Séjour du Représentant Spécial du Facilitateur à Rome et Paris
Le Représentant Spécial du Facilitateur du dialogue direct inter ivoirien a effectué du 12 au 17 novembre 2009, une visite à Rome en Italie et à Paris en France. Invité par la Communauté Sant’Egidio, Monsieur Boureima Badini à pris part à Rome, à un séminaire international sur le thème « l’Europe, la Chine, l’Afrique, les nouvelles voies du développement international ». A Paris il a rencontré le Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Monsieur Abdou Diouf. Au centre des échanges qu’il a eu, figurait en bonne place le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire.
Au cours du séminaire international sur le thème « l’Europe, la Chine, l’Afrique, les nouvelles voies du développement international » qui a regroupé des autorités politiques et d’éminentes personnalités du monde universitaire des trois continents, le représentant Spécial du Facilitateur a donné une communication consacrée à la vision nouvelle du Burkina dans le règlement des conflits en Afrique. Le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, le mode de règlement de la crise par le dialogue direct, le concept nouveau d’appropriation par l’Afrique de la résolution des conflits sur le continent, les résultats du dialogue direct dans le processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire, la place et le rôle du facilitateur ainsi que de la communauté internationale ont constitué l’essentiel de la contribution de Monsieur Boureima Badini à cette rencontre de haut niveau.
Les participants, ont apprécié la qualité et la clarté de l’exposé de monsieur Badini, ainsi que l’originalité, la méthodologie et l’efficacité de cette nouvelle approche purement africaine, dans le règlement des crises en Afrique.
La Communauté de Sant’Egidio, implantée dans plusieurs pays Africains, joue un grand rôle dans les domaines de la lutte contre la pauvreté et le sida. Elle contribue également à l’instauration et à la promotion de dialogues inter culturels et inter religieux ainsi que dans la médiation pour la paix sur le continent. La présidence de la communauté est assurée par le Professeur Marco Impagliazo.
A Paris, le Représentant Spécial du Facilitateur, Monsieur Boureima Badini et le Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Monsieur Abdou Diouf ont eu une séance de travail au cours de laquelle ils ont échangé sur l’état d’avancement du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire et le rôle de la facilitation dans la recherche de la paix dans la sous-région. Saisissant l’occasion, le Représentant Spécial du Facilitateur a fait au Secrétaire Général de l’OIF, le point sur les différentes avancées du processus de sortie de crise et les difficultés qui ont jalonné les audiences foraines jusqu’à la publication de la liste électorale provisoire, en passant par l’opération d’identification de la population et d’enrôlement des électeurs.
Le séjour de Monsieur Boureima Badini en France fait suite la visite effectuée en juin dernier, par Le secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie en Côte d’Ivoire, dans le cadre de la commémoration du cinquantenaire du Barreau ivoirien. Il avait mis à profit son séjour abidjanais pour rencontrer et échanger avec le Représentant Spécial du Facilitateur sur les derniers développements du processus de sortie de crise en Côte d’Ivoire.
Au cours de leur entretien, Monsieur Abdou Diouf avait donné l’assurance que l’Organisation Internationale de la Francophonie était prête à accompagner la Côte d’Ivoire par la mise à sa disposition de son expertise en matière de règlement de conflits et de gestion des contentieux mais aussi par l’envoi, à titre exceptionnel, d’observateurs de l’OIF afin de contribuer pleinement à la transparence et à la crédibilité des élections.
Le secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie a une fois de plus exprimé sa satisfaction et réitéré ses encouragements et son soutien aux efforts du facilitateur dans le règlement des crises qui secouent le continent africain.
Jean- Baptiste ILBOUDO
Abidjan le 20 novembre 2009
Vos commentaires
1. Le 21 novembre 2009 à 12:12, par Tapsoba en hollande En réponse à : Séjour du Représentant Spécial du Facilitateur à Rome et Paris
"Les participants, ont apprécié la clarté et la qualité de l exposé de Monsieur Badini,ainsi que **l originalité,la méthodologie et l efficacité de cette nouvelle approche purement africaine** ,dans le règlement des confits en Afrique".Quand nous nous faisons ridiculiser par les occidentaux ! Car nul part ailleurs ,cette méthodologie ou originalité ou encore approche pure qui consiste à marcher sur des cadavres dans la quête du pouvoir ne s applique pas.Encore moins revenir se moquer des âmes meurtris en leur tendant la main sale pour parler de réconciliation après avoir atteint leurs objectifs comme si leur vie était plus utile que leurs victimes.C est la justice qui vaille quelque soit le grade que portent les bourreaux.Maintenant,l on vient se moquer des africains pour leur bassesse transformée en règle et nous prenons cela comme des éloges puérils du maitre à ses élèves.Ainsi,les faibles continueront de payer afin que les plus forts puissent jouir de leur opulence sous le couvert du pouvoir qui leur ouvre toutes les voies d enrichissements.Ainsi,va la nouvelle conception des négociations de paix en Afrique,pendant ce temps les vrais maitres du continent par l entremise de leurs multinationales continueront leur pillage.Ce n est pas la Chine qui s empêchera de se féliciter,elle,qui ne s est jamais baignée dans la langue de bois.Affaires ne riment pas avec droit de l homme ! affaires ne riment pas avec compassion envers les faibles, victimes des plus forts !
2. Le 22 novembre 2009 à 02:30, par le binguiste En réponse à : Séjour du Représentant Spécial du Facilitateur à Rome et Paris
Afrique, mon Afrique
Je ressens une honte profonde lorsque je suis la réalité africaine. Notre continent est exploité par les puissances étrangères ; ce sont elles qui financent les guerres. Elles activent les conflits entre les pays. Elles causent la désolation en Afrique afin de placer leurs amis au pouvoir. Elles en profitent pour soutirer toutes nos richesses .On nous fait croire aujourd’hui qu’il faut faire les élections car c’est la seule manière pour nos pays africains de se développer. On nous va adopter un régime politique qui nous ait totalement étrangère dont nous ne maitrisons pas le fonctionnement. C’est qui finalement la démocratie ? C’est organiser le peuple afin qu’il soit mieux exploité. Mais chers amis, l’Afrique n’avancera pas si nous ne sommes pas capables de faire tous les choses de nous même.
On nous apprend aujourd’hui à quémander aux autres pays européens pour s’en sortir. Nos dirigeants, au nom d’une légitimité dont on ignore la source viennent se mettre à genou auprès de la FMI pour mendier de l’argent afin de se développer.
Notre justice est malade et corrompu. En plus de cela nous achetons les armes venu d’ailleurs (pays européens pour faire la guerre).Avec les histoires d’angolagate, du génocide du Ruanda, on voit maintiennent les responsables, les commanditaires qui ont vendu les armes pour semer la désolation.
L’Afrique doit se réveiller. on peut faite une fois une erreur, deux fois la même erreur,,,mais trois fois on devient des idiots.
Mon cher facilitateur, tu ne penses plus a ton pays ; les crises de la sous régions t’ont occupé .cela va permettre la communauté oublier ce que tu as fait. Mais le peuple burkinabé n’oubliera pas tous ces hommes vaillant que tu as fait disparaitre.