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Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

Publié le mardi 22 décembre 2009 à 01h30min

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L’Association grâce théâtre fédération cartel (AGTB) a lancé dans la nuit du 17 décembre 2009 à Ouagadougou, la IIe édition des Nuits internationales de la plaisanterie. A l’affiche, plusieurs humoristes.

Au total, 8 humoristes professionnels venus d’horizons divers de la sous-région, de 4 troupes locales ont entretenu le public présent dans la nuit du 17 décembre 2009 au Festival de la cité An III de Ouagadougou.

Cette initiative vise a valoriser une facette du riche patrimoine culturel du Burkina Faso. Mais aussi, de faire fédérer des artistes et des créateurs autour des valeurs de la culture africaine, en général et burkinabè, en particulier.

Selon le directeur du festival, Anatole Koama, cela est un but ultime de valoriser un pan stratégique important de la culture. Car, au Burkina Faso, la pratique de la parenté à plaisanterie est encore plus ou moins vivace dans certaines communautés. Ainsi donc, à partir de ce cadre de détente et d’épanouissement, l’environnement virtuel se ratifie en paix, en tolérance, en fraternité. Mais aussi, conter l’œuvre de solidarité qui existe entre toutes les communautés.

"Avec le modernisme, on remarque des tentatives d’abandon de cette pratique traditionnelle. Pour cela donc, l’AGTB en a fait un cheval de bataille pour promouvoir cette pratique qui contribue à la stabilité et à la paix de ce pays", a indiqué Anatole Koama. L’humoriste professionnel du Burkina Faso, Gérard Ouédraogo, désigné super ministre de l’année, est venu présenter ses projets et demander du soutien auprès des femmes avec un sketch.

"Il était nécessaire pour moi de montrer mon projet à la population afin d’avoir la réaction de tout un chacun”. Mes collègues ministres me traitent de fou, alors que, consciencieusement, je sais que je suis un génie, un "trouveur" à la limite", a-t-il plaisanté.

Antoine Akoandambou

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 22 décembre 2009 à 01:42, par Beukh En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    Très belle initiative.
    J’espère qu’un gourounsi ne viendra pas y fourrer son nez, car sa place est dans nos champs.........(tout gourounsi saura de quoi je parle... :)

  • Le 22 décembre 2009 à 07:28, par DAKSOUM LE STATOIS BURKINABE A LOS ANGELES En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    vive l humour et le theatre au burkina faso.

  • Le 22 décembre 2009 à 12:14 En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    si cette pratique est sans conteste une richesse rare, moi je comprends qu’elle soit un peu en regression vue qu’on a tenté de l’instrumentaliser en politique. Mais malheureusement elle a été instrumentalisé dans un domaine ou il ne fallait pas car c’etait inadapté : la ou on tue ou il y a un manque de justice mainfeste, on ne doit pas utiliser cette pratique. Mais la faute à nos chefs traditionnels qui ont cautionné cela SOME

  • Le 22 décembre 2009 à 18:15, par Kirika En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    J’espère que ce ne sera pas une occasion royale qu’on va donner à certaines espèces comme les mossi de se foutre des honnêtes gens comme les Samo.

  • Le 22 décembre 2009 à 21:03 En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    Une belle occasion pour les Yadses de toujours gouverner les Gourmatches. Les patrons ne font pas lacher prise.

  • Le 23 décembre 2009 à 16:57, par Nassara En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    Bravo les burkinabé vous êtes très fort et la parenté à plaisanterie est la plus belle chose que j’ai découvert en venant visiter votre pays.

  • Le 24 décembre 2009 à 08:55, par la patronne des bisas depuis atlanta En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    les bisas qui pensent que les gourounsi doivent etre aux champs mentent c eux qui sont doues dans les champs surtout d’arachides et pour la chasse a la viande de chien.

  • Le 25 décembre 2009 à 18:07 En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    J’aime cette pratique qui detend l’atmosphere mais ne pensez pas que c’est ca qui amene la paix dans le pays. Ne nous leurrons pas. C’est aussi parce qu’ il y a la paix—relative—dans ce pays qu’ il y a la parente a plaisanterie. Je defie quiconque de me prouver aussi le contraire. Notre paix ne pourra durer et perdurer sans une vraie democratie economique et une justice sociale. Ventre creux n’ a point d’ humour. Les gens ont tendance a rester sur la surface des choses. Il y aura definitivement deux parents a plaisanterie si on ne prend garde : Les riches qui deviennent de plus en plus riches sans necessairement travailler a cela et les pauvres qui deviennent de plus en plus pauvres en s’ echinant davantage. Vous verrez que ces "parents a plaisanterie " auront vite l’air de chiens et chats, et ca peut exploser, car la fracture sociale se fait de plus en plus beante. Je prefere etre le prophete Jeremie que la jeune fiancee imprudente qui manque d’ huile lorsque survient le fiance.

    LOP

  • Le 29 décembre 2009 à 15:59, par Ollo En réponse à : Parenté à plaisanterie : Valoriser la culture burkinabè

    Bonjour à tous,
    je suis absolument du même avis que LOP. Une trop gde injustice sape les fondements de toute cohésion , des instances et institutions qui la confortent. Si la paranté à plaisanterie ,qui est pratiquée ailleurs en afrique aussi,est à cultiver car bien utile, il ne faut pas en surestimer la portée au point d’en faire le rampart infranchissable de toute dérive... Il n’est pas certain que les pogroms dont certains citoyens de ce pays ont été victimes ces dernières années n’aient pas impliqué leurs parents à plaisanterie. Le disant, je pense à kankounadéni, balèrè, manga etc... Il est vrai que dans le houet, entre les enfants de la vache et les mangeurs de chenilles( parenté bien vivante celle-là), des dérives n’ont jamais été déplorées.

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