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Ouahigouya-Thiou-Frontière du Mali : Un projet de route internationale pour 2010

Publié le mercredi 9 décembre 2009 à 02h41min

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Ouahigouya, la cité historique, pourrait devenir bientôt une ville carrefour reliée par voie terrestre aux pays voisins rien que par des voies bitumées.

Les voies intérieures de la ville viennent de bénéficier dans le cadre des projets liés à la célébration de la fête nationale, d’un revêtement de goudron sur 10,6 km inauguré mardi 8 décembre 2009 sur place par le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré.

Celui-ci a annoncé par la même occasion la volonté du gouvernement de desservir la capitale du Nord par des voies bitumées. Répondant aux doléances posées par la population pour relier Ouahigouya aux pays voisins via la route, le ministre Kaboré a révélé que le projet de bitumage Ouahigouya-Thiou-frontière du Mali est à la phase d’appel d’offres et que la Banque islamique de développement (BID) sera l’un des partenaires.

« Ce projet pourra être envisagé pour 2010 », a affirmé le ministre. Bourzanga, localité réputée difficile d’accès pourrait bénéficier plus tôt que prévu d’une voie bitumée en provenance de Ouahigouya et passant par Titao. « Les études de faisabilité sont terminées », a ajouté le ministre.

Le bitumage de la route Ouahigouya-Tougan-Dédougou est aussi en projet. Pour les populations, ce projet permettra d’avoir accès facilement à la capitale économique. La diaspora bobolaise a activement contribué à la réalisation de la cité des Forces vives, a rappelé le gouverneure de la région, Viviane Compaoré. Pour elle, la route Ouahigouya-Kongoussi-Sapaga aidera à rejoindre les ports du sud du pays plus aisément.

La gouverneure rêve de voir des transporteurs maliens passer par sa ville pour se rendre dans les ports béninois, togolais ou ghanéens. Quant aux voies nouvellement aménagées, d’un coût total de 2,484 milliards FCFA, elles concernent le prolongement de la RN10, route de Tougan, le principal axe qui va accueillir le défilé du 11-Décembre. Il est baptisé « Avenue de l’Indépendance ».

Il y a aussi la voie qui passe devant le pied-à-terre du président Blaise Compaoré, baptisée « Avenue de Titao ». La principale voie d’accès à la « Cité des Forces vives » est aussi bitumée et baptisée du même nom.

La rue 3.31 s’appelle désormais « Rue Alphonse-Arzouma-Ouédraogo ». Bien d’autres rues ont reçu des noms de baptême. En outre, la ville bénéficie d’une voie en terre construite pour évacuer le trafic durant les festivités, mais aussi de quatre aires aménagées pour les parkings, les tribunes et la fanfare.

Pour la municipalité, tout sera mis en œuvre pour protéger ces réalisations d’une dégradation précoce. « Au niveau de la mairie, nous prendrons toutes les dispositions pour entretenir ces différentes infrastructures afin que leur pérennité ne soit pas de vains mots et pour donner satisfaction à ceux-là qui nous les ont offertes », a noté le maire Abdoulaye Sougouri.

Aimé Mouor KAMBIRE (aimekambire@yahoo.fr)

Sidwaya

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