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« Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

Publié le vendredi 2 octobre 2009 à 03h36min

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Mamady Sanoh

Le marché du sucre au Burkina connaît ses hauts et ses bas, à l’instar du commerce d’autres denrées très prisées par les consommateurs. La Société sucrière de la Comoé (Sn-Sosuco), placée depuis sa privatisation sous le giron de IPS-Aga Khan, qui produit et commercialise le sucre au « pays des hommes intègres », essaie, tant bien que mal d’être à la hauteur de la demande. Ce qui n’est pas chose aisée, compte tenu du contexte économique international difficile, mais aussi de mouvements des travailleurs en quête de « meilleures conditions de travail » et surtout de la fraude qui frappe durement le marché du sucre. La privatisation de cette société est-elle un échec ? Pourquoi les grognes quelque peu trop récurrentes des agents de cette unité sucrière ? Le problème de la fraude est-il aujourd’hui résolu ? Mamady Sanoh, Directeur national du groupe IPS a bien voulu répondre à nos préoccupations, à travers cet entretien qu’il a bien voulu accorder à Fasozine.com, en début du mois d’août dernier.

Fasozine.com : Le prix du sucre a-t-il connu une augmentation ?

Mamady Sanoh : Le prix du sucre granulé blanc importé a connu une hausse vertigineuse depuis 8 mois, sur le marché mondial. Or, à la Sosuco, nous ne produisons pas de sucre blanc. Nous produisons le sucre roux ou le sucre blanc de plantation. Nous avons une deuxième usine que nous appelons l’agglomérie, qui importe du sucre blanc et le transforme en morceaux. C’est une usine qui est importante pour Sosuco qui a deux unités, dont la première produit du sucre en morceau et la seconde, la plus grosse, du sucre granulé. Il faut préciser que notre agglomérie est la plus ancienne des usines parce qu’elle a été installée à Banfora en 1969 avant l’implantation de la grosse usine que tout le monde connaît. Je donne cette précision pour qu’on comprenne très bien que c’est une unité qui fonctionne avec du sucre importé blanc. Et le prix de ce sucre importé est donc fixé sur le marché mondial. Malheureusement, ce prix a sérieusement augmenté. C’est une spéculation mondiale que nous sommes obligés de répercuter sur le prix de vente du sucre, à notre niveau

Le prix du sucre roux que la Sosuco fabrique n’a donc pas connu d’augmentation ?

Je dirai qu’il y a une petite augmentation à ce niveau, même si le sucre au Burkina est le moins cher dans la sous région. Nous avons fait de petits réajustements, mais ce n’est pas important. Vu la hausse du prix du carburant et de certaines matières, nous avons été obligés de réajuster quelque peu nos prix, mais ce qui est important, c’est le prix du sucre blanc importé.

Normalement combien doivent coûter les sucres roux et blanc sur le marché burkinabè ?

Le sucre-morceau blanc est à 585 000 francs CFA la tonne, le roux à 570 000 francs CFA la tonne et le granulé blanc est à 425 000 francs CFA la tonne.

Pensez-vous que ces prix sont à la portée du consommateur burkinabè moyen ?

Absolument, je pourrais dire que juste à côté, en Côte d’Ivoire le morceau blanc est à 600 000 francs CFA la tonne, au Mali c’est presque pareil, au Sénégal c’est à 650 000 francs CFA la tonne.

Il y a la fraude qui menaçait le marché burkinabè du sucre. Ce problème est-il résolu ?

Je pourrais dire que cela s’est considérablement atténué, parce qu’il y a un nouvel instrument, l’observatoire du sucre, qui a été mis en place. Le gouvernement a mis en place cette structure qui est composée du ministère en charge du Commerce, celui en charge des finances, de la Sosuco ainsi que de plusieurs autres structures comme la douane, le comité de lutte contre la fraude, la direction générale des impôts et Cotecna. Tous les membres de ce comité ont fait un excellent travail qui nous permet aujourd’hui de gérer la question du sucre et de contrôler son importation au Burkina. Toute autorisation qui est délivrée par le ministre du Commerce passe d’abord par cette commission qui donne son avis. Grâce à cette gestion rationnelle de la question du sucre, nous commençons à sortir la tête de l’eau. Mais il existe toujours une fraude. Moi-même je me suis rendu à la frontière avec un pays voisin où j’ai vu des entrepôts fictifs où des sacs de sucre sont embarqués par quinzaine dans de petits camions et acheminés vers Ouagadougou. Malgré cette fraude, aujourd’hui, je peux dire que la Sosuco à pour la première fois depuis 10 ans vendu la totalité de sa production au 30 juin.

