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Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

Publié le vendredi 12 juin 2009 à 10h03min

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Alphonse Kadjo

C’est le client qui est le plus important à la BIB, affirme sans ambages le Directeur Général de la Banque Internationale du Burkina (BIB) membre de la UBA, le jeudi 11 juin 2009. C’était à l’occasion de la conférence de presse marquant le lancement de la “force de vente“ de ladite banque. Un nouvel outil pour conquérir le Burkina entier.

“Chacun des près de 14 millions de burkinabè sera touché par les agents de la force de vente de la BIB“, annonce la Directrice du réseau de la Banque de détails, Mariam Yago. Au parloir et pendant une trentaine de minutes, elle s’est attelée à expliquer les contours de ce nouvel outil de la Banque à son auditoire composé pour moitié de journalistes et pour l’autre moitié de clients et clients potentiels.

La force de vente de la BIB est composée de 50 agents, des jeunes gens qui auront pour mission de sillonner le Burkina entier, parcourant les administrations, les domiciles mais aussi les villes et les campagnes. L’objectif de cette force de vente sera d’être au plus près des populations, pour entendre leurs attentes et suggestions. Selon Mariam Yago, ce programme durera tout le temps qu’il faudra pour que tous les Burkinabè sans exception soient touchés. Elle se félicite du dynamisme des 50 agents, qui auraient été formés selon des normes très exigeantes, dont le secret bancaire, l’approche client, la déontologie et l’éthique professionnelle. Toute chose qui, selon elle, devrait rassurer la clientèle, d’autant plus que ces agents ne sont pas en droit de demander le moindre centime à un client.

La “force de vente“ de la BIB membre de UBA

La force de vente est opérationnelle dès ce jeudi 11. Les 22 agents de la ville de Ouagadougou, habillés en haut blanc et casquette blanche à l’effigie de la BIB étaient d’ailleurs tous présents dans la salle. Dans les jours à venir, toutes les 20 agences que compte la Banque à travers le pays, se verront affecter des forces de vente. Bobo Dioulasso aura 10 agents, les villes de Koudougou, Banfora, Fada, Ouahigouya, et Tenkodogo en auront deux chacune, tandis que toutes les autres villes compteront un seul agent.

Ils proposeront toutes sortes de services, allant des plus traditionnels comme les ouvertures de compte d’épargne, compte chèque ou compte courant, jusqu’aux produits les plus innovants comme les cartes bancaires GIM-UEMOA, VISA et PREPAYES, les services Direct, E-Statement et E-alert.

Ce nouvel organe de la BIB membre de la UBA, entre dans le cadre global de la restructuration entreprise par la Banque depuis son entrée dans le plus grand groupe bancaire de la sous région, la United Bank for Africa (UBA). Des nouvelles directions ont été crées au sein de la Banque et des changements physiques ont été opérés notamment dans la présentation dans les locaux de la BIB. La Banque ouvre dorénavant toute la journée sans discontinuer « et tout cela, affirmera le premier responsable de la Banque Alphonse Kadjo, nous le faisons pour notre roi, qui n’est nul autre que le client ».

La conférence de presse s’est terminée sous des notes on ne peut plus claires : “Ce n’est pas de la vantardise, mais nous sommes la meilleure Banque et nous entendons consolider notre place de leader“ ; foi de Melissa Bankolé, qui est chargé du “rebranding“ au sein de la Banque.

Hermann Nazé

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2009 à 11:37 En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    c’est bien beau tout ça,mais à quoi ça sert une banque si le client ne peut avoir son crédit à un délai résonnable ?on assiste depuis un certain temps à un blocage de crédit...débloquez vite le crédit et vous verrez que votre clientèle aura plus confiance en vous...
    ayez surtout l’oeil ouvert sur les banques de provinces qui font souffrir le client pour l’obtention d’un simple crédit !!!

  • Le 12 juin 2009 à 19:48, par le nouveau venu En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    oui qu’est qui se trame derriere tout ce lobbing que la bib nous fait voir ;
    esperons qu’on ne sortira pas un jour nous dire qu’il y a problème

  • Le 12 juin 2009 à 21:18 En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    vraiment je me demande de qui le D G de la bib se moque ? en affirmant que le client est important à la bib quand on sait que depuis 3 ou 4 mois on ne peut avoir une simple caution de soumission encore moins se faire mobiliser ses décomptes quand bien même on dispose de garanties solides je me demande de quels clients il parle car je suis sûr que d’ici la fin de la restructuration beaucoup des clients qui ont travailler à rendre la bib attractive pour que u b a s’intéresse à elle vont fermer leur entreprise du fait des mesures anti bancaire pratiquée actuellement j’en fais parti et j’attends celui qui viendra vers moi pour une démarche bib je ne peut en un peut de temps citer tout le mal que nous vivons par leur faute en tout cas je demande à mes frères de bien se renseigner avant de s’aventurer car la réalité est différente de ce qui se dit comment peut-on refuser un credit à un vieux client qui dispose de garanties et n’a jamais eue de problème pour donner à un nouveau ? quand même à bon entendeur salut

    • Le 13 juin 2009 à 15:30, par kpdia En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

      mes amis et collegues client de la BIB , cette banque ce moque de nous en nous faisant toujours attandre ,et poursuivre pendant des mois ,moi je suis client de cette banque depuit un an ,fontionnaire de l’Etat ayant monté un credit depuis quatre mois aujourd’hui sans suite ,non seulement leur taux d’interet est élevé que d’autres banques mais aussi,on octroi difficilement les credits,je rappel au DG que dès le lundi moi j’irai fermé mon compte et j’en connait beaucoup dans la meme situation ,car tout le monde est a mesure de faire sa gloire sur les antelles ,l’important est de faire suivre l’acte a la parole .

    • Le 13 juin 2009 à 15:35, par kpdia En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

      courage a cette banque qui continu a flatté ces clients en refuisant de donner les credits ,elle se rendra compte plus tard que tout ces clients ont fuit

  • Le 13 juin 2009 à 15:57, par kpdia En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    honte a cette banque qui prend sont temps a flatté ses clients ,sans leur donnée des credits depuit quatre mois ,tout les clients vont fuire

  • Le 13 juin 2009 à 18:36 En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    Essayer aussi de vous actualiser, car par e-mail on ne peut jamais se faire entendre par vous, pourquoi Mr. Kadjo ????
    Il faut qu’on puisse consulter nos comptes par internet aussi, ca aussi ca doit faire partir du renouvellement et du new look non ?????

  • Le 13 juin 2009 à 20:00, par tingbiiga En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    Mon cher ami reporte tes aigreurs ailleurs !!!
    il est sure que les banks BF ont bcp de défaillances. mais il ne fo pas généraliser ton bleme. on essaye davancer tous ensemble. arretez d’ecrire sur le net et ecriveez la ou ca peut paraitre. la ou ca peut etre lu par les personnes qui sont interessés. chacun vient deverser son aigreur ici.
    Le gros defaut de l’africain cest que la ou il doit parler la, il ne parle pas. et apres il boucante.

  • Le 14 juin 2009 à 10:14, par la conscience En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    J’ose croire que cette "force de vente" n’est pas destinée à faire ce que toutes les autres banques font déjà. C’est à dire prendre notre argent, le garder et travailler avec. Après quoi elles nous refusent le moindre appui (caution, prêt, découverts, préfinancement de marché, etc.).
    J’ose croire que tout ce beau discours ne vise pas seulement à attirer la clientèle commes les dernières banques ouvertes l’ont fait il n’y a pas si longtemps.
    La déception des burkinabé est bien grande vis à vis de nos banques.
    Même pipe même tabac ? J’ose croire que je me trompe. BIB doit prouver que ce qu’elle dit est vrai.

  • Le 15 juin 2009 à 16:45, par mouka En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    moi je suis decu de cette Banque ! Rien de sert de faire la pub si les clients y sont deja peinent à avoir un credit.
    Et je pense qu’on fait une restructuration dans le sens positif et non le contraire. En tout cas je conseille pas quelqu’un d’aller dans cette banque.
    j’ai demandé un credit depuis quatre mois et malgré que le pret est accordé, jusqu’a present sans suite. Aucune information.
    Fermez vos comptes ou vendez vos prets à d’autres banques et quittez.
    la BIB c’est la merde !!

  • Le 15 juin 2009 à 22:04, par BennyBoy En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

    Je suis citoyen Burkinabe resident a l’etranger depuis plus de 5 ans. J’ai remarque que la majeure partie des reactions a cet article parle de credit que la "BIB now part of UBA" n’octroie plus comme le faisait l’ancienne BIB. Je comprends le malaise que cela pose aux fonctionnaires,entreprises privees et a l’economie en generale mais il faut aussi se dire que les conditions d’attribution des credits doivent etres revisees pour la protection des actionnaires de la banque. Nul doute que chacun de nous peut citer au moins les noms de quelques personnes (physiques ou morales) qui ont beneficie de credit avec l’ancienne BIB qu’elles ne devaient avoir en temps normal. Le probleme est que ces personnes ou entreprises se retrouvent insolvables et leurs guaranties s’averent fictives. Cela n’est certe pas une raison de refuser du credit aux clients qui ont toujours respecter leurs engagements et qui ont des guaranties palpables. Je pense que Mr. Kodjo aurait pu articuler un peu sur les raisons qui creent les longs delaies des attributions de credit et s’assurer que les "bons et vieux clients" ne subissent le meme sort que les nouveaux clients.
    Bon vent a la "BIB now part of UBA".

    • Le 16 juin 2009 à 18:00, par ui En réponse à : Alphonse Kadjo, DG de la BIB membre de UBA : “Je ne suis pas la personne la plus importante de la BIB“

      BennyBoy, vous residez a l’ etranger comme on le dit. Moi aussi. Faites attention a ce qui se passe au pays. Il est tres difficile de maitriser tous les tenants et aboutissants de la realite quand on n’ est pas sur place. Nous a l’ etranger, nous sommes vulnerables meme si nous sommes aussi "benis" par certains egards. Par exemple, moi, tout dernierement ma carte de credit a augmente mon credit de 5000dollars a 12.000 dollars sans m’avertir. Je les ai appele et je les ai menaces de retablir mon credit copmme avant car je ne leur ai rien demande. Les banques et tout etablissement financiers ne sont point les amis des clients. Si j’avais accepte, je pourrais disposer de 12.000dollars a tout instant. Ils le font parce que je suis credible mais aussi parce que les banques americaines croulent sousle poids de surliquidite. C’est meme pire pour les banques africaines parce que la- bas, avoi du credit, il faut se lever matin-bonheur. Ne nous moquons pas de ceux qui sont restes au pays et grace a qui nous avons encore une ame car c’est grace a eux que le pays est maintenu en vie. Sinon nous autres taabuga-(sse) ou autres paweo-go(sse), on n’ allait meme plus parler de patrie. Moi je demande aux Banques du Burkina de desserer un peu l’etau des prets pour stimuler l’economie car sans credit, on ne peut rien faire.
      En un mot comme en cent, notre frere reste au pays a souleve un probleme qui fait du mal a l’ economie nationale et il convient de le soutenir.

      Un burkinabe a Omaha, Nebraska

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