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RESSOURCES MINIERES : Plus de 330 t de cuivre dans le sous-sol du Sud-Ouest

Publié le mardi 12 janvier 2010 à 00h24min

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Il s’est tenu le 29 décembre 2009 à Gaoua la dernière session de l’année du Cadre de concertation technique de la province du Poni. L’événement a été placé sous le parrainage de Raphaël Zoungrana, country manager de la société minière Volta ressources Inc. au Burkina. A l’occasion, la société a livré les résultats partiels de la prospection minière en cuivre et en or estimés à plus de 1549 milliards de F CFA.

Gaoua et des localités environnantes renferment un potentiel minier important, en particulier du cuivre. La révélation en a été faite le 29 décembre 2009 par la société Volta Ressources Inc., une société minière commise à l’activité de prospection. C’était en marge de la 4e et dernière session du Cadre de concertation technique provinciale (CCTP) du Poni. A l’issue d’une visite de la cartothèque de cette société à laquelle a assisté le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Pascal Komyaba Sawadogo, un bref exposé a été fait par le chef géologue Athanase Naré. Cela a permis aux membres du cadre de se faire une idée de ce que renferme le sous-sol de la province.

A mi-parcours de la recherche, la société fait état d’une présence d’un gisement de cuivre-or. Le cuivre, qui est celui du type porphyrique, est estimé à 330 400 tonnes pouvant s’évaluer à 1041 milliards de F CFA. L’or est, quant à lui, estimé à 35 tonnes. Ce qui peut également correspondre à une valeur de 508 milliards de F CFA. Les données mises à une sont certes, de l’avis du géologue, à l’étape d’estimation mais néanmoins fiables. Selon lui, elles ont fait l’objet de vérification par le Bureau international de consultants anglais du nom de SRK.

A propos de l’importance du gisement, le chef géologue soutient que "le cuivre de Gaoua est le tout premier en Afrique de l’Ouest ; et c’est le projet qui, à terme, sera le plus grand projet minier au Burkina voire en Afrique de l’Ouest" A en croire M. Naré et le country manager de Volta Ressources Inc. Raphaël Zoungrana, il y a une forte probabilité que les données actuelles soient doublées voire triplées au terme des investigations. Et le chef géologue de laisser entendre qu’il a même animé une conférence aux Etats-Unis sur le métal rouge de Gaoua. La société a mené ses fouilles à Gongondy, Dienemera et Boussera pour ce qui concerne la commune rurale de Boussera.

Dans la commune de Malba, c’est à Mont Biri que s’effectuent les recherches. Il y a, en outre, la commune rurale de Gbomblora et Gongonbili Nassara dans la commune de Gaoua au nombre des localités où il a été certifié la présence desdits métaux. Wentworth gold s’investit également dans la commune de Kampti. Pour le moment, la société a totalisé 25 000 m de sondages carothés et certains sont prélevés à plus de 450 m de profondeur. La société minière en question a son siège à Toronto au Canada. Elle s’est établie en 2002 dans le Sud- Ouest du Burkina à travers deux filiales, notamment Gaoua minérals qui s’intéresse au cuivre et Wentworth gold qui prospecte l’existence de l’or. C’est précisément en 2004 que les travaux de fouille ont intensément débuté. Avec un tel potentiel, c’est une exploitation industrielle qui est indiquée. Mais, soutient le chef géologue, "il nous faut apporter plus de précisions à nos études avant d’aller à l’exploitation."

Le country manager de la société a salué la parfaite harmonie qui a prévalu entre son personnel dans la région, estimé à environ 30 personnes, et la population. En comptant néanmoins sur la patience des uns et des autres, le parrain du CCTP estime que sa société peaufinera son étude dans deux ans avant de procéder à l’exploitation. Car pour lui, il ne fait aucun doute que "cette région regorge de toutes les potentialités possibles en matière minière". Toute chose qui profitera, à son avis, à l’Etat et à la population. "J’ai été émerveillé par les potentialités de la province du Poni et de la région en ce qui concerne les ressources en cuivre et en or", a déclaré le gouverneur, un des visiteurs privilégiés de la cartothèque.

La 4e session du CCTP a, en outre, planché sur deux communications portant sur la concertation et une autre sur la loi portant régime foncier rural. S’agissant des inquiétudes suscitées par cette loi, le communicateur, François Louré, a fait savoir aux participants que des mesures ont été déjà prises pour mieux permettre l’appropriation de cette loi. Il s’agit notamment de l’édition du document en français abordable pour tous, et de la traduction de cette même loi en langues nationales. Pour le président statutaire du CCTP, Bernard Yalgado Sawadogo, il fallait cette communication portant sur la concertation afin de permettre aux membres de mieux cerner leur rôle dans ce cadre et de se mettre à son service.

Par Hompko Sylvestre KAMBOU (Collaborateur)

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 12 janvier 2010 à 12:48 En réponse à : RESSOURCES MINIERES : Plus de 330 t de cuivre dans le sous-sol du Sud-Ouest

    L’ afrique n’est pas pauvre par manque de ressources. J’ai meme peur que Gaoua ne connaisse la furie des demons avec ces decouvertes monstrueuses de jour en jour. Je n’en suis pas fier. J’ en suis effraye. De telles ressources ont rarement fait le bonheur de leurs peuples, encore moins des riverains.

  • Le 20 janvier 2010 à 03:36 En réponse à : RESSOURCES MINIERES : Plus de 330 t de cuivre dans le sous-sol du Sud-Ouest

    Gaoua ne connaitra meme pas 5 tonnes du metal precieux en retombees. L’ or wa, le diamant, wa, le petrole, wa, c’a c’est pas bon pour les populations africaines parce quwe ca attire l ;es rapaces et les rapaces pechent mieux en ewaut trouble. c’est pas pour rien y a les gueeres un peu partout en afrique. Nous ona a eu l ;a paix relative, c’est pas a cause de la diplomatie de Blaise, mais c’esty grace a notre [pauvrete jusque - la. Maintenanty qu’ on decouvre trop ces maux nous sommes bientot foutus.
    Le Prophete Jeremiki.

    • Le 6 avril 2011 à 21:28, par bam-sam En réponse à : RESSOURCES MINIERES : Plus de 330 t de cuivre dans le sous-sol du Sud-Ouest

      les rapaces arrivent à nous avoir que quand nous avons les yeux fermés.
      aujourd’hui, nous les jeunes nous avons les yeux mieux ouverts que pour nos parents qui eux en sont fier de ce que nous pouvons voir ce qu’eux ne peuvent voir.
      donc si nous ne fermons pas nos yeux, nos ressources nous permettrons d’avoir une vie meilleure et paisible

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