Dans un contexte de recherche de l’efficacité, de l’aide auprès des partenaires et du public, le ministère de l’Economie et des Finances a procédé au lancement du site web de la Direction générale de la coopération (DG Coop) et à la présentation du rapport sur la coopération pour le développement 2008.

Le rapport se veut être un moyen d’informer le public sur les appuis des partenaires, la répartition sectorielle de ces aides, mais aussi de garantir la confiance des partenaires sur la gestion des fonds."Ce rapport nous permet de bien afficher cette dette, son efficacité et d’apprécier la façon dont l’argent a été utilisé", a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba.

Selon lui, le constat qu’on peut porter sur le rapport de 2008 se situe à deux niveaux.

D’abord, l’aide publique au développement dont bénéficie le Burkina Faso continue son ascension. Cela a permis en 2008 de franchir le niveau du dollar. Les recettes sont passées de 861 millions de dollars US en 2007 à un milliard 24 millions de dollars US.

Ensuite, la répartition de l’aide, ses affectations par secteur correspondent aux besoins du gouvernement. Il ressort cependant, que le rapport de la Direction de la coopération pour le développement constitue un document de suivi, d’évaluation de l’aide publique au développement accordé au Burkina Faso.

"Le rapport de coopération est un instrument de prospection et d’orientation de notre politique de coopération", a souligné le ministre Lucien Marie Noël Bembamba.

En plus de la présentation du rapport, le ministre a également lancé le site web de la Direction générale de la coopération.

Ce site est accessible déjà à l’adresse www.dgcoop.gov.bf. "La création de ce site vient renforcer les relations du ministère des Finances avec ses partenaires techniques et financiers et surtout, avec le public", aussi a indiqué le ministre Bembamba.

Pour le directeur de la coordination de l’efficacité de l’aide, Justin Hien, ce site web est un autre genre de support pour permettre à la population d’accéder facilement aux informations sur la coopération pour le développement.

Antoine AKONADAMBOU

Sidwaya