LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

Publié le mercredi 30 septembre 2009 à 03h13min

PARTAGER :                          

Le capitaine Dadis Camara, évoque sur RFI, une armée incontrôlable, et il se demande si un civil élu serait capable, justement, de contrôler cette armée… "C’est la première fois que la junte militaire guinéenne réprime dans le sang une manifestation d’opposants depuis son arrivée au pouvoir il y a neuf mois". Parvenu au pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat, Moussa Dadis Camara apparaît aujourd’hui de plus en plus isolé. Le chef de la junte guinéenne répond aux questions de Christophe Boibouvier de RFI.

RFI : Pourquoi vos hommes ont-ils tiré sur la foule ce lundi à Conakry ?

Moussa Dadis Camara : Les leaders politiques avaient fait un programme de manifestations et ils ont jugé nécessaire d’en fixer la date au 28 septembre. On ne peut pas falsifier une journée historique. Le 28 septembre est la date du référendum qui a conduit notre pays à l’indépendance. Ce jour du 28 septembre, c’était une journée de recueillement. Et le 29, il devait y avoir cette manifestation, mais ils ont jugé nécessaire de manifester le 28 septembre. Donc, le matin à 10 heures, on commence à comprendre qu’il y a déjà une marche et que les commissariats ont été saccagés. Ils ont pris des armes, et donc les gens ont continué en direction du stade du 28-Septembre. Moi-même je n’étais pas sur le terrain… Les hommes ont, semble-t-il, défoncé le portail du grand stade, ils sont rentrés et cela a attiré l’attention des sympathisants du CNDD (Centre national pour la démocratie et le développement), qui sont d’ailleurs mes sympathisants. Ils ont été alertés. Et quand ils sont rentrés dans le stade, il y a eu – finalement – accrochage. Donc, je crois qu’il y a eu certainement des bousculades, et on m’a dit que le stade était vraiment perturbé.

Vous dites que tout cela est survenu à cause d’une bousculade au stade, mais d’après de très nombreux témoignages, beaucoup de gens, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées par des tirs à balles réelles de la part de vos hommes, de la part des Bérets rouges…

Moi-même, je n’étais pas au stade. On m’a dit qu’il y avait des bousculades et on m’a dit également qu’il y a eu des tirs et que les gens avaient pris des armes au niveau du commissariat de police. Donc, dans cette marée humaine, il y a eu des tirs... Mais qui aurait tiré ? Point d’interrogation ! Mon plus grand souci était d’abord de savoir combien de personnes ont été blessées et aussi quelles sont celles qui ont perdu leur vie.

On parle de plusieurs dizaines de cadavres, qui sont à la morgue aujourd’hui…

J’attends, effectivement, qu’on me donne la vraie statistique de ceux-là, ce cas malheureux…, c’est vraiment triste ! Effectivement, il y a eu des morts. Mais la statistique…, le nombre, je ne l’ai pas encore eu par rapport à ce cas très malheureux. Mais très franchement parlant, je suis très désolé, je suis très désolé…

Il y a de nombreux témoignages qui parlent de femmes qui ont été déshabillées et violentées, avec le canon des fusils des militaires. Il y a aussi des témoignages qui disent que les militaires ramassent les corps à la morgue, pour éviter que l’on fasse un comptage des victimes…

Si au moins j’avais été sur le terrain, si on m’avait permis… Et là, vous pouvez demander, quand j’ai appris qu’il y avait des accrochages partout, je me suis dit : si j’étais sur le terrain, j’aurais peut-être demandé si effectivement les militaires avaient les armes. Parce que moi, je suis habitué à cela... Toutes les fois que les militaires venaient avec les armes, moi-même je leur disais : si vous voulez renverser le général Lansana Conté en passant par l’humiliation ou en essayant de faire du mal aux généraux, je demande que vous me fusilliez. Donc, je suis resté dans mon bureau. Du bureau, mettez-vous à ma place, je ne suis pas vraiment un sorcier pour savoir. En toute sincérité, comment ces événements se sont passés ? J’ai le compte-rendu qu’on vient de me faire. Compte-rendu faux ou vrai ? Je suis dans un dilemme ! J’ai dit que c’est un cas très malheureux mais j’ai dit aussi que j’avais une armée, une armée qui est patriote, mais où les droits ont été bafoués et pour laquelle on demande une restructuration. Il s’agit donc d’un mouvement incontrôlé, même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement. Et c’est pour cette raison, d’ailleurs, que je ne sais pas encore si je serais candidat. Parce que je sers ce peuple. On ne peut plus commander dans la dictature. Et donc aujourd’hui, je suis dans un dilemme. Dire aujourd’hui même…, faire une déclaration à cette population pour dire : je ne suis pas candidat…, je ne serai pas candidat…, --- je ne sais pas ce qui va arriver. Demain je peux être condamné. Par conséquent, je suis dans un dilemme.

