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Recharge électronique des téléphones portables : Pas de crainte de chômage pour les revendeurs

Publié le mercredi 28 octobre 2009 à 05h57min

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Albert Ouédraogo, directeur d’agence Telmob de Bobo

De plus en plus, les compagnies de téléphonies mobiles adjoignent à la traditionnelle carte de recharge, un autre service : la recharge électronique. Une nouveauté qui fait craindre, pour certains, une perte d’emploi pour les revendeurs et distributeurs de cartes, les clients pouvant décider de recharger électroniquement au niveau des détaillants.

La recharge électronique est ce procédé qui permet de créditer son téléphone portable directement auprès des distributeurs et détaillants. Il suffit de donner son numéro de téléphone et le montant du crédit acheté et le tour est joué. Encore appelée “ nanan express ” pour l’opérateur TELMOB ou “ sap sap ” pour ZAIN, les deux operateurs qui ont déjà adopté la recharge électronique, la nouveauté ne suscite pas moins d’inquiétude chez certains distributeurs qui y voient une façon pour les operateurs de se passer d’eux dans la chaîne de distribution des cartes de recharge.

Mais il en n’est rien, selon des opérateurs, qui maintiennent que les distributeurs gardent leur place et les avantages qu’ils ont avec les cartes de recharges physiques. De l’avis du directeur d’agence Telmob de Bobo-Dioulasso, Albert Ouédraogo, l’introduction de la recharge électronique répond plutôt au souci de son entreprise de répondre aux attentes de la clientèle lui permettant ainsi de bénéficier de plus de commodité, d’accéder au produit selon sa bourse et permet de joindre les clients qui sont dans toutes les localités quelque soit son accessibilité. A propos des avantages des distributeurs, le directeur d’agence Telmob de Bobo assure que la recharge électronique obéit au même principe que celle par cartes physiques.

Ceux-ci semblent avoir adopté le principe de la recharge électronique, car selon Alex Kafando, un revendeur, la préférence des clients va plus souvent à la recharge électronique. Le seul inconvénient signalé par les distributeurs est le risque de se tromper de numéro et de transférer les crédits à une personne autre que celui du demandeur. Un autre revendeur, Oumarou Zongo va plus loin. “ La recharge électronique se vend mieux et nous avons les mêmes marges bénéficiaires qu’avec les cartes physiques. Souvent nous tenons les cartes justes pour attirer les clients et leur vendre la recharge électronique ”, a-t-il précisé. En fait de crainte d’éventuels problèmes d’emploi du fait des recharges électroniques, les différents acteurs de la chaîne de distribution, ont plutôt des avantages.

Mahamadi TIEGNA

Sidwaya

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