Si tout va aussi bien à de l’usine à Banfora, qu’est-ce-qui est alors à l’origine des grognes régulières des travailleurs ?

Moi-même je me pose la question. J’ai l’impression que les gens ne sont pas conscients que lorsqu’il y a des difficultés, il faut les exposer sans passion, afin de les résoudre avec objectivité. Mais à chaque fois qu’il y a un problème dans une famille ou dans une entreprise s’il faut écrire partout pour alerter le monde entier, il y a deux conséquences qui en découlent. Premièrement cela fait peur aux bailleurs, aux banquiers, aux intervenants et à tous les partenaires. Deuxièmement, cela décrédibilise totalement ceux qui passent leur temps à crier. Donc qui est le perdant ? Parce que si les travailleurs d’une entreprise ne sont plus crédibles, c’est l’entreprise qui est perdante. Si les partenaires financiers ne font plus confiance à une entreprise, c’est celle-ci qui est encore perdante. Je pense que les travailleurs de Sosuco doivent prendre vraiment conscience de cet état des choses. Quand j’ai lu une fois un article paru dans un journal, j’étais stupéfait. Tout d’abord, sur les trois signataires, il n’y a plus qu’un qui travaille à Sosuco. Ensuite, quand j’analyse ce qui est écrit, je ne vois vraiment pas de problème qui puisse empêcher les gens de discuter en interne, au lieu d’aller mettre leurs problèmes sur la place publique. Quelque part cela me révolte.

Peut-être qu’ils sont lassés de discuter en interne…

A mon avis en tout cas, je ne pense pas qu’il y ait eu une situation en interne à laquelle on n’a pas pu trouver une solution. S’ils sont fatigués de chercher une solution en interne, il y a des structures qui existent pour ces genres de situation. Il y a l’inspection du travail, il y a la justice. Et je ne comprends pas qu’à chaque instant, les plaignants apostrophent Son Excellence le Président du Faso ou Monsieur le Premier ministre, qui sont loin d’être nos petits copains. Nous devons à ces autorités un respect total. Et paradoxalement, Sosuco ne s’est jamais mieux portée qu’aujourd’hui. On a connu des situations difficiles où les travailleurs eux-mêmes sont descendus dans la rue pour marcher, parce qu’on n’arrivait pas à vendre le sucre. Aujourd’hui on arrive à vendre notre sucre, alors, s’il y a quelques petits problèmes en interne, je pense que nous pouvons nous asseoir autour de la même table pour les résoudre. Mais pourquoi des gens qui sont censés défendre leurs travailleurs sont ceux là mêmes qui vont tirer sur d’autres travailleurs ? Mais moi je sais ce qu’il y a dans cette histoire là.

Qu’est ce qu’il y a dans cette histoire ?

Il n’y a pas plus de deux ou trois personnes qui ont des problèmes personnels à régler et qui chaque fois écrivent et font signer le papier par deux ou trois personnes, moyennant certainement des rétributions. Sinon je ne comprends pas.

Donc il n’y a pas de problèmes à la SN-Sosuco.

Non, je ne dirai pas qu’il n’y a pas de problèmes. SN-Sosuco est la plus grosse concentration humaine sur le même site aujourd’hui au Burkina, en termes de travailleurs ou d’ouvriers. Donc il y a certainement des problèmes qu’il faut poser et résoudre. Moi j’ai été premier responsable de Sosuco pendant 6 ans. Pendant 6 ans je n’ai pas arrêté de discuter avec les travailleurs. Pendant 6 ans je n’ai pas arrêté de résoudre leurs problèmes. Aujourd’hui j’ai encore la supervision de Sosuco en tant que directeur national de IPS au Burkina. Je continuerai à gérer leurs problèmes, à être au chevet de leurs difficultés et revendications, mais je ne peux pas gérer des gens qui à chaque instant nous vilipendent dans la rue. Une fois, j’ai été très choqué.

