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" Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

Publié le lundi 3 août 2009 à 02h25min

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Augustin Loada est Professeur titulaire de Droit public et de Science Politique à l’Université de Ouagadougou. Il est aussi le Directeur exécutif du Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD). Il nous livre son analyse sur les propositions de Salif Diallo et leurs conséquences sur la vie politique nationale.

Partagez-vous le diagnostic fait par Salif Diallo sur la faillite des institutions de la 4e République ?

S’il s’agit de l’échec de la transition que notre pays est censé amorcer vers la démocratie, je répondrai par l’affirmative. Ceux qui sont au pouvoir semblent satisfaits du fonctionnement de la démocratie au Burkina, et pensent que rien ne justifie les réformes structurelles proposées par Salif Diallo. Tout simplement parce qu’ils pensent pouvoir continuer à manipuler les institutions en place pour rester au pouvoir le plus longtemps possible et repousser aux calendes grecques l’alternance démocratique.

Mais franchement, si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina Faso et des maigres performances démocratiques de notre pays comparées à celles du Bénin ou du Ghana. L’origine de cet échec est à rechercher dans la façon dont les choses ont démarré. Dès le départ, notre processus démocratique a été verrouillé, confisqué par Blaise Compaoré et les siens. C’est la conclusion à laquelle est parvenu le Rapport sur la démocratie d’International IDEA paru en 1998 à la page 26 : "C’est une démocratie surveillée, contrôlée, impulsée d’en haut à bien des égards, un changement dans le régime issu du coup d’Etat du 15 Octobre 1987 et non pas un changement de ce régime".

On aurait pu s’attendre à ce que les acteurs évoluent et acceptent de se plier aux règles du jeu démocratique. Mais hélas ! Plus le temps passe, plus la nature exacte du régime de Blaise Compaoré est à nu : une "autocratie électorale", c’est-à-dire un régime hybride qui a réussi la performance de combiner à la fois les formes autoritaires et démocratiques, dont l’objectif n’est pas l’amélioration et la consolidation de la démocratie, mais la permanence au pouvoir. Quant à la patrimonialisation de l’Etat, ce n’est pas spécifique au Burkina. C’est un trait caractéristique de nombreux présidents africains, qui conçoivent et gèrent le champ étatique comme leur sphère domestique, exactement comme le CDP serait géré, selon les dires d’un ancien député CDP, à savoir comme "un champ où on vient cultiver pour Blaise Compaoré".

Etes-vous favorable au changement de type de régime ? Quels sont les avantages et les inconvénients du régime parlementaire que propose Salif Diallo ?

Je ne crois pas que les problèmes de la construction démocratique au Burkina puissent être réglés par le passage au régime parlementaire. Tout d’abord, il ne faut pas oublier que le régime actuel est un régime mixte, à la fois présidentiel et parlementaire. Sur ce dernier aspect, la 4e République repose en partie sur des mécanismes du régime parlementaire dont la pierre angulaire est la responsabilité du gouvernement devant le parlement ! Maintenant pourquoi les mécanismes actuels du régime parlementaire ne fonctionnent pas efficacement ? La faute incombe au CDP qui fait passer la loyauté politique avant l’obligation de rendre compte, mais la faute aussi à l’opposition parlementaire incapable de jouer son rôle critique, en raison de ses propres tribulations et des manœuvres du pouvoir en place qui a œuvré pour éviter l’émergence d’une opposition capable. Un 3e facteur explicatif peut être invoqué : le présidentialisme, c’est-à-dire l’irresponsabilité de facto, à la fois politique et juridique du président Compaoré devant lequel se prosternent le CDP et sa majorité parlementaire. Pour moi, c’est le facteur le plus déterminant. Blaise Compaoré a accumulé tellement de pouvoirs avec le temps qu’il est devenu un obstacle à la consolidation de la démocratie dans notre pays.

Ensuite, si en théorie, les spécialistes de la démocratisation admettent que le régime parlementaire est plus propice à la stabilité politique en raison de sa souplesse, dans aucun pays africain, il n’a pu s’imposer durablement. Partout, il a vite succombé pour laisser la place aux régimes présidentialistes autoritaires. Même dans notre pays, l’expérience du régime parlementaire de la 2e République (NDLR entre 1970 et 1974 sous Lamizana) a tourné court.

Enfin, dans un régime parlementaire, l’essentiel du pouvoir exécutif se trouve dans les mains du Premier ministre. Dans le contexte africain, je ne vois pas Blaise Compaoré accepter de jouer les seconds rôles comme la Reine d’Angleterre. S’il y a un modèle de monarchie qui est plus conforme à sa conception du pouvoir, je dirai le royaume chérifien (NDLR au Maroc) où le Roi règne et gouverne à la fois. Dans un régime parlementaire, la dyarchie au sommet de l’Etat conduira à la longue à un conflit entre le Chef de l’Etat et le Premier ministre. Comme ce fut le cas au Niger où le conflit au sommet de l’Etat s’est soldé par un coup d’Etat en 1996. C’est pour cela il vaut mieux laisser la responsabilité entière de l’exécutif aux mains d’un seul homme, quitte à lui demander des comptes. Je pense d’ailleurs que Salif Diallo connaît tout cela, puisqu’il est docteur en droit public. C’est pour cela que l’enjeu du débat qu’il soulève se trouve ailleurs.

Selon vous, où se trouve l’enjeu ?

C’est la succession du président Compaoré qui est posée en filigrane. Dans une démocratie consolidée, la question ne se poserait même pas parce que les règles du jeu sont claires. La constitution fixe les règles pour la vacance du pouvoir, pour la succession. C’est-à-dire qu’il y a un mandat qui est là, généralement 4 ou 5 ans renouvelable une fois. Il se trouve que nous sommes dans un système politique où les règles du jeu ne sont jamais claires parce qu’elles peuvent être remises en cause à tout instant. C’est le premier enjeu qui se profile à l’horizon dans le débat posé par Salif Diallo. Quand il propose de redemarrer la machine, cela veut tout simplement dire que le président Compaoré pourrait éventuellement se maintenir au-delà de 2015. C’est le problème que soulève la question du passage du régime semi présidentiel au régime parlementaire. Je pense que tous ceux qui se battent pour la démocratie ne devraient pas accepter que le président Compaoré reste au pouvoir au-delà de 2015.

Selon vous, quel type de régime serait-il adapté au contexte burkinabè au regard des expériences passées ?

Il n’y a aucun régime parfait. Mais personnellement je serai favorable à un vrai régime présidentiel, parce que cela est plus conforme à la culture politique des Africains, tout en mettant les garde-fous nécessaires pour limiter la dérive vers le présidentialisme et veiller à ce que le Parlement et la Justice soient suffisamment forts pour équilibrer l’exécutif. Sur ce plan, nous pouvons tirer des leçons de l’expérience de la 4e République, mais aussi des expériences du Niger pour éviter les dérives que le président Tandja est en train de commettre, en particulier encadrer fortement à défaut de supprimer les pouvoirs de crise confiés au président de la République, mais aussi tirer des leçons de l’expérience du Bénin où la confrontation entre le parlement et l’exécutif menace de bloquer les institutions.

Salif Diallo a été suspendu de toutes les instances du CDP après son interview. Comment voyez-vous son avenir politique ?

Je pense que seul l’intéressé peut y répondre. Il est dans tous les cas obligé de tenir compte de la réaction du CDP et du président Compaoré. Mais je pense qu’il doit tenir compte aussi des attentes de l’opinion pour se déterminer. Il a certes contribué à asseoir un système patrimonial autoritaire en place qui menace de le dévorer. Mais je pense qu’il est capable dans un premier temps d’encaisser et dans un second se racheter en faisant prévaloir l’intérêt de la démocratie sur ses intérêts personnels et sur les intérêts partisans. Toutes les expériences historiques le montrent, le changement démocratique ne peut s’opérer sans le concours de certains segments de l’élite dirigeante en place.

En quoi les propositions de Salif Diallo rejoignent-elles celles des refondateurs (Hermann et compagnie) et dans une moindre mesure celles des citoyens de l’alternance ?

Je pense qu’en lisant entre les lignes, l’on se rend compte que Salif Diallo rejoint et confirme les analyses diagnostiques des uns et des autres de l’état de notre démocratie. Mais il ne faut pas oublier l’enjeu essentiel du débat soulevé par Salif Diallo. C’est la question de la permanence au pouvoir du président Compaoré et de la succession qui est posée en filigrane. Cette question se pose à un double niveau :
- Un premier niveau qui concerne tous les démocrates du pays, à savoir si l’on doit accepter que l’article 37 de la Constitution soit encore manipulé pour permettre à Blaise Compaoré de rester au pouvoir au-delà de 2015, alors que dans 6 ans, il doit quitter le pouvoir après la formalité de l’élection présidentielle de 2010.

- Un 2e niveau qui concerne les militants du CDP, à savoir si l’on peut accepter, au cas où les tentatives de manipulations de l’article 37 de la Constitution échouent, que les règles de désignation du candidat officiel du CDP à la succession de Blaise Compaoré soient manipulées à l’intérieur du parti ou à l’extérieur du parti par le biais de la FEDAP/BC ?
Pour moi, ce sont là deux scénarios soulevés par "l’affaire Salif Diallo", auxquels il faut absolument s’opposer, parce que cela pose la question de l’avenir de la démocratie au Burkina. Je suis convaincu en effet que si Blaise Compaoré reste au pouvoir après 2015, il n’y aura aucune perspective de consolidation de la démocratie dans notre pays et il y aura le chaos dans ce pays.

Pensez-vous que la grande coalition des forces de l’alternance pourrait se nouer autour de Salif Diallo-Hermann Yaméogo et Zéphirin Diabré ?

Je ne sais pas, mais une chose est sûre : l’alternance démocratique ne se fera pas si une partie des cadres du CDP ne fait pas défection. L’expérience du Sénégal le montre, l’alternance peut être favorisée par une grande coalition réunissant les élites du dedans et du dehors favorables au changement démocratique, à moins qu’un changement brutal ne vienne mettre tout le monde d’accord ; ce qui risque d’ouvrir la boîte de Pandore et entraîner le pays sur une pente glissante.

Certains voient dans les propositions de Salif Diallo la main de Blaise Compaoré. Quel intérêt ce dernier pourrait-il tirer d’un changement de régime ?

Je pense que la violente réaction qui s’en est suivie au niveau du pouvoir montre que Salif Diallo n’est pas manipulé. Mais cela n’exclut pas une exploitation politicienne de ses propositions par le pouvoir en place dans le but de prolonger ce système qu’il qualifie à juste titre de patrimonial n

Interview réalisée par Idrissa Barry

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 3 août 2009 à 03:18, par ILBOUDO IBRAHIM de PARIS En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Quelle brillante analyse mon professeur ! vous avez su nous éclairer sur la vraie prôblematique de cette affaire ;aussi bien sur le plan politique que sur le plan juridique.
    Par ailleurs,je vous félicite pour votre votre audace quant au choix de vos verbes et de votre ton dignes d’un professeur intellectuel de votre rang.
    Les conséquences dramatiques de la manipulation une fois de plus de l’article 37 de la constitution vous a certainement poussé à hausser le ton contrairement à vos habitudes.Je pense également que vous avez jugé nécéssaire d’assumer votre résponsablité qui est de dire la vérité sans animosité aucune en vers BLAISE COMPAORE et son CDP.Bref l’avenir de la démocratie vous préoccupe et vous inquiète.Avec cette interview je peux dire que je repire un petit air d’optimisme.
    Personnelement,je touve que le problème de l’alternance resulte de la source même du pouvoir de BLAISE COMPAORE.
    Comment voulez vous qu-il quitte le pouvoir alors qu’à la base ,son presque frêre a payer de sa vie sans que cela ne lui hante l’esprit.Avez vous penser aux quelqus
    opérateurs économiques fiasant partie de la famille de son petit fère qui raflent les marchés publics sans appels d’offre ?c’est l’un des aspects de la "PATRIMONIALISATION" dont parle SALIF DIALLO.N’avez vous pas rémarqués que même le GRAND KANAZOE bénéficie de moins en moins des marchés publis ?
    En tout cas,je suis fière de vous avoir eu à ma 1ere année de droit comme professur.
    Bravo et que DIEU vous protège.
    Par IBRAHIM:ilboudoibrahim@ymail.com

  • Le 3 août 2009 à 05:37, par ilyas En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Pr Loada votre sortie sur www.fasozine.com le 22 Juillet sur le meme suijet m’avait laisser sur ma fin parce que vous vous etiez contenter seulment dire le que le regime parlementaire ne peut pas fonctioner au Burkina sans trop d’explication ni une contre proposition. Mais j’ai apprecier cette interview bien que vous rejoignez a plus de 90% votre collegue, Pr Ibriga. Interview tres instructive and ca fait plaisir de voir une reaction aussi ferme de la part de personne de votre trempe. Et le Burkina a encore une chance si des gens bien comme vous ne font pas le "silence" comme le dirait l’autre.

  • Le 3 août 2009 à 07:28, par le buveur de dolo En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Pr, tout ce que vous dites est vrai, mais qu’est ce que vous proposez à Blaise pour vivre une retraite tranquille ? Vous savez qu’il traine beaucoup de cadavres tant à l’intérieur du BF qu’à l’extérieur. Quelle garantie a t-il pour laisser le pouvoir sans être poursuivi par la justice nationale ou internationale ? Je pense que c’est une problématique à laquelle il faut tenir compte. Si on ne trouve pas une reponse à cette question, je suis sûr qu’il faudrait passer par les mêmes méthodes que lui même à utiliser pour accéder au trône, excusez, au pouvoir ou alors on aura un Omar bongo bis.

  • Le 3 août 2009 à 07:40, par L’INVARIABLE En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Je suis un burkinabé vivant hors du Burkina. Je suis un fidèle lecteur du Faso.net.

    C’est donc avec beaucoup d’intérêt que j’ai suivi les developpements occasionnés par la désormais célèbre interview de Monsieur Salif DIALLO.

    Vu la démésure des sanctions infligées à Monsieur DIALLO, il faut avoir des "couilles" pour oser tenir le discours de Monsieur LOADA. Je dis donc chapeau au professeur LOADA pour sa contribution au débat démocrtique au Burkina.

  • Le 3 août 2009 à 09:04, par le riche En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Si tu étais aussi convaincu de tes opinions, pourquoi attendre si longtemps ?

  • Le 3 août 2009 à 09:50, par Paris Rawa En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Merci Monsieur ! Voilà encore une pensée et une vision claires et justes des choses qui prouvent, s’il en était encore besoin, que nos retards en politique, en économie et même notre sous-développement sont dus essentiellement à l’aveuglement volontaire des hommes politiques et non pas à un manque de savoir et de savoir faire. Notre principal ennemi, ce sont les ambitions personnelles égoïstes auxquels les politiciens sacrifient l’intérêt général de toute la nation. C’est proprement révoltant !

    Défendons l’article 37 de la constitution contre toute nouvelle modification. Il ne serait pas mauvais que les organisations de la société civile, et pourquoi pas la vraie opposition, anticipent contre toute intention de modification en organisant une forme de protection civique de cet article-là de la constitution. Par exemple en diffusant partout (écoles, villages, quartiers, marchés...) sur l’ensemble du territoire national de petits bouts de papier portant au recto l’article 37 en français et au verso sa traduction dans l’une ou l’autre des diverses langues nationales. Nul ne peut défendre la démocratie mieux qu’une majorité de citoyens (y compris les paysans pauvres et illettrés et surtout eux) informés de leurs droits et des devoirs et obligations des "puissants".

  • Le 3 août 2009 à 09:58, par J’aime mon Burkina En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Merci
    Je remercie du fond de coeur le Pr LOADA pour ce cours magistral. Je pense franchement que les burkinabé doivent comprendre l’interèt d’une alternance démocratique dans notre pays. Cela permettra de booster un réel développement. Combien de burkinabé peuvent par leur expertise contribuer à l’élan de ce pays ? Nous sommes choqués par la façon dont le pouvoir en place vérouille les portes. Personne au Burkinabé ne peut réussir une bonne initiative à moins qu’elle ne soit titulaire de bonnes relations. Salif Diallo a donné sa version en tant que citoyen libre. S’il y a enjeu que les différents consernés le gèrent. La manière dont ses frères de parti s’acharnent sur lui montre à bien d’egard le conflit de positionnement personnel. On appelle cela l’agonie de la morale, c’est dommage. Nous souhaitons une république citoyenne et démocratique mais le combat doit commencer par la sensibilisation de nos paysans qui donnent leur voix contre 1000 francs y compris nos naaba. Merci au fasonet pour avoir publié l’article.

  • Le 3 août 2009 à 10:32 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Très belle analyse professeur ! Elle a le mérite d’être franche et objective.
    On est en mesure de se demander si les intellectuels du CDP (parce qu’il y en a quand même beaucoup) vont un jour mettre objectivement en pratique tout ce qu’ils ont appris pendant leurs longues années d’études à l’étranger et en Europe notamment, pour que le peuple puissent enfin être un peu content d’eux !!
    Quand on regarde de dehors ce qui se passe dans notre pays, on a très mal. Les burkinabè sèment et la récolte revient aux amis de Blaise (et non pas pas seulement du CDP).
    Seul un grand sens du sacrifice et de la solidarité à tous les niveaux pourra sortir le pays de cette situation très préoccupante.

  • Le 3 août 2009 à 11:46 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Je suis ravi de lire la presse concernant la situation politique actuelle de mon pays. C’est maintenant que la vraie politique commence et j’encourage Salif et les refondateurs à ne pas baisser les bras. Le peuple dévient de plus en plus murs et saura les soutenir si ils défendent des causes justes. L’ère Compaoré court vers sa fin. Les intellectuels et les médias doivent aussi jouer leur rôle d’éclaircissement et d’information pour que l’alternance se déroule normale.

  • Le 3 août 2009 à 12:08 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Lomé, le 3 août 2009
    M.OUEDRAOGO Nongsida

    Merci pour le point de vue osé du professeur Loada. Il faut des élites courageux comme le professeur pour barrer la route à une présidence à vie de Blaise Compaoré. Je pense que Monsieur Compaoré a atteint ses limites et ne sera plus source de progrès pour le Burkina au delà de 2015.

    Nous sommes dans une ère nouvelle et le Burkina ne saura appartenir à un clan et Blaise doit le savoir et avaoir la clairvoyance de quitter le pouvoir en 2015 si il aime son pays. Car s’il persiste à s’éterniser au pouvoir le pays va sombrer dans le chaos comme le prévoit le professeur Loada.

    Vive la démocratie
    Vive le Burkina Faso

  • Le 3 août 2009 à 12:28 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Vour parler de democratie tout ca la !!.
    L’histoire ci dessous traduit tout. Pour quoi vous le mettez pas à la Une ?

    Justice : EROH se dit victime d’une vendetta

    "Vendetta contre EROH par un haut magistrat de la Cour de cassation". C’est le titre du communiqué de presse ci-dessous rendu public par la Direction générale de l’entreprise EROH. Celle-ci en appelle au chef de l’Etat sur son cas et plaide pour un strict respect des décisions de justice.

    "Depuis l’avènement de l’arrêt de la Cour de Cassation le 14 mai 2009 ayant déclaré le pourvoi de la BIB irrecevable consacrant l’arrêt de la Cour d’Appel de Ouagadougou, un haut magistrat de la Cour de Cassation n’ayant pas connu dudit arrêt, a mis en branle une campagne de destruction systématique des droits acquis de EROH. Allez-y comprendre pourquoi ? EROH a toujours fait confiance à la Justice, mais en raison des interventions intempestives de ce haut magistrat qui crée un climat de psychose autour du dossier, elle se sent obligée de tirer la sonnette d’alarme et prendre à témoin le président du Faso, l’opinion publique nationale et internationale, les partis politiques, les organisations de la société civile, les chancelleries, les médias, les syndicats des magistrats, l’Ordre des avocats, le patronat, les syndicats des entreprises de travaux publics, des agissements illégaux et mafieux de ce haut magistrat qui instrumentalise le système judiciaire pour défendre ses intérêts personnels en prenant fait et cause pour une partie et en pesant de tout son poids et de son autorité pour empêcher l’exécution d’une décision de justice coulée en force de chose jugée. Il aurait juré que cette décision ne sera jamais exécutée. Manifestement ce haut magistrat nage à contre courant de la politique menée par son Excellence Monsieur le président du Faso qui œuvre pour un climat serein et stable des affaires et partant du respect dû aux décisions de justice."

  • Le 3 août 2009 à 13:17, par franckdit aspirant Barde En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Tous des mossi d’un autre temps (le moiga aime le nam même si c’est pour être le chef de botte de paille) .Depuis que monsieurDialo Salif a donné son avis sur son chef tout le monde n’a d’yeux et parole que pourlui ,lire ,relire, disséquer que cache t’il, que veut il, que trame t’il pendant que des famille entière croule sous le poids des mal gestion de nos société chaqu’ un dort sur sa petite parcelle de pouvoir sans contente, etdu peuple, a la limite onsans fou même si tout va mal.Si tout nos journaux s’occupait un peu de ce qui ce passe a la SOSUCO a la SIFA c’est plus vital que le seul écrit de Mystère Salif Dialo,qui ce résume a présidence de demain il n’y a que trois personne a sauvé (Blaise Sali François)mais la bas c’est des famille entière qu’il faut sauvé en diagnostiquant toute nos sociétés cas par cas mais hélas tous ,journalistes intellectuels ,politiciens ,seul la gestion de pouvoir de Blaiseles intéresse et peule on attend les élections pour allez encor le bourrée de promesses du grand Blaiso, ou de ceux qui ce disent si c’est nous on va mieux faire.La démocratie n’est rien d’autre que de dire ce que l’on pense,les retombés sa s’assume,aussi jusqu’a l’audasse,de ce que l’on a pus faire ou dire,que ceux

    • Le 3 août 2009 à 22:42 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

      d’accord avec toi : la democratie ca s’assume mais combien aujourd’hui au burkina le font. Le "petit peuple" galere et se meurt comme tu le dis si bien et les soi disant "intellectuels" s’en foutent car ils ne sont pas venus au pouvoir pour eux. On dit que c’est la democratie au burkina mais pour qui ? sankara a voulu LA VRAIE DEMOCRATIE (demo = le peuple et cratie = gouvernement, le fait de gouverner donc GOUVERNEMENT PAR LE PEUPLE)Et donc pour les interets du peuple et non des dirigeants. Sankara aest mort pauvre, d’autres sont milliardaires aujourd’hui au burkina quand d’autres meurent de faim presque. C’est ca leur democratie. donc c’est a chacun de nous du "petit peuple", ceux que l’on dit qu’ils ne sont rien alors qu’ils sont tout, c’est a eux de se defendre et se prendre en main Sinon ils ne vont jamais vous le dnner mais a leurs familles. Ils bourreront les urnes pour gagner leurs élections, c’est ca leur democratie, mais tout a une fin un jour ou l’autre. A nous de nous defendre !! Tu as a bordé un probleme tres grave qui est devenu banal au burkna:le tribalisme que compaore a installe comme base de gouvernement alors que le burkina a toujours su eviterce probleme ; a nous de le combattre sinon l’avenir risque d’etre sombre
      somé

  • Le 3 août 2009 à 13:26, par LaVoix En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Ainsi tout le monde est sûr que le Blasco sera réélu en 2010...

    • Le 3 août 2009 à 19:23, par NIK En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

      JE SUIS TOUT à D’ACCORD AVEC LA VOIX ;TOUT LE MONDE VEUT LE CHANGEMENT
      MAIS DANS TOUTES LES INTERVENTIONS(ET JE COMMENCE à COMPRENDRE AUSSI
      QUE DANS TOUTES LES CONCIENCES BURKINABé)ON SUPOSE (ET ON ADMET) QUE BLAISE COMPAORE A DEJA GAGNE LES PRESIDENTIELLES DE 2010 QUE DU RESTE IL A FORCEES.
      SI NOUS VOULONS LE CHANGEMENT NOUS DEVONS LE MANIFESTER
      LORS DES VOTES DE 2010 POUR MONTRER AU BLAISO QUE CA SERA
      POUR LUI UN ECHEQUE S’IL PERCISTAIT EN 2015. SI TOUT DE MEME IL LES GAGNAIT AVEC UN % BAS JE PENSE QUE
      LE CDP VA REFLECHIR 1000 FOIS AVANT DE PROPOSER UNE MODIFICATION DE L ARTICLE 37

      EN 2015 IL SERAIT DEJA TARD MES CHERS COMPATRIOTES

  • Le 3 août 2009 à 13:45, par Burki biiga En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Salut aux intervenants et merci au journaliste qui a pris l’heureuse initiative de cette interview.
    Comme la plupart des intervenants, je salue le courage et la qualité de l’analyse du Pr LOADA, dignes d’un intellectuel de son rang, qu’il a faite.
    La plupart de ses interventions consistaient le plus souvent à "décrire" les systèmes poliques(régime présidentiel, parlementaire, présidentialiste et autres) sans un réel regard critique sur le régime politique burkinabé et sur les comportements de ses acteurs alors qu’il est Pr de Droit constitutionnel et de science politique !
    Je ne dis pas qu’il pas qu’il faut à tout pix critiquer nos dirigeants, mais quand la verité juridique, dont le Pr LOADA est l’un des porte-drapeau le commande, ayons le courage de le faire.
    Que la démocratie triomphe au Faso !!!

  • Le 3 août 2009 à 14:48, par Nomyidin En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Cette fois-ci on reconnait les propos d’un intelectuel, d’un juriste qui porte en plus les habits d’un grand défensuer de la démocratie ; sinon votre précédente interview a laissé plus d’un burkinabè sur sa soif ; c’était tout simplement ambigüe.
    Professeur merci de poser sans a priori, sans partie pris le problème de l’alternance. En plus vous faites une analyse objective des propos de Mr S D.
    Ayons le courage d’amorcer le débat car l’effervecence est visible autour de la succession de son Excellence B C : FEDABC ; flou autour de l’article 37 (propos de Mr R M C K lors du récent congrès du CDP ; sortie de Mr S D......
    Dans tous les cas, personne n’héritera du pouvoir de qui que ce soit dans ce pays sous prétexte de liens parentaux quelconque ; c’est le pays de tout le monde et non d’une famille ; et ceux qui sont tapis dans l’ombre au sein du CDP, dans l’opposition , dans l’armée (ce que nous ne souhaitons pas du tout) pensez vous qu’ils n’ont pas d’ambitions pour le pouvoir ? C’est à eux qu’il faut s’en prendre et non à S D qui a eu le courage de poser le problème. De toutes les façons l’alternance viendra dans un premier temps des dissidents du CDP, puis Me S B S, un L B, un G N N O..... suivra vers 2025.

  • Le 3 août 2009 à 16:53, par Conscience ! En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Tout d’abord Merci professeur Loada pour cette analyse juste et courageux parce que j’ai l’impression que la liberté dexpression au burkina reste un tabou.
    La seule question dont je me pose est de savoir si Blaise compaore est conscient que le Burkina faso n’est pas constitué que des gens qui pensent qu’à leur ventre quitte à ce que ce pays n’avance pas. Les reactions à cet article me donne une conclusion claire. Une nouvelle generation commence au Burkina.
    Je serai tres heureux si Blaise lit cet interview et les reactions des uns et des autre.

  • Le 3 août 2009 à 17:17, par ELIE En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    quand j’ai voulu lire cet article, un collègue me disait que ce n’était pas la peine, car que peut dire de constructif le Prof. Loada ? mais après lecture, je trouve cet article on ne peut plus objectif. Professeur, c’est ce que les burkinabès attendent de vous. Avec le Prof. Ibriga, vous nous avez bien éclairé. ET tout burkinabè doit pensé à une transition démocratique, car cela nous évitera les lendemains incertains. Que Dieu vous garde et vous éloigne de la politique du tube digestif. ELIE

  • Le 3 août 2009 à 17:36, par patrimoine En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Merci frère. c’est vrai que sur ce débat, il faut savoir que votre position était très attendu, vu la mission d’arbitre que vous vous êtes donnée, avec tant de courage.
    votre vision est on en peut plus claire.il y’a que l’épineuse question de la paix reste posée. que faire,

  • Le 3 août 2009 à 18:27, par un EX En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    quel a été le thème de la recherche du professeur LOADA pour l’obtention de son agregation ? La reponse devra éclairer davantage toutes ces personnes qui se laissent manipuler par ces politiciens. Merci

  • Le 3 août 2009 à 18:54 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Chers Burkinabe,
    La democratie, le developpement, la liberte d’expression, la psychose de l’abus d’autorite’, la corruption, la patrimonialisation des services publics,...en somme tout le cancer du Burkina, ne finira pas si toi qui es en train de lire ce message actuellement, si tu ne leves pas,si tu ne discutes pas de la question d’alternance avec tes parents amis et proches, si tu ne comprends pas que ton audace et ta participation a l’actualite politique nationale va etre une pierre utile pour l’edification du Burkina dont on a tous reve’et enfin forme’un bouclier de defense de la constitution afin d’eviter que ce Burkina s’embrase et sombre dans le chaos total, lui qui est parmi les plus pauvres deja.
    Chers freres et soeurs, ca n’arrive pas qu’aux autres, les evenements en Cote d’Ivoire voisine et bien d’autres pays dans la sous region doivent nous donner une illustration de ce que Le Burkina sera si on n’y prend pas garde aujourd’hui.
    Je salue le courage et la brillante analyse du professeur Loada et j’ajoute meme que seuls les intellectuels tuent la democratie au Burkina pour les raisons suivantes:1)Ils sont mieux ecoutes et leurs messages sonnent tres fort dans le camp adverse par rapport au citoyen Lamda. 2) la plupart des hommes dans les rangs du pouvoir sont des intellectuels qui malheureusement sont au service d’un individu et non au service de leur nations, pour eux-memes assouvir leurs propres interets au detriment du peuple qu’ils sont senses eclaires,eduque.3) Un intellectuel qui a peur ou qui refuse de s’exprimer sur la situation nationale de son pays comme dans ce Chaos du Burkina, est simplement ingrat pour le service que ce pays lui a rendu et ne pense pas aux generations futures.4) si dans toutes les institutions les cadres et autres personnalites influentes, soucieux de l’avenir du Burkina donnent du ton sur la question de l’Alternance ( Felicitations a Mr Diabre pour le forum sur l’alternance,le message est bel et bien passe Zeph, don’t worry.), le CDP et ses intellectuels pourris a qui on dicte tout comme a la maternelle, n’osent meme pas parle de toucher aux cheveux de l’ARTICLE 37. Il ya bien de raisons qui ne cachent pas la volonte de Blaise d’etendre son mandat. Un chef qui se pavane a resoudre les conflits des autres dont il connait la source (Togo, Mauritanie,Cote d’Ivoire..... ) comme si chez lui c’etait Rose. Boureima Badini ( facilitateur representant du President du Burkina en Cote D’ivoire), voici des gens qui vivent dans des conditions inimaginables en Cote d’Ivoire pas pour servir notre pays, mais malheureusement supporter par norte maigre budget qui pourrais aider 1 temps soit peu a payer un enseigner d’universite qui est plus qu’un maillon indispensable pour la formation des cadres de notre pays. Blaise tue l’education,il s’en fou du peuple et ne s’occupe que de l’armee pour sa securite.Recemment les changements a la tete des commandements des #tes Armees sont seulement des preuves qu’ils preparent pour les futures grandes revolutions dont connaitra le pays apres modification de l’article 37. Blaise ne va pas vouloir partir parce que Crimes, implications dans conflits d’autres pays, patrimonialisation de tout le system par ses proches, grands chantiers retardes et laisses expres jusqu’a la fin du mandat comme excuse pour les finir apres,.....Je suis un patriote vivant a l’exterieur (nous sommes en train de preparer une muraille de feu contre ce regime pour s’opposer a la TANJA Burkinabe, eveiler les conscientes et preparer le terrain avant de descendre pour liberer notre pays au prix de notre vie, wait and see...). Je souhaite que lefaso.net publie un journal(hebdomaire ou meme quotidien) des articles et des reactions au public Burkinabe .ca fera enormement une avancee pour la liberte d’expression et ca donnera aussi le courage aux autes Burkinabe qui n’ont acces au net de s’exprimer et partager leurs richesses intellectuelles pour le developpement du Burkina. Merci a tous mes predecesseurs sur cet article. Que vous Benisse E qu’il Benisse aussi le Burkina ?
    Un Etudiant Burkina aux USA.

  • Le 3 août 2009 à 18:56, par Nuée En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Merci encore au Professeur LOADA pour sa position claire et tranchée. Un débat vif sans aucune ambiguïté.

    C’est le vrai le Burkina Faso a vraiment mal de la démocratie telle que l’on nous la présente. Des institutions de façade pour faire semblant, pour adorer un homme, au grand détriment du peuple qui croupit sous la férule humiliante de la mauvaise gouvernance, de la corruption, de l’arrivisme, de l’incompétence érigée en système de gouvernement, bref de la platitude et que sais-je encore...?

    Aujourd’hui, la lecture hautement civilisée du Professeur LOADA, m’amène à espérer...A croire, que malgré tout, il existe des hommes et des femmes capables d’un sursaut salvateur. Oui, des hommes et des femmes qui refusent de plus en plus de se taire pour laisser le champs libre à la médiocrité...Qui refusent que leur avenir soit entre les mains, d’un groupuscule d’individus qui ont fini de faire la preuve de leur manque d’idées pour le développement du pays..

    Oui, je le dis en toute franchise, Blaise Compaoré et son CDP, n’ont plus rien à proposer au peuple burkinabé ; ils sont saturés par l’usure du pouvoir....Dans leur tour de crystal, ils ne voient du peuple que le reflet de leur propre image....

    Le Pr LOADA l’a bien souligné, le vrai problème de la démocratie au Burkina, c’est Blaise compaoré. A lui seul, il confisque tous les pouvoirs. Or, la démocratie signifie simplement séparation des pouvoirs et collaboration harmonieuse. Par conséquent, pour faire du bien au pays, oui, si l’homme qui est Blaise compaoré aime le Burkina et les burkinabé, il doit vraiment penser à quitter le pouvoir pour laisser la place à une autre alternative....

    C’est vrai le Burkina Faso n’est pas riche, mais les burkinabé sont braves. Ils sont capables de dompter la sévérité de la nature et transformer notre pays en paradis. Mais encore faut-il qu’il existe une démocratie véritable pour permettre une vraie motivation dans le sens de développement d’initiatives heureuses.

    Quoi qu’il en soit, nous demeurons convaincu que les choses changeront forcément, dans le sens toujours voulu par le peuple....Mais, il faudrait que la classe politique dans son ensemble travaille à faciliter la tâche au peuple....pour éviter une transition douloureuse....Et comme le dit si bien l’autre, "il faut savoir quitter les choses avant que les choses ne vous quittent", car alors, on perpétrera votre nom dans la postérité de la manière la plus minable qui soit...

  • Le 3 août 2009 à 19:00, par Tapsoba en hollande En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Merci quand meme proffesseur.Je pense que le prof est revenu a la charge par rapport a ce qu il avait dit a fasozine.com ,parce qu il est pris a contre pied par "le maitre de conference" Ibriga.C est ce qu on appelle "baroud d honneur". quelle hypocrisie !

  • Le 3 août 2009 à 19:32, par Fred depuis NEWARK, USA En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Merci tout d’abord au Pr LOADA pour son son courage,sa netete et son integrite que l’on a ressentis tout au long de l’intervew. Nous qui sommes a l’etranger, on est tres preoccupe par la situation au pays et suivons avec un grand interet tout ce qui se passe chez nous et merci aussi a l’evenement pour le travail abattu. Je vous assure que la ou je suis(NEWARK,NJ aux USA), on a dicute longuement avec d’autres compatriotes sur ces differentes questions et les debats ont ete tres houleux. Je suis tres fier de savoir qu’il a encore de ces gens qui peuvent et acceptent faire des analyses objectives tels que le Pr LOADA et son collegue IBRIGA. On peut tjr esperer !!!! Merci a eux et bon vent a la DEMOCRATIE que nous esperons tant une realite au BURKINA FASO ! Vivement l’alternance politique au FASO !

  • Le 3 août 2009 à 20:20, par Un très proche ami de Francois En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Je vois que tous ceux qui critiquent le pouvoir ont moins de 50 ans.C’est normal les jeunes allez y !Mais vous allez comprendre plutard que c’est pas facile.En tout cas moi j’ai toujours la main dans le plat avec Blaise.Blaiso, bouche tes oreilles .Soupons !!!

  • Le 3 août 2009 à 21:23 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Mais dans toutca la oh, que dites Maitre Kere, avocat en France ? Il doit parler. S’ il ne parle p[as on va penser qu’ il a choisi son camp, le mauvais camp qui gagne sans avoir raison.

  • Le 3 août 2009 à 23:18, par YAMEOGO En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Toutes les réactions antérieures y compris la mienne actuellement, qu’elles soient dans le sens ou contre l’analyse du professeur, témoignent d’un acquis démocratique au Burkina Faso : la liberté de la presse.
    Autant que nous sommes, nous pouvons contribuer à l’alternance démocratique au Burkina Faso en usant de cette liberté d’expression. Il faudra la défendre.
    Aujourd’hui, il s’avère difficile pour le pouvoir en place de muséler la presse et de faire les gens comme dans le passé. Le Burkina Faso est une zone stratégique convotée par des acteurs internationaux. Le PF et le mégaparti sous les pieds d’argile ne pourraont plus detenir tous les pans du pouvoir. C’est le moment ou jamais de donner un coup de glas au pouvoir effrité.
    Bref, pour l’alternance, il faut :
    Transformer l’esprit Mossi et paysan du pouvoir politique au Burkina Faso. La chefferie que je ne qualifierai pas de traditionnelle est à démocratiser ;
    Les Eglises Catholiques et protestantes, les confreries musulmanes sont également à démocratiser. L’Eglise est fortement instrumentalisée au Burkina Faso. C’est l’une des vaches à lait électorale qu’il faut démocratiser. Autant les chef coutumier a d’influence sur ses "sujets", autant le pasteur ou le prète, l’iman ont des influences sur leurs fidèles ;
    Démocratiser l’armée. la grande muette devrait comprendre qu’elle n’est pas au dessus du peuple.
    Les partis politiques devraient être des champs d’opposition d’idées et non de personne.
    Bref,le Burkina est une terre vierge. Beaucoup reste à faire sur tous les plans.
    merci.

  • Le 3 août 2009 à 23:39, par ton promotionaire loada En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    frere prof ou etiez vous sur la non retroactivite de larticle 37 en son tem.on te voi venir le mr de la société civile deguisé.ces parce que ton mentor diabbré s’est lancé dans la course que vous etes si virulent contre blaise.c’est diabré qui crée le CGD dont vous etes le directeur.faut divertir tes étudiants et autres on te voi venir .la société ne taprtien pas.je tai dotres choses sur toi

  • Le 4 août 2009 à 00:09 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    CERTAINS GRAS NE SERAIENT-ILS PAS JALOUX SIMPLEMENT DE LA PERTINENCE DES PROPOS DU PR, PAR HASARD ?

  • Le 4 août 2009 à 01:28, par armand En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Je suis dépassé tellement l’analyse du professeur est juste
    il reste des hommes capables dans mon faso natal ;seulement qu’ils aient la force de se mettre honnêtement au service du pays ...prions

  • Le 4 août 2009 à 01:29 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Où est coro yamyélé dans tout ce débat ? Se porte t-il bien ? Au plaisir de te lire bientôt. Quant au jaloux qui se prétend être le camarade de promotion du Professeur, qu’il s’éloigne avec ses mensonge tendant à vouloir nous divertir. Félicitations Professeur pour votre intervention ! Nous avons en effet des institutions de façade !
    Nassourou.

  • Le 4 août 2009 à 01:54 En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    A avoir ecoute ou lu l`interview de Mr LOADA,n`importe qui conclura que cette polemique soulevee par Mr Salif DIALO n`est rien d`autre que pour permettre a notre puissant et redoutable president BLAISE COMPAORE,d`etre encore president apres 2015,voire meme lui permettre de s`eterniser au pouvoir.Population du Pays des hommes integre ouvrons ensemble les yeux et voyons clair les choses si on ne veut pas un jour fuire notre jolie et aimable patrie, le BURKINA FASO.LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS.

  • Le 4 août 2009 à 11:49, par Podio En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Bonjour
    Je veux par ce message féliciter le Pr pour son analyse en ce sens qu’elle participe à un éclairage de l’opinion.
    Il faut vraiment que les individus qui n’ont vraiment rien à proposer aux lecteurs veuillent bien faire l’économie du temps qu’il font perdre.
    Nous réclamons tous la liberté d’expression, alors nous l’avons. Maintenant cela dépend aussi de la manière dont nous allons user de ce droit.
    Le Pr Loada a livré un commentaire, et je pense s’il y a quelqu’un quelque part qui a une opinion contraire, qu’il ait l’amabilité de l’exprimer. Il faut être capable de lui apporter la contradiction par de la démonstration et non des déclarations lapidaires. Cela est regrettable, et il est temps que pour des questions IMPORTANTES comme celles-ci on puisse accorder le sérieux dans les échanges d’idées.
    Nous devons nous réjouir que deux éminents Professeurs aient éclairé l’opinion sur ce problème. Je ne pense pas qu’ils soient à coté de la plaque, puisse que ce qu’ils disent aussi se vérifie (nous sommes au Burkina).
    Ailleurs ces intellectuels sont consultés pour des questions sensibles à la vie de la nation. Pourquoi alors rougir quand au moins quelque uns des intellectuels (et se surcroit connaissant bien le sujet) parlent ???
    Le danger c’est lorsque tout ce monde est réduit au silence.
    Je félicite et encourage ceux et celle qui de par leurs compétences, leurs expérience et de leurs sens critique apportent au quotidien des idées qui pourraient amener le Burkina Faso à avancer.
    Bon vent au débat démocratique

  • Le 4 août 2009 à 21:05, par Le solitaire En réponse à : " Si on aime la démocratie, on ne peut pas se satisfaire d’institutions de façade telles qu’elles existent au Burkina " dixit le Pr. Loada

    Je remercie les uns et les autres pour les contribution. Pour moi le vrai problème de l’alternance c’est Blaise COMPAORE, sa famille et son entourage. Si blaise doit quitté le pouvoir ou ira t il sans etre jugé ? Vous pensez qu’après les milliards investis dans la construction du palais il va le laisser de son gré à quelqu’un d’autre après 5 ou 10 ans seulement ? En plus il a transformé son pouvoir en chefferie taditionnel et tous les chefs coutumiers l’acceptent aujourd’hui comme tel. Donc un chef traditionnel meurt au pouvoir et passe le relais à son fils ou à son frère. C’est ce qu’il est entrain de préparer. Je pense que c’est dès maintenant qu’il faut se lever pour faire barrage à la révision de la constitution si non après 2010 ca sera trop tard. Rock et ses camarades du CDP ont déjà annoncé les couleurs. Si après 25 ans ils n’ont rien pu faire ce n’est pas en 10 ans qu’ils feront du BURKINA un pays émergent. Je pense que chacun de nous a une part de responsabilité dans ce qui nous arrive, soit par notre silence soit en voulant préserver nos interèts personnels. Et tant que nous continuerons d’agir ainsi Blaise règnera jusqu’à sa mort et passera la main à sa fille ou à son frère et nous applaudirons. Que DIEU nous protège et bénisse le BURKINA. Le solitaire.

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