Justement, les manifestants de ce lundi vous demandent de quitter le pouvoir. Est-ce que vous les écouterez et est-ce que vous tiendrez votre promesse de décembre dernier, c’est-à-dire de rentrer dans votre caserne et de ne pas vous présenter à la prochaine présidentielle ?

Une partie veut du président Dadis, une autre partie a d’autres sympathies. Et c’est cela la démocratie. Donc, cette question est bel et bien venue et je vais même convoquer les coordinations régionales. Les religieux, les prêtres, les musulmans... Qu’ils viennent accompagnés de la presse internationale. Je vais même organiser un programme de sortie à l’intérieur (du pays). Les 33 préfectures, en une semaine ou en deux semaines. Je vais inviter tous ceux qui ne veulent pas du président Dadis et tous ceux qui veulent que le président Dadis soit candidat et ainsi faire un dialogue…

Donc vous voulez faire une consultation nationale ?

Le contact va être direct avec la population de l’intérieur. Pas seulement la capitale. Parce que la capitale en elle-même ne peut pas constituer la nation.

Et c’est après cette consultation que vous déciderez d’être candidat ou pas ?

Après cette consultation, ça va nous donner des leçons. Je pourrai, effectivement, à travers cette consultation… Vous-même, je crois que vous allez être éclairé.

Dans la répression de ce lundi, deux chefs de l’opposition, Seyllou Dalein Diallo et Sydia Touré, ont été blessés et arrêtés. Que sont-ils devenus ?

D’abord, c’est moi qui me suis renseigné à leur sujet. J’ai demandé à ce qu’ils ne soient pas envoyés à la gendarmerie ou à la police. Je les ai envoyés dans l’une des meilleures cliniques. Et je suis même en train de m’informer sur leur état. D’abord, j’avais la plus grande inquiétude. Et quand on m’a dit que non, que quelqu’un a été bastonné. J’ai demandé immédiatement de les envoyer à la clinique Pasteur.

Est-ce que ces opposants pourront sortir librement de cette clinique ?

Ils sortiront librement de cette clinique ! J’ai toujours œuvré à ça ! C’est un incident malheureux ! Je suis très navré !

Est-ce que les journalistes pourront continuer à travailler librement ?

Les journalistes…, ils sont en train de travailler librement. Et vous savez, je pourrais aujourd’hui dire : puisqu’on est dans cette situation, fermez les radios. Mais, je m’y suis refusé de le faire.

Mais franchement, après ce drame, après ce bain de sang, vous avez envie de rester ou vous avez envie de partir ?

Vous savez…, je vais vous dire, avec le pouvoir, à des moments donnés, vous n’êtes plus responsable de vous-même. Vous êtes pris par une partie du peuple. Si je devais quitter, ce serait pour aller dans une institution internationale, y prendre une responsabilité… Parce que si je devais quitter le pouvoir, je ne pourrais plus rester dans l’armée…, je serais très encombrant ! Si je laisse une bonne fois… C’est pourquoi après la prise du pouvoir, je n’ai pas prétendu faire des voyages à l’extérieur. Je refuse de m’habituer à une vie ostentatoire pour ne pas avoir de regrets.

Aujourd’hui, je n’ai pas encore déclaré si je dois être candidat. Je suis dans un dilemme. Est-ce qu’un civil pourra gérer les militaires dans une armée qui n’est pas structurée ? Je suis dans un dilemme.

Est-ce que vous ne craignez pas qu’on dise aujourd’hui que Moussa Dadis Camara a du sang sur les mains ?

Non, je ne le crains pas parce que cet accrochage n’est pas venu de moi ! Voilà, j’ai cette probité morale !

Un entretien réalisé par Christophe Boisbouvier (RFI)

Le Pays

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 30 septembre 2009 à 10:05, par moubass En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    N’importe quoi !!!!!!!!!!!

    Comment un président peut-il être aussi lamentable dans ses propos."je n’étais pas là", "ce n’est pas de ma faute" etc.
    apprenez monsieur CAMARA que l’on est toujours responsable des hommes que l’on gère.Prenez vos responsabilités.Quittez le pouvoir.

  • Le 30 septembre 2009 à 13:02 En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    Très sincèrement je suis revolté,deçu, piqué dans mon amour propre et abassourdi par la reaction combien inhumaine de Dadis.un cicvil au pouvoir aurait dit qu’il ne contrôle pas son armé,on l’aurait plus compris plus pardonné mais un CHEF militaire ? c’est même une insulte a la communauté internationale.c’est donc dire qu’il n’y a pas de discipline dans cette armé ou chacun fait comme bon lui semble.
    De plus Dadis avait il besoin d’être au stade pour mesurer l’ampleur des degats ? je crois qu’il vient de prouver a la face du monde qu’il est aussi sinon plus dictateur que son prédecesseur parce que au temps de Lanssana Comté on n’a jamais vu une repression aussi violente.
    et l’Union africaine dans tout ça ? j ai entendu les condamnations habituelles , verbales et hypocrites de la France des Etats unis mais pas encore de l’union africaine.je crois que si cette union africaine n’est pas capable de prendre des sanctions contre un régime qui baillonne et humilie son peuple elle n’a qu’a demmissioné ou alors elle perd toute crédibilité et daurénavant elle nous convainct qu’on ne devra plus compter sur elle.
    Generalement ce sont des rebelles qui massacrent violent ou tuent des populations mais une armé loyaliste dont l’objectif premier est de defendre la population et qui massacre cette population.VRAIMENT J AI HONTE DETRE AFRICAIN.

    • Le 30 septembre 2009 à 21:53, par Rémi Z. En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

      « je crois qu’il vient de prouver a la face du monde qu’il est aussi sinon plus dictateur que son prédecesseur parce que au temps de Lanssana Comté on n’a jamais vu une repression aussi violente. »

      Ah si ! Lansana Comté a aussi réprimé des manifestations. Bilan 187 morts.

      Rémi Z.

    • Le 2 octobre 2009 à 17:53, par Dasding En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

      Haa oui sois fiere d’etre africain. Et laisser Dadis Camara
      au Pouvoir. Car il y a des civiles au pouvoir en afrique qui
      tuent qu’un militaire et lis sont toujours accroches au pouvoir.
      Il n’y a aucun President africain qui n’a d’une maneire ou d’une autre du sang dans sa main ; a l’eception du President Beninois, lui il est clean.
      LAISSER DADIS CARMARA AU POUVOIR CAR IL PEUT MIEUX FAIRE. Parfois les civiles au pouvoir sont plus mauvais.

      • Le 13 octobre 2009 à 19:59, par alasco En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

        ah l histoire dadis est vraiment imprisionnant s il voulait tuer quelque pour acceder au pouvoir il l aurait fait depuis le temps de lansana konte je crois bien que c est l homme de la situation en guinee actuelment comme il l a dit personne ne peut maitriser cette crise a part lui la guinee est un grand pays regorgeant de beaucoup d opporunites que d autre pays n ont pas la richesse aussi cet pays a ete detruit par les presidents precedants a travers la corruption inegalites la corruption etc.... et tous les mots qui ruinnaient cet pays ainsi qui il laisse cet chef de la junte acomplir sa mission celle de redorer le blason de la guinee qui depuyis 51ans apres son independance n a pas connu de joie de develevepomement reelle tant economique et industriel...

  • Le 30 septembre 2009 à 13:33, par Agassi En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    C’est un bouffon ce gars. Il va recolter ce qu’il a sémé. S’il croit à present prendre le peuple guinéen en otage pour d’éventuels marchandag, c’est se tromper. Maintenant, il s’est condamné lui même bêtement puisqu’il ya eu assassinats d’hommes sous son regime. C’est trop tard il sera jugé et condamné ! Il a eu la chance d’entrer dans l’histoire de son pays comme ATT du Mali et il a choisi délibèrement la voie de l’indécence donc celle de Robert Guei en CI.

    C’est dommage pour sa femme et ses enfants comme je l’ai écrit précedemment !
    Merci

  • Le 30 septembre 2009 à 14:29, par bogan En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    dadis aucune institution internationale n,acceptera
    un idiot de ton rang et on ne s,impose pas a une institution international.Quand on n,est pas utile
    pour son pays on le sera moins pour la communaute internationale

  • Le 30 septembre 2009 à 15:58 En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    Le président Dadis est probablement victime d’une mise en scène par des opposants appués par des puissances extérieures : soit la mafia de la drogue, soit la France.

    • Le 30 septembre 2009 à 18:29 En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

      Manipulé ou pas il doit dégager !!

    • Le 30 septembre 2009 à 19:55, par sidbèè En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

      En attendant une analyse plus approfondie, je vous soutiens dans votre reaction.Beaucoup de gens ignorent à leur propre bonheur l’hypocrisie et la malice qui caracterisent la politique internationale. Une mise en scène, peut-être ! A mon avis, un DERAPAGE INATTENDU malheureusement AU GRAND COMPTE DU MALHEUREUX, DU MALADROIT !
      Les repressions sont réelles et les morts aussi et les blessés aussi.
      A qui cela profite ? Dadis, le si sincère, le si politiquement volontariste au point d’être si maladroit dans ses approches, supporterait-il qu’un militaire RAVISSE UNE FEMME EN PUBLIC, LUI DADIS qui a déshabillé PUBLIQUEMENT des militaires pour de la drogue, des braquages à mains armées ?
      En fait, ne serait-il pas une meprise de penser que Dadis doit maitriser son armée ? Une armée, selon mes propres soupçons, TRES EN DIFFICULTE. AYEZ LA CHANCE DE VOIR UNE REVUE DE TROUPE !!
      Au Burkina Faso, à Garango, des enfants "qui ne connaissent même pas leur figure" pour parler Mooré n’ont-ils pas été abattus ?
      A mons avis, DADIS S’EST FAIT AVOIR !! ET DE LA BELLE MANIERE : EN JETANT L’OPPROBRE SUR SES SUPPORTERS COMME MOI !!!

    • Le 30 septembre 2009 à 20:37 En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

      Voilà au moins quelqu’un qui a fait preuve de réflexion.

      Je m’excuse pour les cinq (5) autres messages mais ils ont répondu par le reflex.

      Car c’est vrai que le Capitaine Dadis a totalement tort en voulant renier ses promesses. Mais on sent une main étrangère dans l’affaire. Si non, comment comprendre que de telles abominables scènes se passent et le Président est DESOLE et OSE sortir pour aller sur le terrain avec tous les risques possibles pour lui.

      Si c’est lui qui avait ordonné ces tueries, le connaissant pour son langage "TERRE à TERRE", il allait sortir ses griffes...

      Sachez qu’il y a de l’or, du diamant et toutes sortes de richesses en GUINNEE que Feu Sékou TOURE avait empêché l’occident de piller et celà lui a valu des sueurs froides.

      LA FRANCE N’A PAS OUBLIE UN CERTAIN 28 SEPTEMBRE 1958.....Un NEGRE a osé dire NON au Général De GAULES....
      Salut mon frère.

  • Le 30 septembre 2009 à 19:22, par DJANGO En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    Pour ma part cela ne m’étonne pas AVEC UN MILITAIRE AU POUVOIR et le contexte dans lequel DADIS avance ;mais la question que je me pose où est passé Alpha CONDE, le donneur de leçon ? je vois par là que les leaders du collectifs du Burkina Faso ont été raisonnables aux moments chaudes de lutte contre l’impunité ;ils ont parfois sagement reculés pour ne pas entrainer les gents à la boucherie ;ça n’arrive pas qu’à la Guinnée, nous avons échappé bel ici au Faso, nos militaires étaient capables de massacrer de la sorte et comme d’habitude quelqu’un n’est jamais au courant ou il dort.Que Alpha CONDE aille conseiller les opposants pour qu’ils mettent balle à terre , s’entendre et balayer DADIS même si c’est aux élections .Ne comptez surtout pas sur une communauté internationale ou une certaine France pour sortir de l’auberge.Je trouve que ça été trop osé de défier ces putshistes par la force.Sentant le danger, l’instinct de survie d’un militaire c’est de canarder...

  • Le 30 septembre 2009 à 20:15, par WINDYIIDA En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    c’est vraiment deçevant et plus que lamentable. demandez à daddis voir où se trouve son homologue robert GUEI

  • Le 1er octobre 2009 à 02:09 En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    ce qui se passe en Guinee n’est pas une premiere en afrique et pour ne pas dire au burkina. vous parlez comme si votre propre president est toujours la quand son peuple a besoin de lui. notre president du faso ne c’est jamais exprimer de la sorte dans les media et pire encore il s’arrange toujours pour etre hors du pays les mauvaises choses arrives. donc il faut laisser Dadis en paix et lui permettre de voir plus claire dans ce qu’il fait. il n’a pas trouve une situation convenable quand il prenait le pouvoir et vous croyez qu’il aura facilment la pays avec toutes ses sorties hasardeuses ? du courage mr dadis et n’oublie pas simplement de quitter le pouvoir des que vous pouver avant qu’il ne soit trop tard.

  • Le 1er octobre 2009 à 14:15, par zakari En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

    A mes frères qui ont un temps supporté Dadis Camara en croyant retrouver un fils sincère et digne d’afrique,je leur dis:avant l’honnêteté, le courage,la volonté ou tout ce que vous voulez,ce qui compte pour un homme d’état, pour ne pas dire un homme tout court c’est la culture.si on ne l’a pas on est très vite manipulé et on dévient assassin, dictateur sans même s’en rendre compte et c’est le cas de dadis .

    • Le 1er octobre 2009 à 20:37, par la sagesse En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

      c’est vraiment triste ce qui se passe actuellement en Guinée.que DIEU vienne en aide à l’Afrique qui se meurt lentement mais sûrement.quelle désolation.

    • Le 2 octobre 2009 à 18:10, par ebouda En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

      Bien parlé Zakari, Un homme avec un si bas niveau ne va aujourd’hui gouverner une nation aussi riche en matières premières sans se faire rouler dans la farine. Pauvre Daddis soit tu suis l’exemple des autres pourris de l’Afrique soit tu suis ton peuple avec toutes les conséquences que cela implique (Vous êtes vraiment dans un dileme

    • Le 15 octobre 2009 à 12:06, par BENITO En réponse à : DADIS CAMARA, PRESIDENT GUINEEN : "Même le chef de l’Etat ne peut pas contrôler ce mouvement"

      A mon humble avis cette situation à échapper à dadis, il a été victime d’un complot international pour ternir son image.Quel intérêt dadis tire dans cette situation ? Rien vous aussi réfléssissez un peu ne soyez pas dupes, il y’a une main invisible derrière tous ça.certes dadis n’est pas un ange mais il ne pouvait pas arrivé à cette extrèmité inhumaine.Ces situations incontrolables sont fréquentes dans le monde en exemples illustratifs au Burkina Faso l’acrochage entre militaires et policiers en avait fait des victimes innocentes, en chine il y’a eu ces genres de situations entre civils avec un bilan lourd en vies humaines.Mais à qui était la faute ?. Je reste convaincu de son innocence et je pleurs pour son sort pauvre de dadis, ils mettront tous sur son dos pour le conduire à l’abattoir. Mon idole THOMAS SANKARA a été victime de ses accusations et de ces pièges(ex : avec le comportement de certains CDR)pour afin justifier son assassinat par la suite. C’est vrai qu’en pareil cas on pointe du doigt le président qui est le premier responsable, mais est-il vraiment le vrai responsable ?. Je souligne je ne suis pas un fan de dadis mais j’essais d’ètre réaliste car la gestion du pouvoir d’etat n’est pas chose facile.C’est pas la gestion d’une famille j’aurai aimé que vous soyez à la place de dadis vous qui parlez trop et au hasard sans aucune analyse et refexion profonde. Merci

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique