LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

Publié le mardi 19 mai 2009 à 09h16min

PARTAGER :                          

Roch Marc Christian Kaboré

Roch Marc Christian Kaboré n’est pas le genre bagarreur né, loin s’en faut. Est-ce parce que les fées lui ont mis dans la bouche une cuillère d’argent dès le berceau ? Ou le simple fait de son caractère ? Il a en tout cas la réputation d’être un homme de consensus. Mais cette grande qualité s’avère souvent aussi en même temps un défaut. Comme les deux faces antinomiques d’une même pièce !

Car, contrairement à un fonceur genre Simon Compaoré ou Salif Diallo, il essaie toujours d’arrondir les angles, alors que la politique est un sport où il faut savoir également asséner des coups Une chose est certaine, beaucoup voient en ce poids lourd au propre comme au figuré du marigot politique burkinabè, un homme d’Etat, même s’il est vrai que l’enfant de Tuiré (province du Ganzourgou) n’est pas très disert sur cette question. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, le patron du CDP, le parti au pouvoir, évoque la question de l’alternance au Burkina, le 4e congrès prévu pour juillet, la récente démission des "refondateurs", les relations entre le CDP et la FEDAP/BC, le cas de l’ADF/RDA, et bien sûr le forum tenu début mai par Zéphirin Diabré. La pondération est toujours au rendez-vous chez l’intéressé, même si l’on sent poindre souvent au cours de l’entretien, malgré la sérénité affichée, la banalisation, l’agacement voire la colère à l’énoncé de certaines questions. Signes que Roch-le-calme rendra désormais coup sur coup ?

Les Conventions régionales du CDP sont terminées, et elles ont balisé le terrain pour le congrès de juillet. Dans quel climat se prépare cette instance ?

• La préparation du 4e congrès de notre parti se déroule dans un climat de sérénité et d’enthousiasme au regard des enjeux et de la nécessité pour le CDP de se réorganiser pour relever les défis de l’approfondissement de la démocratie et de la consolidation du développement en vue de l’amélioration des conditions de vie du peuple burkinabè. C’est le lieu pour moi de saluer l’engagement et la disponibilité de l’ensemble des militants de notre parti qui ne ménagent aucun effort pour faire de la tenue de cette instance suprême de notre parti un franc succès.

Les secteurs structurés ont été ressuscités et beaucoup craignent une politisation à outrance de l’Administration déjà suspectée de parti pris ?

• Sur ce point, je voudrais être clair. Le CDP n’est pas un parti-Etat et, faut-il le rappeler, nous sommes dans un Etat de droit. Cependant, on ne peut pas nous reprocher d’organiser nos militants qui sont dans l’administration et le secteur privé afin qu’ils participent activement et efficacement à l’animation de la vie du parti et au développement du Burkina Faso. Il ne s’agit donc pas d’une politisation de l’Administration mais d’un élargissement et d’une consolidation de la base sociale de notre parti.

Mais quand la promotion de cadres est liée à la couleur politique et non à la compétence, il y a problème, vous en convenez !

• A mon avis, au niveau de l’Administration, que ce soit les ministres ou les directeurs, on nomme les agents en fonction de leurs compétences. Si une personne est nommée et s’avère incompétente, et s’il y a un autre cadre qui n’est pas de la même obédience, qui est compétent aussi et qui n’est pas nommé là, il y a effectivement un problème, il y a une injustice. Je pense que de façon globale, les cadres de ce pays sont promus selon leurs compétences. Parce que le CDP n’a pas pour vocation de promouvoir la médiocrité dans le pays. Cela doit être très clair aussi.

Il semble pourtant que les secteurs structurés ont souhaité que les nominations soient conditionnées à l’appartenance au méga-parti. Est-ce à dire qu’il n’y a pas d’autres compétences en dehors du CDP ?

• Je suis étonné d’entendre cela. Dans aucune recommandation de la convention des secteurs structurés, il n’est question d’une telle conditionnalité. Les nominations sont des prérogatives du Gouvernement qui, au regard de la compétence et de la nécessité d’atteindre les objectifs du programme du Président du Faso, procède à la responsabilisation des cadres de l’Etat au-delà de leur appartenance politique.

Ou les mouvanciers se sabordent dans le CDP ou ils vont dans l’opposition, affirment certains caciques de votre parti. Pourquoi ?

• Il n’est pas raisonnable de penser de la sorte. Notre parti, en accord avec d’autres partis et formations politiques soutenant le programme quinquennal du Président du Faso, a créé l’AMP (Alliance pour la mouvance présidentielle). Dans cette alliance, chaque parti ou formation politique garde son autonomie. Je ne vois pas dans ces conditions comment on peut demander à nos partenaires soit de se fondre au CDP ou d’aller à l’opposition. C’est une pure hérésie.

