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Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

Publié le samedi 17 octobre 2009 à 13h01min

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Sounkalo Djibo

Ergonomie et Qualité sont deux notions souvent confondues dans l’imaginaire social. Pourtant, elles correspondent à deux incidences différentes d’observation et d’analyse du travail, même si toutes deux reposent sur une réflexion humaine, industrielle, stratégique, et financière, dans un environnement concurrentiel. Les explications du Dr Sounkalo Djibo, ergonome à PSA Peugeot-Citroën, chercheur associé au Laboratoire de PsychologieAppliquée (LPA), Université de Picardie Jules Verne Amiens (France)

Notre propos a pour but de clarifier les enjeux pour l’ergonomie et partant, la synergie nécessaire à opérer pour le rapprochement de ces méthodes pour l’atteinte des objectifs pour l’entreprise en Afrique.

La qualité

La qualité est une stratégie d’organisation du travail qui vise l’amélioration du résultat. Elle implique la compréhension globale du système de travail et une étude détaillée des étapes en amont du processus de réalisation et en aval du résultat visé afin de corriger et améliorer continuellement la méthodologie du travail.

Au cours des 100 dernières années, la qualité a évolué du contrôle du produit fini, à la maîtrise du process de fabrication dans l’atelier de production, puis à l’assurance qualité dans l’entreprise entière pour atteindre aujourd’hui la stratégie qualité pour l’entreprise dans son environnement, à ses fournisseurs en amont et ses clients en aval.

L’ergonomie

L’ergonomie étudie l’activité de travail afin de mieux contribuer à la conception de moyens de travail adaptés aux caractéristiques physiologiques et psychologiques de l’être humain, avec des critères de santé et d’efficacité économique.

Ses champs d’étude

On distingue trois champs d’études complémentaires au sein de l’ergonomie :

-  L’étude des caractéristiques de l’homme au travail qu’elles soient physiologiques (rythmes, vigilance, perception visuelle, etc.), psychologiques (processus cognitifs chargés de la prise d’information, la résolution des problèmes, la prise de décision, etc.), ou bien sociales (communication au sein de l’entreprise).

-  L’étude des astreintes, c’est-à-dire les coûts du travail pour l’homme, dans le but d’améliorer les conditions de travail (stress, charge de travail, problèmes de posture, insatisfaction, etc.).

-  L’étude des aménagements concernant l’environnement de travail (conception du poste, aménagement des locaux, etc.) et les dispositifs techniques (machines, écran et logiciels informatiques, etc.).

Ses méthodes

L’ergonomie utilise comme méthode l’analyse du travail de l’opérateur sur le terrain. Elle attache beaucoup d’importance à la distinction entre tâche et activité. La tâche, c’est le travail tel qu’il est prescrit, avec ses objectifs et ses contraintes. L’activité, c’est le travail réel, tel qu’il est réalisé par l’opérateur.
Au travers de l’analyse de l’activité, on cherche à inférer les raisonnements et les connaissances et savoir faire qui ne sont pas explicites afin de proposer des aides au travail. On étudie également les erreurs que l’on considère comme indispensables pour connaître les carences d’un système et agir préventivement pour augmenter sa fiabilité.

Les techniques

En accord avec les opérateurs et l’encadrement, diverses techniques peuvent être mises en œuvre :
• L’observation directe de l’activité
• Les entretiens individuels et collectifs
• Les groupes de travail

Relation entre Ergonomie et Qualité

De nombreuses études montrent de quelle manière l’ergonomie peut soutenir la qualité, notamment par la prise en compte des facteurs humains, tout au long du processus de fabrication des produits :

Impact des ambiances physiques sur la qualité :
-  Le nombre de jugements erronés augmente si l’éclairage est insuffisant (niveau de luminescence, rendu des couleurs, luminance et réflexion). Dans les industries de production, de meilleurs éclairages entraînent une réduction du taux de rejets et de pertes de l’ordre de 40 %. De plus, le bruit peut augmenter le taux d’erreur en raison des distractions et du manque d’attention qu’il entraîne ou encore parce que l’information essentielle est masquée.
-  Les vibrations de l’ensemble du corps, entraînent des vibrations des yeux ou de l’objet observé, rendent difficile la concentration sur des produits contrôlés. Une des conséquences est l’augmentation de la fréquence des erreurs. Les vibrations peuvent également causer la manipulation involontaire de certaines commandes dans les tâches réglées manuellement. Les vibrations peuvent aussi interférer avec les processus neuromusculaires, notamment la sensibilité des doigts, et provoquer ainsi des erreurs.
-  Les basses températures qui refroidissent les mains diminuent la sensibilité, la précision et la rapidité du mouvement des mains et de doigts. Dans le cas de tâches cognitives et intellectuelles, de mauvaises conditions de température diminuent le rendement. L’utilisation de gants protecteurs contre les basses températures des composés chimiques diminue la précision ; de même, la sensation tactile parfois nécessaire pour juger de la qualité du résultat du travail peut être perdue si l’employé porte des gants.

La pénibilité physique (efforts et postures au poste de travail) :
La précision des mouvements du corps varie en fonction de la direction des mouvements ainsi que des muscles et des articulations sollicités. Toute construction ergonomique qui compte de ces éléments assure une précision et un rendement accrus. La douleur et l’inconfort physiques ont tendance à être aggravés par les tâches lourdes et ardues, situation qui entraîne l’évitement, la détérioration du rendement et l’augmentation des taux d’erreur. Les études indiquent en effet que le taux de lacunes sur le plan de la qualité est presque 10 fois plus élevé dans les cas de mauvaises postures.

La conception des postes de travail

Le choix de la technologie dans la conception des machines et des interfaces exerce une influence importante sur le temps et la facilité de fabrication ainsi que la qualité des produits. Par exemple, l’assemblage de pièces dans l’industrie montre que des facteurs comme la visibilité, la position, l’agencement, la séquence, la taille, la forme, le poids, la couleur et les propriétés de la surface sont tous des éléments importants dans la tâche de l’opérateur. Les constructions qui ne tiennent pas compte de ces éléments aboutissent à des lacunes sur le plan de la qualité. Le travail de conception du matériel informatisé doit également tenir compte des déterminants cognitifs des futurs utilisateurs.

Sécurité et prévention

La sécurité et la prévention des accidents constituent une priorité pour l’ergonomie. Cela comprend l’évaluation des risques d’erreurs inhérents à tout système complexe dans lequel intervient l’humain. L’erreur humaine est une des causes principales des problèmes de sécurité et des lacunes sur le plan de la qualité dans les processus de fabrication et la qualité des produits. L’industrie de la transformation est un exemple de ce phénomène. Ainsi, les causes des problèmes relatifs à la sécurité et à la qualité étant essentiellement liées, les mesures destinées à améliorer la sécurité auront pour conséquence d’augmenter aussi la qualité.

Le rôle du management et de l’organisation du travail
-  L’organisation est un autre élément du travail exerçant une influence importante sur la qualité. L’enrichissement du travail améliore le rendement lors de l’inspection. Par exemple la qualité d’assemblage s’accroit lorsque l’auto-inspection est comprise dans les tâches d’assemblage comparativement à l’intervention externe d’un contrôleur de la qualité.
-  De plus, il a été établi que la philosophie de production, l’organisation du travail, la politique de gestion du personnel et la forme de salaire présentent une corrélation avec la qualité. Un argument fréquemment utilisé consiste à dire que la motivation mène à l’amélioration de la qualité du produit et que les meilleurs incitatifs sont un niveau d’intérêt soutenu pour le travail, la constance des défis, la reconnaissance.

Quelle signification pour l’entreprise en Afrique ?

Une ère nouvelle s’offre à l’Afrique, celle du développement du tissu industriel, longtemps en gestation. Une occasion pour le développement des emplois et des compétences. Des secteurs tels que les mines sont en plein boom. C’est le cas du projet Essakane au Burkina, de Belinga au Gabon ou bien encore de l’extraction de l’Uranium au Niger. Le secteur des télécommunications connaît une ascension fulgurante avec des demandes de plus en plus importantes en termes de couverture. Inutile de mentionner les difficultés rencontrées parfois par les recruteurs pour trouver les compétences nécessaires. D’autres secteurs commencent à profiter également d’une telle embellie, mais à des degrés divers. C’est le cas par exemple de la transformation des biens de consommation, du transport ou bien encore des services (administration, banques, assurances, hôpitaux).

Dans les différents secteurs ci-dessus cités, les exigences en termes de qualité sont de plus en plus importantes compte tenue de la mondialisation. Par ailleurs, les technologies, les savoirs et savoir-faire mis en œuvre ont été transférés de l’occident vers l’Afrique, avec à n’en pas douter des difficultés de mise en application, selon les régions et les personnes qui vont en bénéficier, même si d’énormes efforts sont consentis pour former le personnel.

C’est ainsi que pour atteindre les objectifs en termes de performance ou de qualité, encore faut-il que certaines conditions soient remplies du point de vue du travail :
-  premièrement, il convient de tenir compte de la culture locale, généralisatrice de savoirs et savoir-faire ; le travail vu de l’Occident est formalisé, structuré en fonction des métiers et codifié le plus souvent à partir d’écrits et de normes de production (documents procéduraux ; consignes, règles, etc.) alors qu’en Afrique, l’oralité est de mise. Le problème est de savoir comment concevoir des outils adaptés à la culture locale pour que le plus grand nombre s’en approprie.
-  deuxièmement, les emplois créés ne sont pas sans pénibilité physique, voire psychologique (stress) : on ne parlera pas assez des risques professionnels auxquels les travailleurs sont soumis dans les industries minières. Aujourd’hui en Occident, ces risques ont évolué de périmètre pour investiguer des domaines à faible composante physique. C’est le cas par exemple des Centres d’appels (call-center) ou des caissières dans les supermarchés où les gestes répétitifs et le stress engendrent des douleurs articulaires plus connues sous le terme de troubles musculosquelitiques (TMS) ;
-  troisièmement, ces emplois ont des exigences en termes de compétences mentales et cognitives qu’il convient d’appréhender et d’en mesurer les conséquences sur les salariés et la qualité de la production, surtout dans un contexte mondialisé.

Ces préalables sont indispensables non seulement pour la conception des produits et des espaces de travail. Cela doit se faire dans le cadre d’une conduite de projet concertée et maîtrisée, alliant le point de vue de tous les acteurs, mais aussi l’organisation du travail au quotidien, en l’occurrence le management, le ressenti des salariés et les aléas qui en découlent. C’est pour cette raison qu’on parlera d’Anthropotechnologie, c’est-à-dire tenir compte de la culture du milieu où seront appliquées ces technologies.

Qualité et Ergonomie sont donc des notions savantes qui doivent être conjuguées avec l’univers culturel du milieu où elles sont utilisées. On lira avec intérêt les écrits de Wisner (1985) sur ces questions de transfert de technologies et l’article que nous avons écrit sur les enjeux de l’analyse du travail en Afrique, dans une perspective ergonomique .
Autrement dit, mettre en place des organisations de travail, des normes et autres procédures est certes nécessaire mais pas suffisante pour garantir les résultats escomptés dans un espace culturel différent.
Si l’on prend l’exemple des risques professionnels dont on sait qu’il est très sensible en Afrique, quel constat fait-on ?