On avait un acte de gestion à poser. Quand j’ai regardé cet acte de gestion, cela nous amenait à sortir près de 60 millions de francs CFA pour une publicité. Dans le même temps, j’avais du mal à boucler les salaires de Sosuco. J’ai alors dit à l’époque que je n’avais pas 60 millions à mettre dans des affiches et que je cherchais plutôt 60 millions pour pouvoir payer mes travailleurs. Entre parenthèses, Sosuco n’a jamais, au plus grand jamais, eu un problème de retard de salaires. Quelle que soit la situation, nous avons toujours payé les salaires. Les banques nous ont toujours accompagnés et nous avons toujours eu une solution avec les actionnaires. Avec les difficultés, j’avais donc refusé de passer ce fameux marché de publicité. Trois ou quatre jours après, j’ai lu dans la presse ici au Burkina que j’ai refusé de passer un marché et qu’ils (les travailleurs) sont déçus de moi. C’est ce jour que j’ai compris que n’importe quel individu qui a des intérêts peut faire écrire n’importe quoi, de faire signer n’importe quoi par des soi-disant travailleurs de la Sosuco. Mais en réalité, ils sont trois ou quatre personnes à jouer à ce jeu là.

Pourtant vous avez refusé de passer ce marché dans l’intérêt des travailleurs ?

Absolument ! C’est pour cela que j’ai dit que le syndicalisme ne doit pas servir à faire du terrorisme. Le syndicalisme doit servir à construire, à défendre des intérêts matériels et moraux, à défendre son entreprise qui est son bien, sa vie. Le syndicalisme ne doit pas servir à aller défendre un individu qui avait passé un marché illégalement à l’époque, passation de marché que j’ai pu arrêter parce que moi seul connaissais la situation de l’entreprise et ma trésorerie. Depuis ce jour là, je fais attention à ces appels et à ces écrits.

Ces appels et ces écrits ne risquent-ils pas de porter préjudice un jour à l’existence même de SN-Sosuco ?

Je pense que les gens doivent prendre conscience de la situation et savoir qu’à trop tirer sur la corde, un jour, ils feront tomber leur propre entreprise. Hors, je sais que ce n’est pas leur intention et ce n’est pas non plus dans leur intérêt. Il faut qu’ils arrêtent de se laisser manipuler par deux ou trois individus. Ce qui se passe à la Sosuco, ce n’est qu’une question de manipulation parce qu’il y a des gens qui ont des problèmes personnels qu’ils veulent régler. Ce n’est pas au niveau des syndicats seulement que cela se passe, c’est au niveau même des coutumiers, au niveau même de nos familles. Ces gens là, à chaque fois qu’ils ont un problème inventent des histoires, courent auprès des coutumiers, des politiques, des personnes influentes de la famille. Cela les décrédibilise, mais peut-être qu’ils ne s’en rendent pas compte. Et si ces deux ou trois personnes qui sont à l’origine de ces montages de désordre au niveau de Sosuco n’arrêtent pas leurs machinations, un beau jour, je rendrai leurs sales dossiers publics.

La privatisation n’est donc pas en panne au niveau de la Sn-Sosuco ?

Un Européen m’a demandé un jour, comment cela se fait que nous continuons à injecter de l’argent dans le fonctionnement de la Sn-Sosuco. Je lui ai répondu que nous avons signé des accords avec la Sosuco avant la privatisation et que nous allons respecter nos engagements, tant que nous serons vivants. Pour moi, le gros problème de la Sosuco se situe au niveau commercial. Les gens oublient que nous avons été victimes d’un vol de 5 milliards de francs CFA, en 2002. Des commerçants que nous voyons tous les jours, nous ont volé 5 milliards de francs CFA. Nous avons été victimes de vol parce qu’à un moment donné, les frontières avaient été ouvertes, et le sucre est rentré en masse sur le territoire national. Et comme nous n’arrivions pas à écouler nos stocks de sucre à la Sosuco, nous en avons vendu à crédit à des commerçants.

