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Gestion des finances publiques : Pas de faux-fuyants

Publié le vendredi 23 juillet 2004 à 11h25min

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La 5e session de l’Assemblée générale des sociétés d’Etat, consacrée aux établissements publics d’Etat (AGSE / EPE), a démarré ses travaux. C’était le jeudi 22 juillet 2004, à Ouaga 2000, sous la présidence du chef du Gouvernement, Ernest Paramanga Yonli (EPY). Au premier rang de ce grand meeting, l’équipe d’EPY. Viennent ensuite les « boss » des Etablissements publics d’Etat (EPE), flanqués de leurs DAF.

Ceux-ci vont pendant trois jours, du 22 au 24 juillet, se livrer, à l’instar des quatre premières sessions, à l’examen des rapports de gestion des conseils d’administration, des rapports d’activités et des états financiers des EPE au titre de l’exercice 2003, et entendre des rapports d’explication des établissements publics d’Etat suivants : l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Gaoua (ENEP- Gaoua), l’Institut diplomatique et de relations internationales (IDRI), le Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) et le Musée national du Burkina (MNB).

Pour cette 5e session, les EPE invités sont au nombre de 59 contre 58 en 2003, soit un de plus, en l’occurrence la Bibliothèque nationale du Burkina, érigée en EPE à caractère scientifique, culturel et technique l’année dernière. Sur cinquante- neuf EPE recensés, cinquante- six ont produit des états financiers ; deux n’ont pas transmis les leurs ; il s’agit de l’IDRI et du Musée national du Burkina (MNB). Pour le cas du MNB, il a été créé au cours de 2003 et n’a pas eu encore à gérer des activités.

Mauvaise compréhension de l’autonomie de gestion

L’ouverture jeudi dernier des travaux de cette cinquième Assemblée générale des sociétés d’Etat, consacrée aux EPE, a été marquée par le discours du président par délégation de ladite rencontre, le Premier ministre Ernest Paramanga Yonli. Le chef du Gouvernement a demandé que la réflexion de cette session soit axée sur, entre autres exigences cardinales, la bonne gouvernance, le don de soi, la conscience de la primauté de l’intérêt général sur l’intérêt personnel.

Pour le Premier ministre, l’autonomie de gestion dont jouissent les EPE ne les soustrait pas au respect scrupuleux des principes fondamentaux et des règles qui codifient et organisent la gestion des finances publiques. A l’endroit des responsables d’établissement, l’enfant terrible de Tansarga a rappelé qu’aucun motif ne saurait dorénavant être avancé pour échapper aux sanctions que toute infraction à la réglementation relative à la gestion des finances publiques entraîne à l’encontre de leurs auteurs.

Aussi a-t-il formulé le vœu que les débats que suscitera l’examen des dossiers soient résolument orientés vers la recherche de solutions et de propositions pertinentes, afin de lever les goulots d’étranglement qui affectent les performances de nos établissements publics. L’analyse synthétique de la situation financière des EPE, pour l’année 2003, est relative aux recettes qui sont estimées à 48,865 milliards de francs CFA ; aux dépenses qui se chiffrent à 43,485 milliards de francs CFA, contre 41,215 milliards de FCFA en 2002 ; aux indicateurs de performances, où l’on note une bonne prudence des EPE dans l’exécution budgétaire.

Agnan Kayorgo
L’Observateur Paalga

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