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Crise guinéenne : Les forces vives ont remis leur « devoir » au facilitateur

Publié le jeudi 5 novembre 2009 à 02h08min

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Autorité de transition, éligibilité, chronogramme du processus, tel était le triptyque du devoir qu’a collé le facilitateur le 3 novembre dernier, aux forces vives guinéennes. Elles ont rendu leur copie au chef de l’Etat burkinabè hier aux environs de 18 heures au palais présidentiel de Kosyam.

« Ce sera pour quelle heure cette remise de mémorandum ? » avons-nous demandé à Jean-Marie Doré aux environs de 12 heures dans le Hall de l’hôtel Laico. « Parce qu’il y a un mémorandum ? C’est quoi, ce machin ? » a-t-il répondu en plaisantant. En fait, jusque dans l’après-midi d’hier, personne ne pouvait vous dire à quel moment les forces vives allaient remettre leurs propositions demandées par le facilitateur. Les heures s’égrenaient et certains journalistes feront le pied de grue comme d’habitude. Inlassablement on vous disait que le document est en train d’être finalisé quelque part dans ledit hôtel.

Puis une fausse alerte pour 15 heures et on se précipita au palais de Kosyam ; « Zéro ! », comme dirait l’homme de la rue, point de forces vives. "Ce sera pour 18 heures", nous signifiera une personnalité des forces vives. Ce fut chose faite en tout cas, mais rien n’a véritablement filtré de ce document qui servira de boussole pour les discussions à venir. Ce mémorandum est censé contenir les « fondamentaux » du forum des forces vives de Guinée (FFVG).

Néanmoins on sait que la veille, c’est-à-dire le 3 novembre, le président burkinabè avait affirmé qu’il attendait de ces forces vives l’essentiel de leurs préoccupations qui devaient tourner autour de l’Autorité de transition, du fameux Conseil national de transition (CNT), de la question de l’éligibilité et du timing du processus électoral. Une autre chose est à réquérir : l’entente entre les leaders politiques, même si elle n’est pas expressément inscrite dans ledit mémorandum.

On souhaite surtout que l’unité règne au sein de ces forces vives, puisqu’on apprend qu’après son « expulsion » de la salle polyvalente du palais de Kosyam le 3 novembre dernier, Lassana Kouyaté a plié bagage tout « furax » si fait qu’Alpha Condé, qui était parti à sa suite pour échanger avec lui, a trouvé un appartement vide.

Voici donc Blaise en possession du travail qu’il a demandé. Auparavant dans l’après-midi de ce mercredi 4 novembre, Alain Yoda, le ministre des Affaires étrangères, avait reçu le document. Nul doute que la trame du mémorandum est axée sur les différents points ci-dessus indiqués.

Dans tous les cas, le médiateur, après réception du document, devrait en principe recevoir les représentants du FFVG et évoquer avec eux la suite des travaux qui pourraient reprendre dans quelques jours, notamment après une rencontre avec les émissaires du CNDD, prévue pour la semaine prochaine. A l’issue de ce premier round FFVG et CNDD, il pourra arrêter un préaccord pour la suite.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 7 novembre 2009 à 20:11 En réponse à : Crise guinéenne : Les forces vives ont remis leur « devoir » au facilitateur

    Les burkinabe doivent aller aux urnes tout de suite car le poste de la presidence de la republique est vancant. Blaise que la majorite des burkinabe a vote a trahi. Il s’est constitue Presidents des Conflits en Afrique. Et il n’a meme pas dit a Tertius de le remplacer. Alors le Faso est acephale. Vite un chef qui regle nos problemes pour lequels il a d’ abord ete vote. Mediation par-ci, mediation par- la, la fonction presidentielle ne peut pas s’ accommoder du mercenariat. C’est un poste a temps plein.

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