Le peuple frère d’Haïti a été frappé le 12 janvier 2010 dans l’après-midi, par un très fort tremblement de terre (7,6 sur l’échelle de Richter), qui a largement détruit la capitale Port-au-Prince et d’autres villes du pays. On compte 75 000 à 200 000 morts, et le nombre des disparus, ensevelis sous les décombres, est encore plus important. Cette catastrophe majeure a placé ce pays, la première République noire du monde (1802), dans une situation dramatique sans précédent. Les infrastructures sont détruites, les maisons et les biens anéantis, l’énergie quasiment inexistante, les télécommunications coupées pendant plusieurs jours, etc. Le séisme a aussi tué plusieurs membres du gouvernement, de nombreux personnels de la mission des Nations unies aidant le gouvernement haïtien, et désorganisé tout l’appareil administratif du pays.

Quelques Burkinabè, membres de la mission des Nations unies ou séjournant à Haïti, y ont aussi perdu la vie. Le peuple burkinabè, comme les autres peuples d’Afrique et d’autres régions du monde, a manifesté de différentes manières sa compassion et sa solidarité avec le peuple d’Haïti que le malheur vient de frapper. Les partis membres du Groupe du 14-Février (G14), présentent leurs condoléances à toutes les familles endeuillées, et en particulier aux familles burkinabè endeuillées. A l’unisson avec le peuple burkinabè, ils expriment leur solidarité avec le peuple d’Haïti meurtri. Ils invitent tous les citoyens burkinabè à prendre l’initiative de diverses actions de solidarité, ou à répondre avec générosité à tout appel à la solidarité.

Ouagadougou, le 21 janvier 2010

Pour le Président du mois du Groupe du 14-Février et p.o. Issa Tiendrébéogo Secrétaire général du GDP

Le Pays