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PROMIN 2009 : Faire du secteur minier, le filon du développement

Publié le mercredi 2 décembre 2009 à 02h51min

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« Exploitation minière et développement durable, quelles stratégies ? ». C’est le thème de la 4e édition des journées de Promotion minière (PROMIN) qui se tient à Ouaga, du 1er au 4 décembre 2009. La cérémonie d’ouverture, le 1er décembre dernier, a été présidée par le Premier ministre, Tertius Zongo.

La contribution des mines à la lutte contre la pauvreté, la prise en compte des intérêts des communautés locales, les questions environnementales, l’après-mine. Ce sont là, entre autres, les sous-thèmes des échanges de la 4e édition des journées de Promotion minière (PROMIN) qui se tient à Ouagadougou, du 1er au 4 décembre 2009 sous le thème : « Exploitation minière et développement durable, quelles stratégies ? ».

La cérémonie d’ouverture, hier 1er décembre a été présidée par le Premier ministre, Tertius Zongo. Selon le président du Groupement professionnel des miniers du Burkina (GPMB), Justin Elie Ouédraogo, le secteur minier, qui emploie plus de 3000 personnes permanemment et autant de façon périodique, est d’un apport important dans l’économie du Burkina. Pour lui, le GPMB qui entend se transformer en Chambre des mines, est conscient de la responsabilité sociale de l’entreprise minière. Aussi, s’agit-il, à travers PROMIN 2009, de créer un partenariat gagnant-gagnant entre l’Etat, les industries minières et les communautés locales.

Même son de cloche chez le ministre des Mines, des Carrières et de l’Energie (MMCE), Abdoulaye A. Cissé pour qui, le Burkina est en train de passer de pays à potentiel minier à un pays minier tout court : « La production d’or est passée de 753 kg en 2007 à 5,5 tonnes en 2008 et elle sera de 12 tonnes environ en 2009. L’année 2010 connaîtra l’entrée en production de 02 mines : une à Inata dès le mois de janvier et une autre à Essakane en mars de la même année et considérée comme la plus grande avec des réserves estimées à 120 tonnes d’or métal. A partir de 2011, la production d’or sera supérieure à 20 tonnes d’or métal par an. »

Selon Abdoulaye A Cissé, les instruments appropriés qui aideront les entreprises minières à mieux comprendre et à mieux gérer les impacts sociaux et économiques sur les communautés dans leurs zones d’influence sont à identifier au cours de cette 4e édition du PROMIN afin de prendre en compte les intérêts des communautés locales. Et le chef du gouvernement de renchérir sur l’importance de la gestion de la manne minière au Burkina qui possède un avenir minier certain : « La mine doit être au service du développement.

Il convient donc de réfléchir par le biais de cadre de rencontre et de concertation comme le PROMIN sur les actions à mener en termes d’environnement, de développement local, de renforcement des infrastructures pour permettre de penser à l’après-mine, c’est-à-dire qu’est ce qui est créé pour qu’une fois les mines fermées, les populations des régions minières puissent se prendre elles-mêmes en charge ? » Outre, les échanges, PROMIN 2009, qui se déroule jusqu’au 4 décembre 2009 au Centre international des conférences de Ouaga 2000, offre également un espace d’exposition de machines utilisées dans l’extraction minière ainsi que des stands de présentation des différentes industries minières présentes sur le territoire burkinabè.

Hyacinthe Sanou

L’Observateur Paalga

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