Ce sucre que nous avons vendu était d’une valeur de 5 400 000 000 de francs CFA. Sur cette somme, il nous fallait reverser 20% de TVA à l’Etat, ce que la Sosuco avait été obligée de payer. Donc c’est nous qui n’avons pas récupéré notre argent et c’est nous avons payé la TVA à l’Etat. Comble de malheur pour la Sosuco, tous ces gens à qui nous avions vendu le sucre à crédit, se sont mis en redressement judiciaire. Or, certains nous doivent 900 millions de francs CFA, d’autres 600 000 000 f, etc. Ils sont tous là, sans que la Sosuco puisse récupérer son dû. Je pense que c’est ce qui a été le premier gros problème de Sosuco. Les propriétaires de Sosuco sont donc dans la peau d’investisseurs qui ont mis leur argent dans une entreprise et se sont rendu brutalement compte qu’ ils ont été pillés. Il fallait donc recapitaliser, ce qu’ont fait l’Etat du Burkina, l’Etat de Côte d’Ivoire, la famille Barro Djanguinaba et le groupe IPS. On a entièrement reconstitué le capital de Sosuco. Ainsi peuvent se résumer les malheurs de Sosuco qui progressivement est redevenue une société jouissant d’une bonne santé.

Propos recueillis par Morin YAMONGBE et retranscrits par Kpenahi TRAORE

Fasozine

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Vos commentaires

  • Le 2 octobre 2009 à 10:31, par Fantadou En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    Jusqu’à présent on avait l’impression que c’était un sujet tabou et que tout le monde racontait un peu n’importe quoi.
    Voilà pour une fois des explications claires sur l’entreprise. Ce qui permet de dédramatiser la situation si chacun veut bien y mettre un peu du sien.

  • Le 2 octobre 2009 à 12:16, par Fasodé En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    Tout en s’abstenant aujourd’hui de beaucoup de commentaires, je note quand même chose qui me un peu contradictoire. Je ne comprends pas comment le prix du sucre au Burkina soit le plus bas de la sous région et que des gens en importent pour commercialiser (M. Sanoh dit avoir vu des entrepots de sucre à la frontière avec un pays voisin). Je me demande si ce sont des commerçants ou des âmes sensibles qui veulent faire des oeuvres caritatives.
    Aussi, là où M. Sanoh a vu ces entrepots dont il parle, n’y a t-il pas de douane là bas ou bien la douane est de mèche avec ces derniers sinon comment comprendre que la douane soit membre de l’observatoire du sucre et qu’elle ne réagisse pas si toutefois il s’agit de fraudeurs. Ca me semble un peu bizaaaaarrrre.....!!!!!

  • Le 2 octobre 2009 à 13:24, par LOS En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    Mr Mamady Sanoh une question :

    Ces gens qui ont volé la SOSUCO vous semblez bien les connaitre et alors pourquoi ne son-ils pas en prison à défaut de payer ?

    Si c’est pas le cas c’est à vous de payer ce que vous les avez donner à crédit.

    • Le 2 octobre 2009 à 18:53, par La donne En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

      merci Los pour ton intervention. je ne peux pas comprendre comment ses "dits voleurs" ne peuvent pas être arrêter et amener de quelle manière que sais-je encore de payer leur dette. Alors Mr le Directeur avez-vous peur de les dénoncer ou bien...Affaire à suivre

    • Le 2 octobre 2009 à 20:19, par tasseré En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

      vous avez vu juste LOS. cette affaire des 5 milliards est une escroquerie bien organisée. tenez vous bien l’un des plus gros clients douteux de sosuco, l’homme d’affaire koussouka à travers une structure bidon doit plus de 400 millions à sosuco et curieusement l’ancien D.G. sous lequel ses 5 milliard de credit ont été octroyés a été employé dès son depart de sosuco par koussouka. Le frere cadet du Mr sanoh lui aussi a occupé des postes de responsabilités chez koussouka. c’est curieux non ! les premiers responsables de sosuco se fassent employé par leur voleur

  • Le 2 octobre 2009 à 16:50, par Révolution En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    Mr Sanonh,arrêter de nous pomper l’aire avec des comparaisons unitiles. Côte d’Ivoire,Sénégal, pouvez-vous aussi nous donner le pouvoir d’achat des fonctionnaires de ces pays frères. Une fois de plus, arrêter de nous divertir.Vous devrez être relevé de votre poste pour ces genres de comparaisons. Vous allez prendre bientôt les mêmes frontières pour vous exiler.