En effet, malgré les injonctions de l’OIT (Organisation Internationale du Travail), ajoutés à cela les recommandations de l’IAPRP (Inter Africaine de la Prévention des Risques Professionnels) et autres dispositifs nationaux tels que le SYAPRO (symposium sur l’audiovisuel et les risques professionnels de Ouagadougou) au Burkina Faso pour réduire les risques professionnels en Afrique, on enregistre chaque année des taux élevés d’accidents de travail et l’apparition de maladies professionnelles ( + de 400 000 décès par an sont liés aux maladies professionnelles en Afrique). Il existe pourtant des alternatives pour pallier cette insuffisance pour peu que l’on procède à une véritable culture du risque professionnel, au sein des entreprises, prise une par une.

Comme l’a si bien indiqué feu le Professeur Somda lors du dernier SYAPRO en 2006, il conviendrait en effet « de procéder à l’éducation des adultes ». Cela implique l’acceptation par les entreprises de la mise en œuvre d’un service de prévention dédié, managé au quotidien par des personnes formées pour l’atteinte des objectifs. L’ergonomie peut servir de guide à une telle ambition.

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Vos commentaires

  • Le 17 octobre 2009 à 19:57, par Tapsoba en hollande En réponse à : Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

    Ceci n a rien à voir avec l article mais juste pour tirer votre attention chèrs animateurs de faso.net sur un fait qui s est passé en Allemagne.Et je voudrais, si possible vous pourriez à travers votre correspondant en Allemagne essayer de trouver les traces d un compatriote répondant au nom de SANON WILFRIED-ROCH adresse Beesener str 9-1104509Wiedemar. Ce monsieur a laissé un long méssage sur la toile de lObs et apparemment un crie de desespoir.Car ayant perdu sa femme et ses 4 enfants (ils ne sont pas morts mais séparés de lui) après avoir eu à maille avec des individus peu scrupuleux qui ont ruiné d abord son entreprise LHS-GMBH et du même coup perdu sa maison qu il avait achétée.JE crains qu il se soit déjà ôté la vie car son message laissait apparaitre des signes inquiétants.Merci d avance !

  • Le 17 octobre 2009 à 23:03, par seydou En réponse à : Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

    Félicitation mon couz,j’espère que le continent africain saura tirer profit des compétences de ses fils de diaspora,qui est une valeur ajoutée.
    Bravo Sounkalo

    • Le 17 octobre 2009 à 23:17 En réponse à : Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

      Je ne connais pas ce jeune chercheur mais son article me montre que c’est une valeur sure. Un vrai intello. Pouvez- vous mieux nous eclairer sur le personnage ?

      Toutes mes felicitations, Djibo. Le Burkina a besoin de fils et de filles nobles comme toi qui font tres peu de bruit...

  • Le 18 octobre 2009 à 18:31, par Sawadogo Ousmane En réponse à : Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

    Bonjour mon "esclave",

    Merci pour cet article qui éclaire nos lanternes sur les enjeux "ergonomie et qualité" en Afrique. Ce sont en effet des enjeux qui sont importants à l’heure de la concurrence mondialisée, qui doivent être sérieusement intégrés nos stratégies économiques (quel que soit le secteur considéré) et qui doivent interpeler tous les acteurs significatifs.

    Ousmane SAWADOGO

  • Le 19 octobre 2009 à 09:58, par malaziz En réponse à : Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

    je voudrais dabord feliciter mr djibo pour son initiative et lencourager, je ne peut rester insensible a ce article vue son importance pour notre continent et partant pour notre pays le burkina.ce article demontre que toute reussite est baser sur une organisation et une codification et que rien ne se fait au hazar de nos jour surtout a lheure de la mondialisation. je voudrais terminer en atirant l’attention de nos industrielles et hommes daffaires sur la necessite de sorganiser autour de ce genre concepte pour ameliorer leur rendement et la qualite de leur production toute chose qui pourait les mettre a labrit de faillites encore toutes mes felicitations et bon courage a MR DJIBO ses de ce genre dintellectuele que l’afrique a besion aujoudhui et pas de famfaront que nous voyons tout les jours dans nos rue
    merci
    malaziz

  • Le 19 octobre 2009 à 12:59 En réponse à : Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

    Je voudrais rectifier une information relative à la définition de la Qualité et le management de la Qualité, notions développées dans cet article : norme Iso 9001 et suivantes , AFNOR.

    la qualité d’un produit est définie par le fait que le produit fabriqué par un fournisseur correspond exactement à ce qui est attendu par son client. par exemple, si airbus commande 10 fuselages en aluminium de couleur bleue (cela n’a rien à voir avec la réalité), si le produit livré est en titane ou autre(matériaux plus résistants par exemple), le produit n’aura pas respecté les exigeances déterminées entre le client et son fournisseur. La qualité donc ne dépend pas d’autre chose que faire ce qu’on a dit qu’on faisait du premier coup et rien d’autre. Le management de la Qualité auquel vous faites référence, consiste à mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires et pas plus pour arriver au résultats attendus par le client : c’est tendre vers la satisfaction du client et s’est très différent de l’ergonomie.

    • Le 19 octobre 2009 à 20:56, par S. Djibo En réponse à : Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

      Merci pour votre réaction qui précise, s’il besoin en était, les exigences pour atteindre les normes de qualité requises dans un processus de conception d’un produit.
      La norme Iso 9001 dont vous faites cas est en effet référée par l’AFNOR (Agence Française de Normalisation) tout comme il existe par ailleurs des institutions comme la Norme européenne ou internationale (ISO : Organization for Standardization).
      Bref, sans vouloir polémiquer, le fond de cet article vise, comme vous l’aurez constaté à faire la lumière sur les concepts de qualité et d’ergonomie, deux domaines interdépendants pour satisfaire le client dont vous faites allusion dans votre propos.
      Initule de mentionner également que l’AFNOR regroupe en son sein des sensibilités différentes (environnement, RH, sécurité, etc.) Dans ce contexte, l’Ergonomie a pour attribution de définir les conditions d’exercice (conditions de travail)pour atteindre des exigences en termes de qualité justement. J’entends par là, les hauteurs des plans de travail, les postures à proscrire, le poids des pièces à soulever et j’en passe.
      Pensez-vous un seul instant que le fait de livrer un produit X demandé par un client suffit amplement à dire qu’un travail de qualité a été réalisé ? Doit-on, à n’importe quelle condition satisfaire le client au détriment de l’organisation du poste de travail, à l’économie de l’entreprise (crise économique oblige), à la santé tout simplement du travailleur ?
      Je pense, comme évoqué dans mon propos, que la notion de qualité va au-delà du produit fini et embrasse tout le processus pour une maîtrise des coûts de fabrication, le respect des délais de livraison au client et enfin la préservation de la santé des travailleurs.
      L’idée d’une prise en compte des conditions de travail par une prévention des risques professionnels a pour objectifs de minimiser les sommes collossables affectées à la réparation, c’est-à-dire l’indemnisations des victimes des maladies professionnelles et autres accidents de travail.

      • Le 20 octobre 2009 à 09:50 En réponse à : Ergonomie et Qualité : une synergie nécessaire pour l’entreprise en Afrique

        Bonjour, je vous remercie pour votre réponse. Je rejoins votre propos dans le concept que vous développez "..la qualité, mais pas à n’importe quel prix pour les salariés..". Il se trouve que dans ma fonction, j’analyse régulièrement les risques professionnels, et j’établi avec les instances représentatives du personnel, l’évaluation des risques professionnels dans toutes leurs dimensions, psychosociale, posturale, et autres. Je pense qu’il est important de préciser le sens du management de la qualité, et ses limites ! Je pense, pour rejoindre votre propos, que les entreprises doivent prendre en compte les aspects sociétaux. Quelques groupes dont je fais partie travaillent justement à l’élaboration de la norme Iso 26000 sur la responsabilité sociale dans l’entreprise. J’aurai plaisir à continuer cette conversation.

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