LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

Publié le mercredi 21 octobre 2009 à 06h33min

PARTAGER :                          

Lors de la dernière interview qu’il nous a accordée, le 6 janvier 2009 à Conakry, Sidya Touré avait un préjugé favorable à l’égard du capitaine Moussa Dadis Camara et de la junte, le CNDD. En ce 19 octobre 2009, soit 10 mois après, son jugement a radicalement évolué... en mal. Il s’était trompé sur le remplaçant de Lansana Conté. C’est qu’il y a eu, entre-temps, le massacre à huis clos le 28 septembre 2009, dans le stade éponyme. De ce “lundi linceul”, de la médiation de Blaise Compaoré, avec lequel il a eu, lundi dernier, une audience (en compagnie de Lansana Kouyaté, ex-PM), départ de Dadis, oukases de la CEDEAO, de l’UA et de l’UE, mise en place du Conseil national de transition..., c’est de tout cela que nous parle dans cet entretien exclusif l’ancien Premier ministre, leader de l’Union des forces républicaines (UFR) et un des patrons des forces vives guinéennes.

Comment se porte Sidya Touré, puisque vous portez toujours les stigmates du 28 septembre comme cette cicatrice sur la tête ?

• Physiquement, je suis remis. J’ai fait quelques contrôles à Abidjan. Ce qui est pour moi un problème aujourd’hui, c’est que je n’arrive pas à me défaire de ces images d’atrocité que j’ai vues ce jour-là, notamment les humiliations faites aux femmes. Je me dis que si c’est cela la Guinée, nous avons de réels problèmes. J’ai vu de véritables scènes d’horreur le jour du meeting du 28 septembre. Non seulement j’ai vu abattre des gens, par dizaines, mais au moment même où je me faisais malmener d’où cette grosse entaille sur la tête, j’ai vu des gens violer des femmes, introduisant des instruments contondants dans leur sexe, d’autres le faisant même avec des canons de fusil. J’avoue que je me suis senti mal, et à partir de là, je ne sentais plus rien jusqu’au moment où on nous a hospitalisés après moult discussions et après mes 5 points de suture à la gendarmerie.

Deux versions se contredisent à propos de ce lundi noir : la junte affirme que l’opposition a cassé des bâtiments publics, des commissariats et avait des velléités putschistes. Vous, vous prétendez que c’était une manifestation pacifique...

• En tant que journaliste, vous devez prendre en considération toutes les versions. Mais je crois qu’il faut faire la part des choses. Quand on pille un commissariat, encore que je ne sache pas si, en Guinée, les commissariats ont des fusils ; ce n’était pas pour aller renverser un régime ; ensuite, si c’était vrai, on devait tirer sur des militaires. Moi, je n’ai pas vu de soldats morts à moins qu’on se soit tiré dessus ; enfin, si on veut faire un coup d’Etat, on ne va pas s’enfermer dans un stade, on prend les bâtiments administratifs d’assaut, ou la présidence. Là, il s’agissait d’une réunion à l’intérieur d’un stade bien fermé. Les gens étaient dans un espace confiné, je ne vois pas comment on peut faire un coup d’Etat dans ces conditions, même si nous étions nombreux.

Et puis, si vous connaissez le stade du 28-Septembre, vous savez qu’il se trouve très loin des bâtiments gouvernementaux. Le 28 septembre 2009, les Forces vives ont décidé de dire non à la candidature de Dadis à l’élection présidentielle. Il avait passé une semaine à faire campagne, et le jour même de notre meeting, il y avait un autre, qui était organisé ailleurs pour le soutenir. Que les gens n’y soient pas allés, ce n’était pas notre problème. D’ailleurs, Dadis et moi, on avait parlé de notre meeting à 1h du matin parce qu’il m’avait appelé pour me dire de reporter le rassemblement. Je lui ai dit non, car c’était tard ; il était 1 heure, et c’est à 8h que les gens allaient sortir. Je lui ai dit qu’à sa place, je laisserais les gens s’exprimer librement... Au sujet de l’heure de cet appel, il y a également une polémique : le capitaine Dadis affirme qu’il vous a joint la veille, vous, vous parlez de 1 heure du matin...

• Il m’a appelé exactement à 1h 04 mn le 28 septembre, donc il était impossible pour moi de faire quoi que ce soit. En plus, l’idée était l’expression populaire dans un stade, j’ai tout expliqué au président Dadis. Il n’a rien voulu comprendre.

Quelle est la situation actuelle en Guinée ?

• Tout est paralysé, l’activité économique est complètement ralentie. Ceux qui le peuvent sont allés caser leur famille à Dakar, à Abidjan ou à Paris. Il y a une volonté réelle de la population de contester le régime en place. Par exemple, ces derniers jours encore, la junte a voulu faire sortir ses partisans, mais face à la détermination des forces vives, qui allaient faire sortir les populations, elle s’est ravisée.

La CEDEAO, au lendemain de ce massacre, a mandaté le président du Faso, Blaise Compaoré, comme médiateur dans cette crise. L’organisation sous-régionale et l’UA ont fait des injonctions à Dadis, restées sans effet à nos jours. Votre commentaire.

• Dès que le médiateur a été nommé, il a fait le déplacement à Conakry (NDLR : 5 octobre), où il a rencontré tous les protagonistes. Nous estimons que la transition doit être différente maintenant, car il y a eu le 28 septembre 2009. Pour cela, nous pensons que les militaires doivent retourner au camp et des civils assurer la transition. C’est la position des Forces vives. Notre souhait, en rencontrant le médiateur, c’était de confirmer cette position. Les discussions n’ont pas commencé, mais nous exprimons au médiateur la totalité de notre soutien dans le travail qu’il a à faire. Mais la position des politiques, des syndicats, des confessions religieuses, et il est bon de rappeler cela, est que tous ne souhaitent plus que les militaires conduisent la transition.

Au fait, à quand le début des pourparlers, puisque vous venez, avec l’ex-PM Lansana Kouyaté, de rencontrer le facilitateur, Blaise Compaoré ?

• Nous avons été délégués par nos camarades des Forces vives pour rencontrer le président du Faso, le gouvernement a envoyé aussi une délégation. Nous avons réaffirmé notre confiance au médiateur et lui avons renouvellé notre position. Pour le reste, c’est au facilitateur d’en décider.

Outre les positions de la CEDEAO, de l’UA, il y a que l’UE, les USA et même la CPI s’en sont mêlés. Ça corse la situation, n’est-ce pas, surtout pour le médiateur... ?

• Je crois que c’est une question qu’il faut poser au médiateur (rires). Nous souhaitons avoir une nouvelle transition. Comment on va y arriver, c’est franchement le rôle du médiateur que de le dire. Les militaires se sont mis dans une situation indéfendable. Ce qui s’est passé le 28 septembre à Conakry se passe de commentaire. Moi, personnellement, j’ai vu les germes d’une guere civile. Il faut étouffer cela dans l’œuf immédiatement. De quelle façon ? Je pense que le président Compaoré, qui a l’habitude de ces choses, saura nous trouver les solutions pour qu’on puisse faire en sorte que la Guinée, après 51 ans d’errements, finisse enfin par se retrouver.

J’insiste sur cette question : le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les questions politiques, Haïlé Menkarios, était récemment à Conakry pour diriger l’enquête sur les massacres du 28 septembre, il y a également tous ces oukases de la communauté internationale contre Dadis et la junte. N’est-ce pas une quadrature du cercle pour même un docteur ès crises comme Blaise ?

