LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Vie des partis : Les conseils du NID

Publié le jeudi 12 novembre 2009 à 02h34min

PARTAGER :                          

Dans cette correspondance, le responsable de la Nouvelle initiative démocratique (NID) exhorte les Burkinabè à développer des valeurs sociétales, culturelles et religieuses.

L’enseignement sur la marche de la NID de juillet 2008 (Tiré du manuscrit : Le bon sens des grandes idées)

Nous exhortons et nous faisons réfléchir, être :
Mères, Pères, Filles et Fils au centre de la Terre ;
Nous connaissons ce dont nous ne devons nous écarter,
En agissant pour une société nouvelle et pleinement humaine ;
Nous pressentons, en toute évidence, un nouvel espoir :
La noblesse des cinq collines brunes symbolisant la réunion des continents et des humains, la paix et la pureté du cauri blanc matérialisant la véritable gouvernance mondiale, prémisses d’une alliance plus profonde entre les peuples de la Terre.
Nul n’a alors, prétendument, l’élévation à dignité et la première grandeur hors du corps et de l’esprit humains, entièrement, avec, par et pour la société des êtres humains.

Voilà bien consacrer une Nouvelle initiative démocratique, notre unique ressource, en voici ce qui c’est que d’agir, maintenant et demain, pour intégrer nos valeurs religieuses et sociétales et pour soutenir nos anciens sur la planète Terre.

Premièrement, jamais un Etat ne s’est développé au mépris de ses valeurs sociétales, culturelles et religieuses. Nous pensons profondément et sincèrement qu’assumer ces valeurs est un impératif pour notre développement et notre épanouissement individuel et collectif. Ainsi donc, nous devons redonner à nos chefs religieux, à nos chefs de villages, de quartiers, de fractions et à nos leaders d’opinion, la place qui est la leur dans notre société. Nous devons également renforcer nos valeurs de solidarité.

A cette fin :
- Légalisons les mariages religieux et coutumiers qui constituent, de fait, le droit commun pour la grande majorité des Burkinabé ;
- Réduisons les frais pour se rendre aux lieux saints par une meilleure capacité de négociation des conditions de voyage et de séjour ;
- Faisons l’acquisition d’une maison du hadj à la Mecque pour le séjour de nos pèlerins dans de meilleures conditions ;
- Soutenons les principaux lieux de culte par des subventions ou autres mesures progressives et compatibles avec les possibilités financières de l’Etat ;
- Maintenons le droit d’option pour les successions car nul n’a le droit d’imposer à l’autre une législation sur le statut personnel incompatible avec les convictions sociales et religieuses du plus grand nombre ;
- Réaménageons le calendrier scolaire et les fêtes légales en fonction des principales fêtes religieuses ;
- Redonnons à l’autorité parentale sa place dans l’éducation de nos enfants ;
- Interdisons les débits de boissons, dancings et maisons closes dans les quartiers résidentiels et adoptons une réglementation d’ensemble à leur sujet ;
- Créons des Instituts dans les chefs-lieux de régions pour un nouveau rayonnement des villes-universités médiévales ;
- Introduisons l’enseignement d’une langue nationale au second cycle général à côté de l’Anglais et autre langue occidentale pratiquée ;
- Créons un Haut-commissariat aux Affaires religieuses comme interlocuteur des ordres religieux ;
. Réduisons les horaires de travail pendant le mois de carême ;

- Créons un cadre de concertation permanent aux niveaux des communes, provinces et régions avec les chefs religieux, coutumiers et les responsables administratifs ;
. Respectons les prérogatives coutumières des Chefs de villages et de quartiers ;
- Revalorisons les fonctions des Chefs de village et de quartiers ;
- Allouons des indemnités aux Chefs de villages et de quartiers dans des conditions à définir, à définir clairement les frontières (un chef de village n’est pas celui religieux, ni celui administratif, ni celui politique : il est sans parti pris) ;
- Luttons contre l’inflation et protégeons le pouvoir d’achat des citoyens en maintenant à un prix abordable les produits de 1re nécessité ;
Deuxièmement et enfin, la solidarité à l’égard des anciens, le respect qui leur est dû et le rôle des personnes âgées sont des valeurs cardinales de notre société. Ces valeurs doivent être renforcées par les mesures ci-après :

- Accordons plus de réductions sur les services (Santé, transport...) aux personnes âgées ;
- Créons des cadres consultatifs à différents niveaux (communes et régions) pour institutionnaliser le conseil et le rôle des anciens ;
- Restaurons le respect dû aux anciens ;
. Utilisons les compétences, l’expérience, les relations des aînés pour mieux appréhender et résoudre nos
difficultés...

Mères, Pères, Filles et Fils au centre de la Terre,
Nous voulons avec vous, s’il faut le répéter : Que nos valeurs religieuses et sociétales soient intégrées ; Que nos anciens soient soutenus ; Que tout ce qui préserve ou valorise notre patrimoine moral et spirituel soit bon en soi ; Que les mœurs politiques soient assainies : les animaux ont des mœurs, seul l’être humain a de la moralité et de la spiritualité ; Que tous les types de violence et de discrimination soient rejetés de la société des êtres humains.

Mais, une hésitation est-elle permise dans l’exploit et dans la pratique des valeurs religieuses et . sociétales, maintenant cardinales, humaines et universelles ? Quelles que soient nos divergences particulières, ne devons-nous pas les accepter entièrement et dire que nous sommes les défenseurs énergiques de la liberté, de la solidarité, de la responsabilité, du respect et de la tolérance ?
Du reste, femmes, hommes et jeunes sont, aujourd’hui, des marchandises sur lesquelles trafiquent la violence, la discrimination et la division sans vainqueur ni vaincu.

Ainsi, ce que nous voulons avec vous, ce n’est pas la monstruosité dans la société des êtres humains. Nous osons bien le répéter, c’est la préservation et la réhabilitation de nos valeurs religieuses et sociétales. C’est tout l’être humain, tout l’humanisme universalisant le bon sens en soi, des grandes idées, le juste équilibre, de la créativité, de l’inventivité et de l’utilité sociales. C’est, prioritairement et pleinement, faire progresser notre humanité.
Suivons finalement, cette voie pour éclairer les pans entiers de notre passé et en tirer les leçons pour notre développement présent et futur !

Par tous et pour tous, la prospérité partagée !

Alexis de Clément SOMDA, 1er Président de la NID

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique