28e édition de la fête de la musique : La J2C propose un dialogue sur la musique burkinabè
Lancée en France, en 1982, la Fête de la musique est devenue une fête européenne et internationale, présente aujourd’hui dans plus de 100 pays sur les cinq continents, chaque 21 juin. Au moment où le monde entier célèbre la 28e édition, l’association « Journalistes et Communicateurs pour la culture », J2C, tout en souhaitant bonne fête aux artistes-musiciens burkinabè, voudrait interpeller à l’introspection et interroger sur le devenir de la musique burkinabè.
La Fête de la musique n’est pas un festival. C’est une grande manifestation populaire, gratuite, ouverte à tous les participants amateurs ou professionnels, qui souhaitent s’y produire et accessible, chaque année, à des millions de personnes. Elle mêle tous les genres musicaux et s’adresse à tous les publics, avec pour objectif de populariser la pratique musicale et de familiariser jeunes et moins jeunes de toutes conditions sociales avec toutes les expressions musicales.
Elle est l’occasion de dialoguer librement en musique. Les musiciens sont invités à se produire bénévolement, et toutes les manifestations sont gratuites pour le public, qu’elles aient lieu dans les salles ou en externe. Son territoire privilégié est le plein air, les rues, les places, les jardins, les cours d’immeubles, de musées ou de châteaux... Mais la Fête de la musique est également l’occasion de suggérer aux grandes institutions musicales (orchestres, opéras, chœurs, etc.) de sortir de leurs murs, ou le cas échéant, d’accueillir d’autres genres musicaux. Elle offre la possibilité de créer des courants d’échanges entre les centres villes et leur périphérie, de proposer des concerts dans les hôpitaux ou dans les prisons, de développer les rencontres et les échanges.
L’événement a pris au Burkina Faso, grâce à l’action du Centre culturel français (CCF). Aussi, depuis 2008, la jeune structure de journalistes culturels burkinabè, la J2C, s’est-elle mise dans la danse, elle qui est, à n’en point douter, un acteur incontournable de la promotion de la musique burkinabè. La J2C a en effet initié le concept "d’Agora de la musique burkinabè ». Il se veut être un débat radiodiffusé ouvert à tous les acteurs de la chaîne de production musicale, de diffusion et de promotion.
Cette année, pour marquer l’événement Fête de la musique, la J2C tient la 2e édition de "l’Agora de la musique burkinabè » , vendredi 3 juillet 2009 à l’Espace TV5 de la Radio jeunesse francophone, à partir de 20h sous le thème, « musique burkinabè : tendances et rythmes actuels ». L’ambition des journalistes culturels burkinabè à travers cette initiative, est d’offrir une tribune d’expression et de confrontation des idées pour imposer notre musique et la faire rayonner au-delà de nos frontières. Une occasion donc pour les hommes des médias et les artistes-musiciens de croiser le micro pour des expressions orales et musicales pour le bonheur des mélomanes burkinabè.
Le Secrétaire exécutif de la J2C : Ismaël BICABA
Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 20 juin 2009 à 13:45, par che En réponse à : 28e édition de la fête de la musique : La J2C propose un dialogue sur la musique burkinabè
Le Burkinabè a cette manie de différer la célébration de certaine comémoration qui se font à date fixe Journée internationale de la femme, journée internationale de lutte contre les MGF etc...même les presentaaion de voeux dans les service privé et publics vont jusqu’en mars...La Fête de la musique c’est le 21juin que vous vous fasiez votre Agora la veille du 21 ça se comprend que ce soit soit le lendement encore ça passe comme bilan mai plus de 2 semaines après la date internatinalement connu de la fête de la musique, ya un problème de programmation auxquel des journaliste ne devrait pas se laisser premdre comme les politiciens qui fixxe les dates en fonction de la disponibilité du parrain. Vous avez eu un an pour preparer si ça coincé attendez 2010, sino vous allez ressemblé à ces commerciaux qui continuent a noous vendre des produits fête de mère un mois après la fête. S’il vous plait ne devoyez pas l’esprit des fêtes !