• Il n’y a pas de guerre civile en Guinée. Il y a seulement une milice qui gère l’armée républicaine, pratiquement désarmée. C’est normal qu’il y ait des inquiétudes. L’attitude de la communauté, qui se durcit chaque jour, vient du fait que la répression du 28-Septembre est inexplicable et gratuite. Les humiliations, les assassinats ont exaspéré tout le monde. Les sanctions de l’UA, de la CEDEAO, tout cela est réglementaire. Quand vous avez de tels comportements, il y a des injonctions. Pour la médiation, je le répète, le président Compaoré a reçu mandat de la CEDEAO. Je pense qu’il aura le soutien de l’UA et de l’UE pour conduire cette médiation. Une médiation qui doit aboutir, pour nous, à un retour en Guinée d’un régime civil.

Concernant les massacres du 28 septembre 2009, des noms de proches de Dadis ont été jetés en pâture : son neveu Kourouma, gendarme de son état, et surtout son aide de camp, Aboubacar Diakhité dit “Toumba”. En attendant la conclusion des enquêtes, vous, qui étiez au stade, confirmez-vous ces accusations ?

• Bien sûr, puisqu’effectivement, nous étions au stade. Ce sont eux qui y sont entrés, avec les militaires, qui ont tiré, et ils tiraient à hauteur d’homme. Ce n’était pas d’autres personnes. La Guinée n’est pas un grand pays, tout le monde s’y connaît. Les gens connaissent “Toumba”, Kourouma, Tiégboro Camara (NDLR : ministre chargé de la Lutte contre le grand banditisme et la drogue) et même un autre neveu de Dadis du nom de Marcel ; tous étaient au stade avec les tireurs. De même, ce sont eux qui ont ordonné aux militaires de venir nous appréhender. Nous, les leaders, étions à la tribune du stade. Quand on nous a appréhendés, et après un passage à tabac, c’est dans la voiture de “Toumba” qu’on nous a amenés à la gendarmerie.

Confirmez-vous aussi que Claude Pivi, le ministre chargé de la Sécurité présidentielle, celui-là même qui aurait installé Dadis au pouvoir en décembre 2008, était invisible au stade ?

• Exact. Pivi n’était pas là. Et à mon avis, il a deviné ce qui se tramait et a voulu prendre ses distances. Ceux qui étaient au stade, c’est ceux dont j’ai cité les noms plus haut.

Alors même que vous étiez reçu à Kosyam par le médiateur (19 octobre 2009), Dadis réaffirmait qu’il faut que Blaise tienne compte de sa candidature. Preuve que le chef de la junte n’en démord pas à votre avis ?

• Nous sommes opposés à cette candidature. Notre demande va au-delà de cette candidature. Nous demandons son départ. En attendant, le délai prescrit par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA est dépassé, et, à la prochaine réunion, nous verrons si des sanctions vont tomber.

Comment les forces vives entrevoient la configuration du Conseil national de transition (CNT), qui doit être mis en place ?

• C’est prématuré de se prononcer sur cet oragne. Cela va être le travail du médiateur. Je ne peux rien dire à ce sujet. L’essentiel pour nous est que les militaires ne soient pas partie prenante à cette transition et que nous ayons des élections libres et transparentes, des résultats issus de la volonté populaire, qui permettront à la Guinée de repartir vers des lendemains meilleurs.

Est-ce qu’aujourd’hui les opposants guinéens sont réellement unis ?

• Oui, puisque nous poursuivons le même but, le départ des soldats et la tenue d’élections acceptées par tous...

Pas de guerre de leadership, comme cela était perceptible il y a quelques mois ?

• A l’époque, on avait des divergences sur beaucoup de sujets : l’existence d’un Conseil national de transition, la tenue de la présidentielle avant ou après les législatives... Tout cela constitue un débat classique au sein de partis politiques, chacun avait son idée dessus. Aujourd’hui, ce débat est dépassé. Nous avons un impératif : le départ de Dadis, et il n’y a rien à faire à ce sujet, il doit partir ; ainsi que la tenue d’élections acceptées par les Guinéens.

Interview réalisée par Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 octobre 2009 à 10:59, par Médiator En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

    Il faut aider Dadis à partir :
    Je pense que l’opposition n’a aucun intéret à radicaliser la situation en Guinée.A mon avis, les militaires ne s’en iront jamais si l’opposition continue à vouloir une transition sans ces derniers. Toute l’armée n’est quand meme pas fautive !L’opposition risque d’etre surprise un jour si elle continue à vouloir le pouvoir à courte échelle. Cela ne se fera jamais en Afrique !L’histoire contine !!!

  • Le 21 octobre 2009 à 11:33, par coul En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

    les politicens de la guinée son tous manipulés par les occidenteaux j’ai honte de la classe politique guinéen. Qu’est qu’ils peuvent faire a dadis ?

  • Le 21 octobre 2009 à 15:30, par kemite En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

    sidya vous etes vraiment un rigolo. au nom de quoi allez vous interdire la candidature de dadis ? en 8 mois dadis a realisé ce que vous n’avez pas pu faire lors de votre passage à la primature. alors si vous etes aussi populaire comme vous le predendez(opposition) laisser le peuple trancher par la voie des urnes.nous kemites nous ne voulons plus de sous prefets au pouvoir et de surcroit qui prennent les ordres à l’exterieur.

    • Le 22 octobre 2009 à 02:07 En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

      En tout cas en 8 mois dadis a realise ce que beaucoup de presidents bien cotes en peuvent pas faire : Massacrer 110 citoyens aux mains nues et violer des femmes en plein jour. Qui dit mieux. Pas Sidya Toure en tout cas, l’ incapable. Est-ce que toi Sidia tu peux faire ca en 8 mois. Vive donc Dadis et malheur aux peuples africains.

      • Le 22 octobre 2009 à 13:45, par TANTIE ALIMA En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

        taisez-vous si vous n’avez rien à dire !!!!!!!!!
        je suis sure que le massacre du 28 sept est un coup qui a été monté par l’opposition et les occidentaux contre Dadis car c’est un homme fort qui lutte contre la drogue, et les sales deals.

        Cher Sydia j’ai honte en vous lisant car vs ne penser qu’à remplir vos poches des richesses de notre cher Guinnée ; tout en etant de commun accord avec lè toubibs. Dadis est un fils digne du pays donc un citoyen comme vous et personne ne pourrra interdir sa canditature. si vous aimer vrement notre pays, il faut accepter la negociation et arreter de pomper l’air au president Compaoré tout en exigeant des options qui ne tiendront pas. car à cette allure la guinné deviendra pire que la Cote d’ivoire qui a subit la zizani causée par les blancs.

        Reflechisser bien !!!!!!!!!!

  • Le 21 octobre 2009 à 18:24, par franck dit aspirant Barde En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

    .JE croyais que souvent j’étais un grand menteur mais vous me dépassez monsieur Sidya ;(taisez-vous monsieur)en langue moré vous êtes pire que Dadis et sa junte, vous déshonoré mon Afrique la Guinée en particulier ,car ce que dada est en trient d’époussette ce n’est que l’œuvre de vos jours passé entant que PM il a vu claire, car vous aurez laissez la pays crouller sont le poids de la drogue et des vendeurs de drogue ,vous auriez laissez le pays a la merci de vendeur d’arme et de fabricant d’armes terroristes et son collège de produit chimique r pouvant faire des bommes sales vous êtes une honte pour la Guinée de Samori Touré puisque vousétiez au affaire vous aviez signé ces contacts qui lie le pays a ces trafiquants, Dada a vue juste s’il vous remettait le pouvoir c’est toute l’Afrique de l’Ouest qui va exploser sous les bomme construite en Guinée
    Si un seul cheveu de Dadis tombe maintenant l’Afrique de l’Ouest est mort
    Monsieur Blaise Compaoré faite tout sauvé Dadis ,sauvé la Guinée ,sauvé l’Afrique vous étiez soldat, vous mesuré ce qui peu ce faire avec ce que DADA a put dévoilé au grand jour.