  • Le 2 octobre 2009 à 18:30 En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    Vous avez raison Mr SANOH, à force de se retrouver dans la presse, les syndicats finissent par lasser l’opinion. Par contre je trouve curieux que vous connaissiez les gens qui apparemment racontent des histoires et pourtant vous restez faibles face à eux, demontrez tout simplement que ces gens ont tort au lieu de lancer des ménaces. Et puis comment des commerçcants ont pu voler jusqu’à 5 milliards. Un peu de vérité ne vous tuera pas. Vous savez bien que la contestation actuelle des travailleurs ne viens que de la gestion gabégique de cette unité. Rappellez vous de cette descente musclée de Mme la gouverneur au sein de la SN-SOSUCO denoncer votre gestion. Ne cherchez pas des boucs emmissaires. la sosuco a mal à ses dirrigeants. Vous ne savez meme pas que tout citoyen sans etre un petit copain d’un président ou ministre peut l’interpeller, arretez de regarder les gens de haut. De grace ne faites pas comme les syndicats, vous etes trop dans la presse.....

  • Le 2 octobre 2009 à 23:43 En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    Vous n’êtes qu’un menteur de premier ordre. Félicitation.

    C’est vrai que des gens ont volé 5 milliards mais vous en avez bénéficié plus tard.

    Monsieur ! le mal, la gangrène de sosuco c’est vous. Le jour qu’ips se débarrassera de vous tout ira pour le mieux à sosuco.

    De grâce, n’envoyez plus vos protégés incompétents à sosuco pour occuper des postes de décision. Pourquoi ne créez-vous pas votre propre entreprise pour eux ? ce sera génial ! vous trouvez pas ?
    Comment pouvez-vous negocier pour qu’on ne licencie pas votre protegé accusé de surfacturation en complicité avec un fournisseur.

  • Le 3 octobre 2009 à 22:34 En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    Ce Dg devait etre mis aux arrets de rigueur pour au moiuns complicite de crime et de sabotage economique. Il connait des gens qui obnt detourne des milliards dans ce pays dernier en classement et il ne dit rien. Qu’est-ce qu’ il attend donc si lui- meme ne fait pas partie de la bande qu’ il denonce ? % milliards, ca ne se trouve pas sopus les sabots d’ un ane, mon Dg.

    • Le 4 octobre 2009 à 21:09 En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

      voilà qui est bien dit. Le peuple n’est pas dupe. Tout va bien à SOSUCO, mon oeil ! Nous avons vu des travaillleurs de sosucon se plaindre à linspection du travail parce que leur salaire n’était pas payé après le 10 du ,mois. Les syndicats ne vont pas attendre quand meme vs mettez la boite carement à genou avant d’interpeller "leur petits copain le president et le premier ministre".

  • Le 5 octobre 2009 à 10:51, par Issa Touré En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    Bonjour, je pense que l’analyse de Monsieur Sanoh par rapport aux écrits des employés ne me convaint pas. Aussi pour moi il y a une fuite en avant qui ne dit pas son nom. Nous sommes tous burkinabè et sommes conscients des limites de notre pays sur le plan économique et personne n’est prêt à hypothéquer l’appui que les partenaires nous apportent par des requêtes d’un petit groupe.
    Avec cet argument certains responsables se permettent tout.
    Quand vous êtes reponsables vous devez assumer.

  • Le 7 octobre 2009 à 15:43, par leadercheick En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    5 400 000 000 fcfa de crédit à des clients douteux, soit disant pour faire face à une concurrence déloyale mais franchement c’est quoi cette manière de gérer nos entreprises. arreter de nous prendre pour des con , la SOSUCO c’est des milliers d’ouvriers qui portent à leur charges des milliers de foyers il s’agit de l’avenir de toute la comoé alors honnêtement soyons responsable.

  • Le 28 janvier 2010 à 00:09 En réponse à : « Des gens ont volé plus de 5 milliards de francs CFA à la Sosuco »

    M. LE SOIT DISANT CHEF DE LABO CULTURE DE SOSUCO AVANT DE TRAITER LES AUTRES DE VOLEURS ET D’INCOMPÉTENT , LORS DE LA VISITE DE DRH DU GROUPE A SOSUCO IL VOUS A REÇU ET DEMANDER LES PREUVES DE VOS DIRES ( VOIR PV RENCONTRE) AUCUN D’ENTRE VOUS N’A PU DIRE MOTS. UN DÉLÉGUÉ EST ELU POUR DÉFENDRE LES TRAVAIL MAIS PAS POUR RÉSOUDRE CES PROPRES PROBLÈMES.LA VÉRITÉ FINIT TOUJOURS PAR CE SAVOIR. SACHEZ UNE CHOSE SOSUCO UN PUITS QUI MANGE QUI PUNI TOUJOURS CORRIGER LES INGRATS ET MENTEURS

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