiendrebeogo comme vous les avez identifiés. Mais non c’est vous seul le vrai ennemi du peuple burkinabé. Merde, il faut construire ce pays ensemble mon gaillard. Ceux qui n’ont pas compris ça sont arriérés et des ennemis du peuple comme vous.

    • Le 27 janvier 2010 à 19:33 En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

      alassane n’est que le dernier rempart du goulach burkinabé à travers son message. ça fait longtemps, mon frère que les idélologies sont mortes surtout en Afrique où les populations villageoises et même celle sinistrées ont faim donc ne sont pas libres. A Me SANKARA, je l’encourage à poursuivre dans cette direction par la formulation de critiques constructives. C’est la seule manière de susciter l’espoir pour une alternance démocratique au Burkina Faso. Aucune autre solution n’est possible. Je vous le garantie et le certifie. Il faut savoir écouter les autres.

  • Le 28 janvier 2010 à 20:51, par burkinbila de DC En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    Me Sankara est du CDP.ne laissez pas le nom Sankara vous trompez

  • Le 1er février 2010 à 15:24, par Kaa Paa Soré En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    C’est parfois abérrant de savoir qu’au Burkina Faso, il y’a une grande confusion entre la politique et le devoir de la nation. Véritablement, il n’ya rien de ahurissant que d’accepeter en tant que chef de file de l’oppositon de participer à des évènements ou le fruit du labeur des fils a permis la réalisation d’une infrastructure qui profite aux opposants et à tous ceux qui sont du pouvoir. L’impot des citoyens n’apparteint pas au parti majoritaire seul. Les p^rets et les credits également faits sur le dos de l’état n’appartiennent pas non plus au parti majoritaire. Tant qus nous serons dans la démocratie véritablement, ces pr^tes m^mes basés sur des décisions inoportunes du pouvoir seront remboursés même si l’opposition arrive au pouvoir après les élections de 2010. Je crois que nous sommes dans une nation civilisée et qu’il faut éviter de dramatiser des chocs et/ou des soumissions invraisemblables. Etre divergents en choix politique ne veut pas dire nullement ne pas partager tout ce qui est bien même fait par l’autre camp. Il faut savoir s’élever à la garndeur republicaine pour rester fidèle. Participer à une cérémonie ne veut pas necessairement dire être compatables des acquis et des errements. Pouvu que la cliarvoyance, la lucidité et le propre politique domine de part et d’autre. Saluons que nous sommes les fils d’une m^me nation même si nous partageons des idées et des choix différents en matière de développement : et c’est cela que nous devons civiliser les débats dans notre démocratie naissante et surtout agir à ce que se perpetuent la vertue et la morale dans l’activuité politique nationale. Vivement que les fils de ce pays cessent de voir toujours d’un mauvais oeil ce que fait l’autre...... Je reviens plutard.

  • Le 1er février 2010 à 15:26, par Kaa Paa Soré En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    Goussi Koii. Wendi Naa Niiki yella barkaa

  • Le 1er février 2010 à 16:38, par Kaa Paa Soré En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    POURQOI CENSUREZ VOUS MON AVIS

  • Le 1er février 2010 à 16:40, par Kaa Paa Soré En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    WOO yamb yaa wooto laa

  • Le 2 février 2010 à 18:39, par mytibkèta En réponse à : Le chef de file de l’opposition entre dans ses habits

    Et oui les révolutionnaires se retrouvent pour ensemble continuer ce qu’avec Thomas Sankara ,ils n’ont pu le faire .Ils veulent le faire pas dans l’esprit de Thomas mais en endormant le peuple et se la couler douce avec la caution de ceux qui cri au meutre de Thomas Sankara. On en veut pour preuve l’attitude du nouveau chef de file de l’opposition qui tout en étant juriste a purement et simplement retiré des structures de la CENI ceux là qui étaient de l’opposition telle que le confère la loi portant sur la création des partiset qui donne a tout parti ayant déposé sa demande de reconnaissance un délai pour se considérer comme existant d’office donc pouvant mener ses activités. Aussi si la loi est mal faite ou sciemment faite pour des visées destabiisatrices, en ce qui concerne les conditions d’appartenance à l’un au l’autre des groupes(mouvance ou opposition) le juriste "averti" qu’est Maître Sankara devait de relever celà au lieu de jouer à l’inquisiteur. De deux choses l’une ou nous assistons là à ce qui est convenu d’appeler connivence entre des personnes partageant le même idal : anciens CDR, ou alors il y a méprise dans la façon d’assumer la fonction de chef de file de l’opposition. Heureusement que chef de file de l’opposition n’est pas synonyme de chef de l’opposition. Une nuance que devra assimiler Maître Sankara s’il veut que l’opposition joue pleinement sa partition et non sa perdition.De toute façon le succès de l’opposition vraie se fera sans les fossoyeurs de la démocratie.

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