  • Le 21 octobre 2009 à 18:51, par Dédale En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

    Dadis doit partir sans débats ni concession. Je pense que le départ de Dadis n’est pas à négocier. Je ne nie pas qu’il a changé la Guinée en moins de deux ans de règne, je ne nie pas non plus la necessité pour la guinée d’avoir quelque de dur pour remettre le pays sur les rails après tant d’années de desordres et de dictature.

    Cependant, Dadis n’est pas le seul cadre militaire de la Guinée. La preuve, jusqu’au decès de M. Lassana Conté, Dadis n’était même pas connu sur le plan national. La Guinée peut bien trouver quelqu’un de "propre" dont les mains ne sont pas tacher de sang pour conduire la transition en attendant l’organisation d’élections démocratiques et transparentes.

    Au landemain du 28 septembre, Dadis a reconnu son incapacité à maitriser son armée, au lieu d’assumer la responsabilité des tueries et prendre les mésures qui s’imposent, il a préféré jeter la faute sur l’opposition et sur des milices incontrolées. Un président qui aime son pays, ne peut pas accepter, ni justifier ce qui s’est passé au stade le 28 septembre. Dadis doit démissionner du pouvoir ou on le fera partir de force

    Quand à l’opposition, elle n’est pas propre non plus. Elle truffée de corrompus, de marionette à la solde de l’occident, et de gens assoiffés de pouvoir qui, une fois à la tête de ce pays seraient pires que Conté et dadis.

    Pour une sortie de crise, je propose que la Guinée soit mis pendant un certain temps sous la tutelle de l’ONU avec bien sur des représentant national (socité civile, partis politiques et armée (sans dadis)). Ce comité de transition organisera des élections. Un scenario à la Libéria.

    • Le 22 octobre 2009 à 14:27 En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

      mon pauvre frere tu me fais pitie ce n’est pas du mepris... mais dire qu’il faut mettre ton pays sous tutelle....vraiment c’est que pitoyable. pire un pays aussi symbolique que la guinee, c’est plus que pitoyable. je ne te meprise pas car c’est de l’ignorance craasse de ta part ; donc j’espere que tu auras le reflexe de prendre le temps de de te documenter et de reflechir un minimum au lieu de te jeter sur le site et de deballer ton ignorance devant totu le monde. il est tres commode de se mettre sous les opinions d’une soi disant communauté internationale. ce n’est meme plus de la naivete...
      somé

      • Le 26 octobre 2009 à 17:27, par dédale En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

        Mr. Somé,
        Je ne réagirai pas de la même manière que vous parce que, même sans vous connaitre, je vous respecte. Je pense que l’objectif de ces échanges, c’est de susciter le débat, c’est de donner chacun une lecture de la situation et au besoin proposer des pistes de solution.

        J’ai juste quelques quetions à vous poser :

        Au vue de l’impasse actuelle dans laquelle se trouve la Guinée, au vue des tueries qui ont sali l’image de la junte au pouvoir, que proposez vous pour une sortie de crise, en tant qu’intellectuel connaissant très bien la Guinée.

        Pensez vous que la junte peut encore malgré sa bonne volonté, faire l’unanimité autour d’elle ?

        Merci

  • Le 22 octobre 2009 à 05:23, par bogan En réponse à : Sidya Touré (ex-PM, leader des Forces vives guinéennes) : “Rien à faire, Dadis doit partir !”

    Aspirant BARDE,je vous en en prie repartez a l,ecole revisez
    votre grammaire l,orthographe de tous vos mots
    apprenez un peu de philo pour coordonner vos idees
    avant de revenir au site.Il n,a pas bcp de plaisir de lire
    vos lacunes et votre platitude

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique