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ONATEL : relance du processus de privatisation

Publié le mardi 10 août 2004 à 09h54min

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Le gouvernement burkinabè a décidé de relancer le processus de privatisation de l’Office national des télécommunications. En sa séance du 30 juillet 2004, un rapport a été adopté à cet effet, qui maintient la période d’exclusivité accordée à l’ONATEL au 31 décembre 2005.

Selon le compte rendu de cette session du Conseil des ministres, dans le cadre de la politique de désengagement de l’Etat des secteurs productifs et concurrentiels, le gouvernement a décidé d’ouvrir le capital de l’ONATEL à un investisseur stratégique en vue d’assurer la modernisation rapide du réseau et de renforcer la capacité de l’ONATEL à faire face à la concurrence. C’est ainsi que la privatisation partielle de cette société a été autorisée par la loi n° 58/981 AN du 16 décembre 1998.

Dans la mise en œuvre de ce schéma, quatre investisseurs pré-qualifiés ont participé au processus et ont exprimé leur intérêt à l’opération. Il s’agit de :
- Maroc TELECOM ;
- TELENOR ;
- TELECOM AFRICA CORPORATION ;
- ZTE/LAAICO.

A l’issue des différents échanges, le principe de contrôle majoritaire effectif et immédiat de l’ONATEL est demeuré une préoccupation des investisseurs au point de constituer un élément de blocage pouvant jouer sur la remise de leurs offres. A la date limite de dépôt des offres fixée au 07 juin 2004, aucune offre n’a été reçue.

Face à une telle situation, plusieurs options ont été envisagées :
- un contrat de gestion avec un opérateur du secteur ;
- une poursuite de la première phase de la stratégie.

Le Conseil des Ministres, après analyse approfondie de ces différentes options, a instruit le Ministre en charge du dossier pour :
- le maintien de la période d’exclusivité accordée à l’ONATEL au 31 décembre 2005 ;
- la cession progressive des 51 % du capital en deux étapes et sur trois ans ;
- la sécurisation effective du contrôle de la majorité à l’acquisition des 34%.
- l’allégement des obligations de couverture et de desserte imposées par le cahier de charges.

Lefaso.net (Extraits du compte rendu du Conseil des ministres)

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