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Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

Publié le lundi 20 juillet 2009 à 00h30min

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A moins d’une semaine du 4e congrès ordinaire du CDP et après la suspension de Salif Diallo, le président de ce parti, Roch Marc Christian Kaboré, entouré de quelques membres du Bureau politique, a rencontré la presse le 17 juillet 2009 dans l’après-midi pour évoquer ces deux sujets, avec évidemment une prédominance du second. On retiendra que le congrès statutaire du week-end prochain va revisiter les textes du parti et préparer les prochaines joutes.

Pour ce qui concerne l’ex-vice-président chargé de l’orientation et des questions politiques, c’est moins, dit-on, les idées qu’il avance qui sont condamnées que cette sortie qualifiée d’anti principielle.

Au cours du congrès du week-end des 23, 24 et 25 juillet 2009 du parti majoritaire, des questions diverses seront abordées, notamment la bonne gouvernance, les nouvelles dispositions à prendre pour réaffirmer la suprématie du parti, les actions du gouvernement et le toilettage des textes.

Quant à ce qu’il est convenu d’appeler désormais « l’affaire Salif Diallo », le patron du CDP a dit que l’intéressé a été entendu par la commission de contrôle du parti et par le BEN qui ont décidé alors de sa suspension de toutes les instances et organes. En rappel, l’intéressé a été « controlé » et entendu de 20 heures à 23 heures dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 juillet 2009, et le couperet est tombé aux environs de 1h du mat.

Après ces brefs propos en guise de déclaration liminaire, plusieurs questions (dont bon nombre se rapportant au cas salif Diallo) ont jailli des journalistes qui ont fait le déplacement au siège du pari situé sur l’avenue Kwame- NKrumah. En voici quelques unes :

Quel reproche fait-on au juste à Salif Diallo ? Dans son interview, il affirme avoir échangé avec le président du CDP sur le sujet querellé, alors pourquoi le sanctionner ? Après les refondateurs, c’est au tour de Salif Diallo d’être suspendu, le CDP n’est-il pas malade ?

• Réponses du premier responsable du CDP : « Pour ce qui concerne la suspension de Salif Diallo, nous n’avons pas pris cette décision parce qu’il a émis ces idées, mais parce qu’il n’a pas respecté les principes du parti... Lorsqu’il est venu nous voir en mai, il nous a saisis et nous lui avons dit de retourner à Vienne, que nous réfléchions sur le sujet... Nous n’avons pas compris pourquoi il a lancé ces débats dans l’opinion publique... il devait les partager avec ses camarades du parti... il propose un régime parlementaire à la place du régime présidentiel. Nous sommes pour l’émulation des idées au sein du CDP, mais Salif Diallo n’est pas n’importe qui, il est le premier vice-président chargé de l’orientation, tout ce qu’il dit n’est pas banal...

Lorsque nous l’avons entendu, au niveau du BEN, nous lui avons donné l’occasion de faire amende honorable, il a reconnu son erreur, mais il dit qu’il ne pensait pas que son interview allait avoir une telle portée. Il peut dire cela aux journalistes, mais pas à nous...On ne peut pas venir nous faire avaler des couleuvres... j’ai fait mon interview à titre personnel, nous a-t-il dit, mais quand on est vice-président d’un parti, et aussi ambassadeur, on ne peut pas avancer un tel argument... quand on est en rupture avec un parti ; il faut assumer et ne pas avoir de faux-fuyants...lorsqu’il parle de patrimonialisation, le mot a une signification, c’est la concentration des pouvoirs économiques ou politiques entre les mains d’un clan ou d’une famille.

Salif Diallo est docteur en droit, il le sait bien....qu’on soit au sommet, y compris le président du parti, au milieu ou à la base, nous ne laisserons plus personne fouler au pied les principes du parti...plus nous nous délesterons des oiseaux de mauvais augure, mieux le parti se portera...Pour ce qui est de la santé du CDP, pour nous, la démocratie n’est jamais acquise une fois pour toutes, il faut revisiter les textes, se remettre en cause...mais le CDP se porte bien et vous aurez l’occasion de le constater lors de ce congrès ». Et Simon Compaoré d’ajouter : « Ce qui arrive à Salif va créer l’humilité au sein du CDP...que vous soyez en haut, au milieu ou à la base, si vous faites des gaffes vous serez sanctionné ».

Pourquoi ne pas avoir attendu le congrès pour suspendre Salif Diallo ?

• « A question urgente, réponse urgente...c’est à Salif qu’il faut poser cette question...l’urgence qui l’a poussé à ne pas attendre le congrès pour faire cette sortie, c’est cette même urgence qui nous a poussés à prendre cette décision ».

Les propos de Salif ont été planifiés, affirment les ex- camarades de ce dernier. A quelles fins ?

• Réponse des premiers responsables du CDP : « Il faut que les journalistes aient aussi une mémoire rétrospective ...Souvenez-vous que lors des débats sur les refondateurs, le même Salif avait tenu des propos sur les principes du parti ...il a dit que c’est lui qui a été responsable de l’affaiblissement et de la fragmentation des partis de l’opposition ...Subitement, c’est le même qui découvre que la crise au Burkina est si grave qu’il faut un régime parlementaire... faire entrer l’opposition au gouvernement...le système parlementaire n’est pas la panacée aux problèmes du Faso...tout cela participe à la recherche d’un objectif que seul Salif connaît, c’est pourquoi hier lorsque nous l’avons entendu, nous lui avons demandé quelle était la suite du programme ...

Dans la forme, le fond ainsi que le ton, Salif a fait une appréciation politique...il est en perte de confiance avec le régime de la IVe République... mais le loup ne devient pas agneau, il demeure loup...Salif nous dit que c’est parce qu’il est éloigné du pays, qu’il est perdu. Mais pour quelqu’un de sa trempe ce n’est pas vrai... et l’histoire à venir nous fera voir le pourquoi de son geste ».

A la suite de cette suspension, ne faut-il pas craindre que le chef de l’Etat le rappelle de son ambassade ?

• "Le CDP n’est pas un parti-Etat ...nous avons assumé nos responsabilités en tant que parti politique, le reste regarde le chef de l’Etat, car la nomination ou le rappel d’un ambassadeur relève de ses prérogatives discrétionnaires", ont répondu, en substance, Roch M. Kaboré et Simon Compaoré. Le vote des Burkinabè de l’Etranger, les sous-thèmes du 4e congrès, ont également fait l’objet de questions qui ont trouvé des réponses lors de ce point de presse du CDP.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 20 juillet 2009 à 01:45 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    ON VEUT NOUS PRENDRE POUR DES CONS. SALIF PROPOSE LE POUVOIR A VIE A BLAISE COMPAORE ET ON SOULEVE LA POUSSIERE POUR NOUS EMPECHER DE VOIR. ALORS DOUCEMENT LES AMIS, NOUS DEVONS RESTER VIGILANTS. JE PENSE QUE LES PARTIS D’OPPOSITION DOIVENT TENIR UNE CONFERENCE DE PRESSE POUR DENONCER LA PROPOSITION DE SALIF QUI VEUT CONSACRER LE POUVOIR A VIE A BLAISE SON AMI ;

  • Le 20 juillet 2009 à 02:59 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Je sens à travers cette sortie des ténors du CDP une certaine peur. En me referent à la difinition du petit Robert, la peur est ce "phénomène shychologique, au caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d’un danger réel ou imaginé, d’une ménace". La sortie médiatique de Salif DIALLO a vraiment suscité au sein du partie majoritaire une crise qui engendre la peur de perdre tout contrôle dont les dirigeants ont du mal à camoufler. La mauvaise gestion de cette peur est entrain de conduire les uns (oposition et citoyens lamda) à une passivité totale et les autres à une agressivité extrème. L’essentiel ici ne consiste pas à "ne pas avoir peur", mais à réconnaitre sa peur afin de pouvoir la maîtriser. Car c’est en la nommant qu’on peut l’apprivoiser. Autrement dit, celui qui choisit de ne pas se voiler la face, mais au contraire de regarder droit dans les yeux ce qui lui est source de peur, se montre alors capable de la maîtriser avec du sang foid. Ce qui revient à dire que le CDP doit être capable s’il veut conserver son emprise sur le pays de revoir en profondeur sa polique pour l’ajuster à l’intérêt du peuple. Dans le deploiement de la violence médiatique actuelle, apparaît la volonté de dominer l’autre à travers la peur.
    La meilleure façon pour Salif de résister à ces manoeuvres est de ne pas se laisser submerger par la peur.
    Au CDP je dis que la manière de lutter contre le danger qui mine son avenir ne réside pas dans les sorties médiatiques, mais dans le fait de se donner les moyens de retrouver cette suffisante confiance en soi qui permet d’affronter sereinement les difficultés de la vie.

  • Le 20 juillet 2009 à 03:14, par henry clay En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    " a question urgente, reponse urgente" pas etonnant que nous ayons l’impression que le CDP n’a pas de vision politique. Salif vient les voir et il faut une eternite pour emmettre une opinion mais il fait une sortie tonnitraunt et c’est la debandade. il faut prier que un jour qu’il arrete le Damage Control Management style qu’il applique au CDP au reste de la nation. crise universitaire, crise de la vie chere, et autres n’ont pas recu de meilleure traitment, pas etonnant. je ne suis pas un fan de salif, et meme de son systeme parlementaire(plus d’influence pour lui) mais il faut reconnaitre les bienfait de sa sortie et de sa suspension:affaiblissement du parti au nord,fragmentation possible du parti, absence d’un "Executeur des Hautes oeuvres de sa Majeste" comme excuse pour l’opposition pour etre desuni.

  • Le 20 juillet 2009 à 04:09 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    La mise en scene est correcte. Choreographie impeccable. mais le peuple voit clair aujoud’ hui. Salif ne peut jamais aller contre Blaise. Tout ca, ya zey bala. Lebut, c’est de reviser notre constitution et de permettre a Blaise de se presenter jusqu’a ce que mort s’ en suive. Le peuple voit clair dans goudron mainetenant
    Vive la democratie, rien que la democratie. ce jeu de salif, du CDP et de Blaise sur le dos du peuple est de mauvais gout. Vous n’etes pas les seuls a lirte Machiavel.

    Jean Marie Vianey F., Toronto, Canada

  • Le 20 juillet 2009 à 04:13, par bhagus En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    c’est malheureux salif au moins a eu le courage de ses idees il les a maintenus jusque bout mais quand a simon ,k rock et autres il subiront toutes les humuliations jusqu’a la fin mais ils seront toujours la avec des termes du genre ’ je n’ai jamais rever d’etre president’ , vraiment la politique au faso ca fait honte , ils sont sans dignite mais ils n’achepperont pas a ce qui est arrive a salif c’est une question de temps , wait and see

  • Le 20 juillet 2009 à 11:05, par OF En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    V eme republique, deux mandats en plus pour Blaise COMPAORE ; là salif devrait avoir le soutien de Blaise COMPAORE.....

    IV eme republique, le CDP, sans salif, y tient morducus, là Blaise est en fin de parcours politique en 2015....

    Les interets des deux camps (IV et V)ne sont-ils pas divergents ?

    WAIT EN SEE !!!!!

  • Le 20 juillet 2009 à 11:45, par Paris Rawa En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Salif Diallo (SD) n’est pas un ange et ce n’est pas moi qui vais partager ses propositions infernales de réformes institutionnelles au détriment d’une véritable alternance. Cependant, je préfère son repentir et son tâtonnement à l’aveuglement et à l’obstination de ses anciens camarades qui pensent qu’il n’y a pas de déficit de démocratie au Burkina Faso. Ces derniers s’en prennent à tous ceux qui tentent de proposer une solution et ils n’en proposent pas eux-mêmes, parce qu’ils sont animés par la conviction intime que tout le remue-ménage politique ne tient qu’à l’agitation jalouse de quelques incapables et pauvres envieux ou aigris. SD lui au moins reconnaît qu’il y a un problème grave et sérieux quoiqu’il en soit de la pertinence et de la sincérité de ses solutions. Il y a problème si dans un pays, il arrive qu’un homme ou un parti politique soient perçus comme plus forts (ou le sont réellement plus forts) que les institutions étatiques (Constitutions et Conseil ou Cours Constitutionnels, Justice, Parlement…)

    À méditer : "il ne faut pas mélanger les serviettes et les torchons" dit-on souvent et cela est une bonne chose. Mais il ne faut pas non plus oublier qu’une serviette trop usée ne peut plus servir que comme torchon. Cela veut donc dire que toute serviette (neuve ou toujours en bon état) finira comme torchon : car l’utilisation use et seul restera le service rendu (à la nation). Et comme disent les mossis "pog-sad na kiuda, bi a gyese a pogdba" (= que la fille encore nubile ait la prudence d’observer ce qu’est devenu sa tante). Comprenne qui pourra !

  • Le 20 juillet 2009 à 11:59, par Le ponpier En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Mr Rock Marc Christian est une personne respectée de tous les milieux de la classe politique Burkinabé .D’autres l’appelle même le conciliateur .Mais il faut que Mr Kaboré sache que toute les choses ont des limites .Il lui faut souvent le courage de trancher sur certaines questions qui concernent la vie politique surtout sur la gouvernance actuelle qui connaît beaucoup d’insuffisances .Et la correction de ces lacunes ne pouvait que venir du parti majoritaire. Mr Diallo est une personne qui a une grande vision et qui sait anticiper sur certaines choses .Encore une fois de plus, malheur à ceux qui se réveilleront en retard !!!Parce que l’heure a déjà sonné .Mr Kaboré réveillez vous avant qu’il ne soit trop tard .Vous, qu’on dit conciliateur.

    Le ponpier

  • Le 20 juillet 2009 à 12:34, par Le ponpier En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Mr Rock Marc Christian est une personne respectée de tous les milieux de la classe politique Burkinabé .D’autres l’appelle même le conciliateur .Mais il faut que Mr Kaboré sache que toute les choses ont des limites .Il lui faut souvent le courage de trancher sur certaines questions qui concernent la vie politique surtout sur la gouvernance actuelle qui connaît beaucoup d’insuffisances .Et la correction de ces lacunes ne pouvait que venir du parti majoritaire. Mr Diallo est une personne qui a une grande vision et qui sait anticiper sur certaines choses .Encore une fois de plus, malheur à ceux qui se réveilleront en retard !!!Parce que l’heure a déjà sonné .Mr Kaboré réveillez vous avant qu’il ne soit trop tard .Vous, qu’on dit conciliateur.

    Le ponpier

  • Le 20 juillet 2009 à 13:18, par Duk En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Contre la pensée unique au sein des partis
    Je crois, qu’il faut être franc et sincère dans cette histoire de Salif Diallo. L’homme n’a jusqu’à présent fait que donner sa lecture personnelle de la situation nationale avant de proposer ses solutions. Du point de vue intellectuelle, il n’y a pas mieux que cela et il a un vrai mérite. Les solutions proposées comme l’analyse peuvent convenir ou ne pas convenir. Ceux qui ne sont pas d’accord peuvent écrire l’antithèse et d’arguments en arguments, nous avançons dans les idées.
    Maintenant, utiliser les instruments du parti, les instances pour la lui faire boucler, c’est une méthode d’un autre temps que même Staline s’est défendu d’utiliser de suite devant les Beria, les Nikolaï Marre et autres spécialistes avec qui il mené de longues discussions dans le quotidien d’Etat « La Pravda ». De même, combien d’Américains ont marché contre la Guerre du Vietnam et plus récemment la Guerre du Golf que Bush fils a hérité de Bush père ? « l’Etat voyou », c’est de Noam Chomsky, cet intellectuel qui fait pourtant la fierté de l’Amérique.
    Ma lecture de cette situation est que le pauvre Salif a fait une mue qui ne convient pas aux gens du parti. Il passe de la classe des politiciens à celle des intellectuels ce que le maire de Ouaga n’a pas pu s’empêcher de dire lorsqu’il a déclaré sur RFI qu’il n’est pas le seul intellectuel de ce pays. Ce n’est donc pas par un hasard que son dossier a été remis à un groupe présidé par un intellectuel de réserve en la personne de Palm J.-M. qui, tapis dans l’ombre attend son retour.
    Il faut bien comprendre qu’il ne s’agit ni de défendre Salif Diallo ni de condamner le parti. Il est victime d’une machine qu’il a su mettre en place « la machine à la fermer » et le parti aussi ne peut donner que ce qu’il a dans ce domaine du débat d’idées. Nous n’allons pas descendre dans cette arène où victimes et bourreaux sont souvent difficile à distinguer.
    La victime de cette affaire donc, ce sont les Burkinabè qui sont malheureusement divisés entre pro-Salif et anti-Salif. Là non plus, nous n’avançons pas. Il y a trop de militantisme or, cette disposition est à la politique ce que les adeptes sont à une secte « pas de raisonnement, pas de logique ». On est pour Salif ou contre Salif et très peux sont ceux qui ont pris le soin d’avoir une autre lecture de la situation.
    Toute abstraction faite, nous avons un pari politique qui refuse la liberté de penser, la liberté de parole à un militant au non de la discipline du parti. C’est bien cela la bonne lecture et il faut bien se poser des questions. En quoi la discipline du parti doit-elle m’empêcher d’exprimer mon opinion après lecture d’une situation nationale ? En quoi la liberté d’expression peut-elle porter atteinte à la discipline d’un parti politique ? L’adhésion à un parti politique doit-elle vous empêcher d’avoir une opinion variable et différente de celle du parti ?
    C’est bien la liberté qui fonde la démocratie et la préservation de cette liberté doit être une composante essentielle du combat démocratique. Si au pays des Hommes intègres, cette liberté n’est pas prise en compte, c’est là qu’il faut s’inquiéter. Si l’on payé tant pour que quelqu’un décroche un doctorat (Salif Diallo), ce serait tout de même rentable de le laisser lire la situation nationale et de donner son opinion. Nous avons décidé d’adhérer à un système qui a ses principes, qui a ses règles et qui a son processus. Parmi ces principes, il y a la liberté et la démocratie ne peut survivre à l’atteinte à la liberté. Si un militant a des mauvaises idées, il appartient au parti de lui donner la formation et l’information nécessaire pour le maintenir et lui faire épouser la ligne du parti. Exclure un militant n’a jamais grandit un parti. Bien au contraire, cela veut dire qu’il n’y a plus d’entente, plus d’accord et plus de liberté.
    Dans le cas de Salif Diallo, je crois qu’il n’y a pas à pleurer sur « un complice déchu », mais il devra transformer sa déchéance en force. Suspendu de toutes les instances du parti, égale remis à la liberté de penser et d’écrire. Tu retrouves enfin la liberté que tu as tant refusée aux autres. Militant de tout parti, militer et exister par vos actes, par votre liberté.

  • Le 21 juillet 2009 à 06:30 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Je repete le fait que je suis eperdument confiant quant au fait que Blaiso n’est pas plume blanche dans cette sortie tonitruante de Salif Diallo car tout avantage de ce qu’il propose lui revient a lui Blaise.Donc je m’etonnerai fort sincerement que cela soit juste pour mettre indefiniment Salif Diallo au oubliette en le denigrant ou l’affaiblissant par sa suspension des instances du CDP.De toute facon sachons que la suite doit etre interessante pour le peuple qui doit profiter s’assagir de ces evenements contre les politiciens aux ideaux mal formes.

  • Le 21 juillet 2009 à 10:16, par OB En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Salif a vraiment des problèmes avec le parti. Il se retourne aujourd’hui contre un système dont il est lui même le pur produit. Il n’a jamais eu de carrière ni de fonction en dehors de la politique. Il était le porte-voix du maitre, a fait et défait les membres du gouvernement. Intriguant de premier ordre, il s’est cru à la hauteur du maître à cause de sa fortune ammassé par un système mafieux. Il se croit donc en droit de pouvoir s’opposer au chef ! qu’il se détrompe car il subira les dures réalités du système qu’il a contribué à monter des années durant.
    S’il est si couargeux que ça, qu’il prenne l’initiative de quitter le CDP et de creer sa propre structure politique, il pourra alors mesurer l’adhésion du peuple à ses idées. C’est la voie royale pour la conquete du pouvoir.
    OB ! OUAGA BF

  • Le 21 juillet 2009 à 12:13, par wend fils En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    c’est vraiment domage d’assister à de telles disputes au sein d’un parti politique comme le CDP.

    Dans un premier temps je ne pense pas que les dirigéants du CDP comprennent le définition exacte de la démocratie.

    ensuite il faudra que nous l’opinion civile nous nous posons la question à savoir c’est quel jeu nos gas jouent avec nous.

    parce que Salif propose le pouvoir à vie à blaiso et le autres sont contres.

    pourquoi ?

    pourquoi suspendre salif alors qu’il fait leur jeu. ce que eux ils ne sont pas capable de dire c’est ça à leur place.

    est ce que vous penser que des poltrons comme simon peuvent parler devant le blaiso ? non ! ils sont tous des incapables à la charge de blaise.

    mais comme ils ne peuvent pas mieux faire que ce qu’ils savent ils pensaient se moquer de nous s’ils disent que Salif est suspendu. ils croyent tous que nous ommes dupes mais nous le sommes pas du tout.

    Vous feriez mieux de nous trompez avec autre chose que des querelles intestines. c’est pas notre salade.

    trouvez quelque chose d’autre chers politiciens car vous tous vous voulez le blaiso à vie.

    vous devriez plutot discuter des themes comme l’alternance au lieu de voous acharner sur ce qui n’a pas de sens à nos et à vos yeux.

    faites gafes. si vous voulez, disjoncté le de son poste d’ambassadeur et oute passer vos lois bidons car nous on s’en fou.

  • Le 21 juillet 2009 à 23:50, par moussa En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    ha ha ha aha Salif got his ass fired.Ce petit
    villageois de Ouahigouya etait arrogant jusqu,aux cheveux

  • Le 24 mars 2015 à 14:49 En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Je n’ai pas fini de lire ce texte qui est horrible. Si M. Salif DIALLO est rigoureux avec lui-même, il doit arrêter de dire que Marc Christian KABORE sera président en 2015. A moins qu’une fois de plus, Marc Christian KABORE ne fasse son mea culpa pour ajouter à son fameux "l’article 37 est anti-constitutionnel", "M. Salif DIALLO est à sanctionner" . Les politiciens vont nous tuer. Le Sage.

  • Le 21 avril 2015 à 17:40, par Thom SANK En réponse à : Roch Marc Christian Kaboré, président du CDP : "Salif est en perte de confiance avec le régime"

    Et quand je vois des jeunes se rallier à ces loups qui affirment je cite : "....mais le loup ne devient pas agneau, il demeure loup...", je me pose des questions sur leurs motivations ???????

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