Certains responsables du CDP estiment également que les deux ministères octroyés à l’ADF/RDA sont immérités, car "l’Eléphant" n’aurait pratiquement rien apporté à la victoire de Blaise Compaoré en 2005 ?

• Non, on ne peut pas dire que l’ADF/RDA n’a pas contribué à l’élection du président du Faso. Très tôt, l’ADF/RDA a montré son engagement à soutenir le programme du chef de l’Etat et à engager ses troupes dans la bataille pour cette victoire.

Quant à ceux qui affirment que l’ADF/RDA n’a pas droit à deux ministères, c’est une question qui n’a vraiment pas de sens dans le contexte actuel. Je suppose que le président du Faso et le Premier ministre ont estimé que ce parti devait participer au gouvernement et donc il n’y a pas de raison de polémiquer sur ce sujet. Pour ma part, il ne s’agit pas de postes immérités.

Un autre débat qui a agité récemment le landerneau politique, c’est la question du chef de file de l’opposition. Dites-nous, l’ADF/RDA est-elle oui ou non de l’opposition ?

• Il ne m’appartient pas de déterminer la position de l’ADF/RDA sur l’échiquier politique national. Je pense simplement qu’il est temps pour chaque parti politique de se déterminer conformément à la loi adoptée sur le chef de file de l’opposition.

Malgré les apparences, tout baigne-t-il entre la FEDAP/BC et le CDP ?

• Entre la FEDAP/BC et le CDP il n’y a aucun problème. Comme je l’ai toujours affirmé, il n’y a que des rapports de complémentarité entre la FEFAP/BC qui est une association et le CDP qui est un parti politique. Ensemble, nous soutenons l’action du Président Blaise Compaoré.

Pourtant entre les deux, il y a comme une sorte de guerre feutrée par médias et activités interposés. Vrai ou faux ?

• Nous ne menons jamais de combat par médias ou par activités interposés. Ce sont de pures coïncidences quand nos activités sont concomitantes. Ce qui n’entache pas la qualité des relations qui existent entre la FEDAP/BC et le CDP.

A plusieurs reprises, concernant ce sujet, j’ai toujours précisé que nous n’avons pas le même statut. Je considère que nous soutenons tous le président Blaise Compaoré. Il n’y a pas un domaine dans lequel nous pouvons être compétitifs. Le CDP est un parti politique qui lutte pour la conquête et la gestion du pouvoir d’Etat, la FEDAP/BC est une association qui œuvre à soutenir également le programme du président du Faso. Je ne vois pas le terrain sur lequel nous sommes en conflit. Mais souvent, au niveau de la presse, il y a de l’exagération, laquelle presse veut toujours montrer qu’il y a de la compétition, de la contradiction entre le CDP et la FEDAP/BC. Le terrain n’est pas le même et je souhaite que définitivement on se mette dans la tête qu’il n’y a pas de confrontation entre les deux entités.

Est-ce normal que ce soit la FEDAP/BC et non le CDP qui annonce la candidature du "militant émérite" Blaise Compaoré à la présidentielle de 2010 ?

• Franchement, je ne vois pas où se trouve le problème. En invitant le Président Blaise Compaoré à se présenter à la présidentielle de 2010, la FEDAP/BC est dans son rôle. Arrêtons de chercher des poux sur un crâne rasé...

Cette annonce est un non-événement, car qui pouvait-elle soutenir autre que Blaise Compaoré ? N’est-ce pas encore une façon de "griller" le CDP ?

• Nana Tibo a dit aussi qu’il soutenait le président du Faso en 2010. Je ne vois pas pourquoi cela pose un problème lorsque c’est la FEDAP/BC qui le dit. La FEDAP/BC a souhaité que le président se représente en 2010 comme candidat. Je trouve que c’est normal que des citoyens se retrouvent dans une structure et décident de soutenir le président en 2010. Quelle est la contradiction ? Le CDP a une procédure de désignation et de soutien à son candidat. En son temps, nous nous prononcerons en toute liberté sur ces questions-là.

Que pensez-vous de la démission des refondateurs qui ont fini par claquer la porte. La greffe n’a manifestement pas pris depuis 1996. Pourquoi ?

• Nous n’allons pas continuer de polémiquer stérilement sur une question qui a connu son dénouement. Notre contradiction avec les refondateurs relève essentiellement de questions politiques. Il est évident que lorsqu’on pense être au-dessus des textes qui régissent le parti, on a le sentiment qu’il devient une camisole de force. Dans ce cas, il ne reste plus que deux solutions, soit de le quitter, ou de s’en faire exclure. Ils ont choisi de partir, on ne peut que leur souhaiter bon vent...

Les griefs que font les "refondateurs" à l’endroit du parti majoritaire sont fondés en partie et le CDP l’a lui-même reconnu. Pourquoi ne pas avoir privilégié le dialogue ?

• Vous savez que nous avons toujours dit, que ce soit au cours des conférences de presse ou dans nos déclarations, que nous sommes ouverts aux débats concernant les préoccupations qui sont internes au parti. Dans ce sens-là, nous avons plusieurs fois tenu des réunions avec les refondateurs pour leur demander que point par point nous discutions. C’est en ce moment-là qu’ils ont fait le mémorandum qu’ils nous ont envoyé. Nous avons décidé d’ailleurs d’en discuter. Mais il s’est trouvé que ce mémorandum s’est retrouvé dans la presse, montrant ainsi qu’il y avait d’autres intentions que celles de résoudre les problèmes du parti.

Et nous avons souligné cette question plusieurs fois. Emile Kaboré qui est le porte-parole des refondateurs a dit dans un journal que "si l’on ne pouvait pas laver le linge sale en famille, il faut le laver dans les pressing publics". Ce qui est une confession, un aveu que ce sont bien eux qui diffusaient l’ensemble des documents de l’intérieur. En tout état de cause, je ne veux pas trop longtemps polémiquer sur la question des refondateurs, car pour nous, c’est une question qui est résolue.

Nous avons tenu une convention au cours de laquelle nous avons discuté sur l’ensemble de toutes ces questions, y compris sur les préoccupations qu’ils ont soulevées. Cela veut dire que s’ils avaient accepté de faire leur autocritique, ils seraient de ce débat.

Nous avons pris des décisions sur un certain nombre de questions avant la tenue de notre congrès. Je dirai aujourd’hui qu’au CDP, il n’y a aucun sujet tabou. Aujourd’hui, nous sommes en ordre de bataille pour faire de notre congrès, un véritable succès pour la consolidation de notre parti.

Emile Kaboré a annoncé dans l’émission "Actu-Hebdo" de la TNB que le président du CDP à Bobo-Dioulasso a affirmé que lors du prochain congrès, les refondateurs allaient être exclus. C’est pourquoi ils ont pris les devants. Vrai ou faux ?

• Je pense que la voie de la sortie était toute tracée pour les "Refondateurs" qui se sont entêtés dans le refus de faire leur autocritique, se mettant de fait au-dessus de nos statuts et de notre règlement intérieur. C’est dommage pour des hommes politiques de cette trempe de n’avoir compris cela qu’après une année de tergiversations...

Qu’est-ce que vous pensez du Forum des citoyens de l’alternance organisé récemment par Zéphirin Diabré ?

• C’est toujours une bonne chose que des citoyens se préoccupent de l’avenir de la démocratie dans notre pays en discutant d’une question aussi importante que l’alternance politique. A mon avis, lorsque dans un pays, des citoyens invitent des partis politiques à un débat sur l’alternance politique, cela me pose problème. C’est pourquoi je dirai que ce forum a sonné l’échec des partis politiques à se regrouper autour de l’essentiel afin de proposer un programme alternatif à même de mobiliser notre peuple.

Dois-je rappeler que le rôle des partis politiques au-delà de l’animation de la vie politique, de la formation de leurs militants, etc., c’est aussi et surtout la compétition démocratique pour la conquête du pouvoir d’Etat ? Bref... Lorsque j’aurai pris connaissance du rapport final des travaux, je vous dirai ce que j’en pense. Evitons simplement de faire du débat sur l’alternance politique une fuite en avant.

Le forum a tout de même fait un dur réquisitoire sur la gestion du Burkina, gestion qui incombe au CDP qui a le pouvoir d’Etat. C’est tout de même un acte courageux de la part des "forumistes" ?

• La question pour moi n’est pas liée au courage. Il est normal que des citoyens s’intéressent au renforcement de la démocratie. Mais l’alternance ne se pose pas simplement en termes de diagnostic. Le diagnostic est simple : nos partenaires au développement, nos économistes l’ont déjà aussi fait. La vraie question est : quelle proposition alternative avons- nous pour résoudre tous nos problèmes ?

Sinon, les tiroirs des ministères sont pleins de diagnostics. Mais il s’agit de chercher des solutions. Pour l’instant, ce forum est une bonne chose, mais ce n’est pas arrivé. Parce que je demeure convaincu que pour qu’il y ait alternance, il faut qu’il y ait des partis politiques qui ont une vision de la société, et des partis qui s’engagent à faire en sorte que le peuple burkinabè soit imprégné du changement qu’ils veulent apporter dans ce pays. Et pour cela, ces partis doivent montrer une différence dans leur approche avec des solutions crédibles...

C’est pourquoi je dirai qu’il ne faut pas évoquer des questions essentielles comme si cela était un effet de mode, car avant de diagnostiquer le pouvoir, il faut faire d’abord celui des formations politiques, leur rôle, pourquoi ça ne marche pas. Nous avons 146 partis politiques dans ce pays. Donc il faut prendre les choses à la base. Le Forum est une bonne chose, mais l’alternance recouvre bien d’autres aspects que des changements de tête simplement.

Le Forum semble justement avoir envoyé la balle aux partis politiques, qui sont défaillants.

• Oui, c’est un message de prise de conscience, mais tout cela sonne comme un échec des partis politiques.

Y compris l’échec du vôtre ?

• Le CDP pour l’instant est au pouvoir. Nous sommes pour l’alternance, car toute compétition électorale pose un problème d’alternance, mais encore faut-il avoir un programme qui intéresse les populations et avoir un parti suffisamment solide pour s’opposer démocratiquement à ceux qui sont au pouvoir.

Oui, mais l’alternance dont vous faites cas est celle où le CDP et son candidat Blaise Compaoré sont toujours vainqueurs. Prenons l’autre versant ou le CDP se retrouve dans l’opposition... et Blaise perdant.

• Non pas forcément une alternance où nous gagnons. J’estime que le fait même que nous acceptions d’aller aux élections, est toujours une proposition d’alternance. Car à partir du moment où le programme du président Blaise Compaoré n’intéressera plus les populations, elles seront à même de voter un autre candidat et un autre programme. Le CDP a donc à l’esprit qu’il est au pouvoir, mais peut un jour ne plus y être, donc se retrouver dans l’opposition. Nous sommes ouverts à condition d’avoir les adversaires qu’il faut en face.

On ne se souvient pas avoir vu un représentant du CDP à ces assises. Avez-vous été dûment invité ?

• Oui. Notre parti a été expressément invité par les organisateurs dudit Forum. Mieux, à leur demande, une délégation du parti les a rencontrés au siège du CDP. A l’issue de ces échanges, nous avons jugé que notre contribution à ce débat était biaisée de par les termes même de cette invitation qui indiquait que notre participation concernait uniquement les plénières et non les travaux en commissions.

Interview réalisée par Z. Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 19 mai 2009 à 07:46, par sombody En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Ca c´est quelle histoire ca ? C´est quel patinage ? Il faut dire que vous ne voulez pas d´une démocratie. Si non c´est bien clair, l´aternance (cahnagement de tête) est l´un des 3 principes fondamentaux de la démocratie. Faut pas baga baga les gens.

    • Le 19 mai 2009 à 13:18, par Paris Rawa En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

      Les hommes politiques ont l’art de faire des discours convainquant, même quand ils ont tout faux. C’est une technique qui consiste à répondre aux questions en affirmant des choses de vraies et même indiscutables, mais qui leur permettent de ne pas traiter le problème soulevé. Deux exemples dans l’entretien du président du CDP :

      1. "Parce que je demeure convaincu que pour qu’il y ait alternance, il faut qu’il y ait des partis politiques qui ont une vision de la société, et des partis qui s’engagent à faire en sorte que le peuple burkinabè soit imprégné du changement qu’ils veulent apporter dans ce pays." Cette affirmation est en elle-même indiscutable. Mais le vrai problème de l’alternance dans notre pays n’a pas encore été possible dans notre pays parce que ceux qui ont le pouvoir n’ont pas respecté la Constituions en la modifiant à leur convenance. Mais de cela Monsieur R. M. Christian n’en dit pas mot. Dommage que le journaliste ne lui a pas posé directement la question.

      2. "J’estime que le fait même que nous acceptions d’aller aux élections, est toujours une proposition d’alternance. Car à partir du moment où le programme du président Blaise Compaoré n’intéressera plus les populations, elles seront à même de voter un autre candidat et un autre programme." Là je ne sais pas si le président de CDP se rend compte qu’il parle (peut-être pense-t-il aussi) comme si son parti était au-dessus de la constitution. D’abord les élections n’existent pas parce que le CDP les accepte mais parce qu’elles sont prévues par la Constitution. Ensuite, l’alternance n’est pas une proposition faite un parti, mais une disposition constitutionnelle. Et enfin, nulle part dans les dispositions de la Constitution qui limitent les mandats électifs, il n’est question d’aucune durée qui dépendrait de la qualité (bonne ou mauvaise) des programmes politiques de ceux qui sont dans l’opposition ou au pouvoir.

      Quant à soutenir que "l’alternance n’est pas simplement le changement de la tête", on peut se contenter de répliquer que l’alternance n’exclue pas le changement de la tête, bien au contraire : la tête est au premier chef (et c’est bien le cas de le dire) concernée par le changement.

    • Le 23 mai 2009 à 22:13 En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

      A Lire très bien les propos du Président de l’AN voici quelques observations :

      1/. sur leur ouverture à l’alternance à condition d’avoir en face les gens qu’il faut, il faut simplement comprendre qu’en dehors de Blaise Compaoré ou de son frère, lui-même ne peut en aucune facon se mettre hors course en tant que Chef du Parti le plus puissant du Faso. Donc, c’est Blaise, peut-être ensuite Francois (c’est encore à dealer durement) mais sûrement pas quelqu’un d’autre que lui-même ROCK si ces deux premiers étaient mis hors circuit. Ce ne sera d’ailleurs que justice pour lui qui a tant fait pour le Blaiso, sa famille et son parti.

      2/. Le fait de pas avoir lu le rapport d’un forum de si haute envergure intellectuelle et de le dire délibérement participe d’une stratégie de minimisation de la portée de l’évenement suscité par les travaux du Forum ; cette attitude révèle aussi soit la ligne "CDR" du CDP consistant à ignorer les opinions divergentes des leurs (Les refondateurs ont appris à leurs dépens), soit elle révèle les intentions/ambitions les plus secrètes de son auteur de se voir un jour sur le fauteuil présidentiel qu’il pense d’ailleurs devoir mériter plus que quiconque d’autre.

      N’étant pas du CDP, j’aurai été de l’opposition que je me serai suicidé immédiatement d’entendre que tous les partis d’opposition ne faisaient pas encore le poids pour susciter l’alternance ; BASTA BASTA BASTA pour l’avenir du Burkina...

    • Le 24 mai 2009 à 20:49, par YéléBiga a dit En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

      Répondant à une des questions le chef du CDP a déclaré ce qui suit :

      « "La vraie question est : quelle proposition alternative avons- nous pour résoudre tous nos problèmes ?
      Sinon, les tiroirs des ministères sont pleins de diagnostics. Mais il s’agit de chercher des solutions." »

      Est-ce vraiment des solutions réelles que l’on cherche lorsque l’on sait que dans un pays pauvre comme le Burkina il y a des millardaires dont les milliards se sont constitués presqu’exclusivement sur les marchés publics ? Combien de ces milliardaires ont réellement créés - en bon capitaines d’industries - des richesses et se sont enrichis de ces productions ? et ces fortunes se sont constituées par la confiscation à d’autres des rentes dont eux-mêmes bénéficiaient sous d’autres régimes. Tout le monde sait aujourd’hui qu’au Burkina Faso, si tu n’es pas du sérail CDP tu as choisi alors la galère comme compagnonne de route. Hélas, combien d’entreprises dépendantes des marchés publics ont du déposer les clés sous les paillassons ?

      Voici une piste de solutions au trop plein de diagnostics végétant dans les tiroirs :diligentez un audit général du secteur des marchés publics, du service de la dette publique intérieure de l’Etat et de la dette publique internationale (modalités d’utilisation des prêts et subventions diverses). vous trouverez ici des solutions substantielles aux diagnostics faits par vos spécialistes. C’est une simple question de volonté politique. Mais c’est précisément ce petit effort - mais apparemment ô combien difficile - qu’il faut essayer de faire aujourd’hui pour susciter l’espoir ! car tout se passe comme si la gouvernance politico-économique actuelle a démissionné dans la recherche de solutions aux problèmes des burkinabés - ce qui obligerait à répartir la charge des sacrifices, donc de la pauvreté sur tous les burkinabé - et a décidé de sacrifier la majorité au profit d’une minorité aux affaires qui prospère parce que la majorité est précisément en train de crever ; Hélas, on ne peut pas tous survivre, que Dieu nous aide ! Donc........ET POURTANT, ET POURTANT nous les "aigris",nous les "damnés" du fasoland nous avons le droit à la vie dans le pays de nos pères.

      En constatant que les tiroirs des ministères sont pleins de diagnostics mais qu’il s’agit de chercher des solutions le Chef du CDP avoue publiquement que son parti est à court d’initiatives de solutions, donc que ce parti est incapable d’apporter des solutions concrètes aux problèmes des burkinabés. Cet aveu d’impuissance ne justifie t’il pas en soi l’alternance ? Sous d’autres cieux cela aurait suffit pour qu’ils soient contraints de démissionner. Au lieu de cela, et tout en reconnaissant qu’eux sont incapables d’apporter les solutions, ils attendent naïvement que les autres formulent des solutions pour qu’eux les appliquent tout en refusant résolument l’alternance ! Dites vos solutions, nous mandarins ad vitam allons les examiner et les appliquer pour vous, à notre manière cela s’entend !

      Comme nous le disons, "Ya panga" (c’est la force qu’on nous fait) ;

      Les Burkinabè n’ont jamais été autant en danger !!!!!!!

      YéléBiga a dit

  • Le 19 mai 2009 à 09:22, par sogoda En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Je suis très étonné et déçu d’apprendre que le Président de l’Assemblée Nationale n’a pas lu le rapport du forum. Un forum qui a réuni des intellectuels de très haut vol du pays, un forum très attendu et très suivi, et que notre représentant national ne daigne pas le lire est très inquiétant. Soit que la vie de la nation ne l’intéresse pas, soit par condescendance il ne porte aucun égard aux participants du forum, soit par peur que les gourous du CDP et/ou de la FEDAP/BC ne le surprennent avec ce document en mains. Dans tous les cas, venant de ce Monsieur considéré comme modéré et pondéré, c’est inquiétant pour notre pays. Est ce un signe de refus total du refus du dialogue et de l’installartion de l’intolérance ?

  • Le 19 mai 2009 à 10:35 En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    j’aimerai que chacun des lecteurs médite sur cette phrase du président de l’assemblé :"nous sommes ouvert à conditions d’avoir les adverssaires qu’il faut en face" .

  • Le 19 mai 2009 à 11:24 En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Salut
    Je pense effectivement que l’alternance n’est pas une fin en soi, pour crédibiliser une démocratie. Pourvu que le jeu électoral se fasse dans des conditions transparentes, et équitables, pour le reste c’est le peuple qui décide. Pour ma part je reste convaincu que nos partis politiques dit de "l’opposition" ne jouent pas correctement leur rôle et ils sont constamment absents là ou les attend. Blaise Compaoré ou le CDP n’est peut être pas l’homme/ le parti CDP idéal pour le Burkina mais reconnaissons qu’en fasse on n’a pas mieux.
    Shalom.

  • Le 19 mai 2009 à 12:44, par Desioo En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Le titre de l’article renseigne très mal sur le propos de l’interviewé. Il a dit : "Le Forum est une bonne chose, mais l’alternance recouvre bien d’autres aspects que des changements de tête simplement." et non pas "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes" qui est aussi entre griffes comme si c’étaient exactement ce qu’à affirmé M. Kaboré. Du coup les interprétations de ceux qui ne lisent pas tout (et ils sont nombreux) sont mal orientées.
    Chacun prend en l’alternance l’explication qui lui convient en fonction de sa position et balaye le reste ! Ce n’est pas la bonne attitude. Il faut que les partis politiques notamment ceux de l’opposition se remettent en cause. Autrement l’Alternance, changement de tête ou autre ne sera qu’une illusion pour tout le monde !!!

  • Le 19 mai 2009 à 13:44, par Barbou En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Bonjour, moi je constate que Blaise à taillé la démocratie burkinabè à sa mesure et dans ces conditions il n’est pas du tout facile pour l’opposition de se tirer d’affaire. Le CDP détient l’économie, les finances, le pouvoir et j’en passe. L’opposition n’a pas de moyens et pire elle est instrumentalisée (il ya de mauvaise graines parmi les bonnes). Tous les cadres courent vers le CDP pour avoir des postes, les hommes d’affaires sont CDP pour avoir des marchés.
    Moi je me pose une question, quelle est la marche de manœuvre de l’opposition dans la démocratie de Blaise ?

  • Le 19 mai 2009 à 14:17, par Tomas SANKARA En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    L’alternance est aussi le changement des têtes !!!
    mettez-vous bien ça dans la tête.
    ça se comprend ,on ne peut pas demander à des gens qui croient être là éternellement de dire autre choses de l’alternance hein !!!
    Mais ils sont pressés,chaque chose à son temps ;ils comprendront bientôt les vrai sens de la démocratie et de l’alternance.

  • Le 19 mai 2009 à 14:19 En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    au moins j suis k mm ravi qu’il soit au courant que le CDP pourrait une fois se retrouver dans l’opposition et c’est la que nous,citoyens que vous vous êtes alliés a BC pour persécuter vous demandrons les comptes !N’oubliez pas que le CDP est une création du BC pour maquiller sa dictature !de ce fait ils suivent tous la volonté du capitaine sinon.........!ah lâcheté quant tu nous tient !

  • Le 19 mai 2009 à 14:25, par Bance En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    A travers cet interview,on ne voit seulement que le vrai visage malsain des Mogos du parti au pouvoir qui ressemble bien à celui du boss : discuter de la chaise non,discuter du changement oui mais seulement quand je ne serai plus là.
    Je me demande comment ,et pourquoi on doit se choisir un adversaire pour une élection si on ne pratique pas des méthodes pas catholiques (ci-extrait:nous sommes ouvert à conditions d’avoir les adversaires qu’il faut en face" .).
    Monsieur le président quelles sont les qualités que les adversaires doivent avoir ?( être Blaise , François Compaore ?) ....Bance

  • Le 19 mai 2009 à 14:39, par Nuée En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Les burkinabé dans leur quasi-totalité sont en manque d’un leader charismatique, digne de confiance qui n’a pas encore oser se positionner sur la scène politique nationale ; en attendant souffront que le CDP fasse la pluie et le beau temps au milieu du troublion de misère des burkinabè

    • Le 19 mai 2009 à 18:47, par nik En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

      Toutes les interventions ont touche d’une maniere ou d’autre
      la problematique de l’alternance au BF, mais a mon avis le noeud du probleme est que meme dans un reve Blaise Compaore ne voit pas et ne l’envisage pas.C’est pourquoi il ne trouve pas necessaire de preparer un remplacent.Je suis sur que le peuple burkinabe pardonnerait ses peches et celles du CDP si il se faisait remplacer ne serait-ce que
      par un autre membre du CDP.On aurait au moins sentit une volonte minimale d’evoluer.Un parti se construit pas autour d’une seule personne.C’est d’ailleur ce qui explique les crises politiques qui surgissent apres les chefs d’etat restes tres longtemps (le Togo ,la cote d’ivoire ,le Zaire
      etc....).quand on a une duree ilimitee au pouvoir on finit par se convaincre que on n’est la pour travailler pour le peuple mais le contraire .BONNE LECTURE

  • Le 19 mai 2009 à 16:52, par Nuée En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    La marmite burkinabé est entrain de se surchauffer ; mais l’enfant terrible de Ziniaré n’a que faire de nos soucis et de notre malheur. Tout a réellement commencé à ce compliquer depuis le jour où il a été obligé de s’impliquer au premier chef dans la résolution de la crise ivoirienne qu’il a au passage contribué à accentuer et à exacerber. Aujourd’hui, il oublie qu’il est le Président d’un pays qui s’appelle Burkina Faso, plus préoccupé qu’il est dans la gestion de cette crise ivoirienne. Or comme chacun le sait, il a tellement façonné la vie politique nationale qu’absolument rien de concret ne peut se décider sans lui ; cependant qu’il n’a pas le temps, c’est à un véritable blocage des institutions qu’on assiste au grand’dame des préoccupations essentielles des masses laborieuse !

    Vraiment à quand la fin du calvaire ?

  • Le 19 mai 2009 à 16:56, par Sananguy En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Rock aujourd’hui comme Achille l’autre jour reconnaissent le bien fondé des critiques que les refondateurs ont adressé à la direction du CDP. Mais alors pourquoi cette fixation maladive sur l’autocritique, quand on sait que dans le fond, il n’y a eu ni faute ni erreur.

    Dans tous les cas les faucons de la direction ont obtenu ce qu’ils voulaient : le départ des refondateurs. Et après ? en quoi cela a grandi le CDP ou fait avancer la démocratie au Burkina Faso ?

    Maintenant le vrai jeu des ombres et des lumières peut commencer. Le Président Compoaré doit probablement sentir qu’il y a moins de loyauté et même d’utilité du CDP de 2009 par rapport au Front Populaire et à l’ODP/MT des années 1980s et 1990s.

    On peut même imaginer qu’il ait ressenti à un certain moment que le tandem Salif Diallo-Simon Compaoré pouvait ou voulait transformer le CDP en une sorte de ANC qui pouvait destituer le Président de la République comme en Afrique du Sud. Cet élan-là semble avoir été brisé.

    Sous réserve de se faire rectifier par Koro Yamyele qui, malgré ses apparences trompeuses et ses « âneries feintes », est un fin analyste politique, on peut se risquer à dire que le destin politique de Blaise Compaoré n’est plus lié au sort du CDP, alors que le destin du CDP est, lui, lié au sort de Blaise Compaoré.
    Sananguy

  • Le 19 mai 2009 à 16:57 En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Franchement, je suis déçu par l’attitude des dirigeants du CDP. Non seulement, ils fuient les débat mais après ils s’étalent dans les médias pour défendre leur point de vue. Un forum a été réuni pour discuter de la démocratie, le meilleur lieu pour défendre ses points de vue, c’est le forum. Il ne faut attendre que les autres finissent de parler et plusieurs jours après avoir analysé leurs propos on sort s’étaler dans les médias.

    Les réfondateurs ont raison lorsqu’ils trouvent que le CDP n’est qu’une machine à gagner les élections et incapable de mener un débat réel.

  • Le 19 mai 2009 à 19:27, par sombody En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Le "on n’a pas mieux" de shalom semble pour moi trop hatif. Comment le prouvez vous ? Depuis que la democratie a fait irruption au faso, est ce qu´il y a déjà eu un parti de l´opposition au pouvoir ? Il faut bien qu´il en ait eu un, pour qu´on pût juger, si "on en a mieux ou pas". Et c´est cela le but de l´alternance.

    Quand on dit, l´opposition ne va pas vers les gens, croyez vous que le parti au pouvoir va vers les gens ? Non, il profite des activités de l´ETAT pour faire croire que c´est lui. Ce sont nos moyens(Etat) que le parti au pvr utilise pour faire son Lobbying. L´analphabetisme de la mojorité de la population aidant, on continue de croire que c´est le parti.

    En écrivant cela je souhaite que nous ayons un esprit critique sur ce qui se passe. Sachons faire la part des choses.

    Allah benisse le Burkina Faso ! Amina !

  • Le 19 mai 2009 à 19:41 En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Celui qui n’est pas pour l’alternance démocratique aura beaucoup à réflechir quand l’heure de l’alternance naturelle sonnera. Blaise comme président pour toujours, mais pas pour l’éternité ... En éffet les insuffisances du CDP ont été révélées en 1996, quelques jours après sa création ... Ce sont ces insuffisances animent toutes les contradictions que nous connaissons aujourd’hui ... Nous aurons le temps de vous en parler ... Ce parti est créé par ceux qui ne savaient pas que les entreprises trop hatives sont déconseillées au pays des hommes intègres ... Des hommes qui ne connaissaient un pays et qui ont choisi d’être au devant de ses affaires ... Ils ne pouvaient pas réussir ... Les sociaux démocrates qui ont pactisés avec ces arrivistes ont manqués de clairvoyance et c’est leur faute ...
    A Ceux qui craignent le petit frère du président au point de se laisser trainer dans les bassesses, voici ce que nous disons : ce pays n’appartient pas à Blaise ... S’ils veulent se ressaisir ils peuvent se rappelre d’Hermann Yaméogo. Lui, il a été fils ... En effet, notre pays n’appartient pas à Blaise qui a seulement choisi de servir le peuple à un haut niveau ... Ceux qui pensaient que la Haute Volta était le pays de Maurice Yaméogo ont compris après, mais vraiment tard ...
    Monsieur Rock Marc Kaboré parle, mais il oublie que tous savent que dans le CDP personne ne travail par motif de conscience ... Il oublie aussi que dans le peuple burkinabè il existent des jeunes très intélligents qui suivent les chose qui se passent maintenant ... Quand viendra leur temps le reste de ceux qui dirigent maintenant apprendront beaucoup de choses ... Certains auront la possibilité de demander pardon comme le reste des decadents que nous avons nommé Gerard Kango Ouédraogo ... Un vieux qui continue de perturber la politique au Pays des Hommes intègres ... Demain nous appertient et nous suivons ce qui se passe maintenant avec beaucoup d’intérêt ...

    Nous appartenons aux Groupe des Jeunes Leaders associés.

  • Le 20 mai 2009 à 01:09, par Torrero En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    Si les opposants au Faso ne sont pas crédibles pour incarner l’alternance au pouvoir au CDP vous au moins votre personne ou bien même Achille TAPSOBA n’êtes une alternance à l’interne, comme vous dites que le CDP est un mégaparti bien strcturé au sein duquel la démocratie est de rigueur.
    Il ne suffit pas de tenir des élection régulièrement pour affirmer qu’il y a démocratie.
    Le CDP et l’Etat burkinabé ne font qu’entériner les programmes des bailleurs de fonds. Quel programme le CDP a-t-il ?
    La démocratie à la burkinabé ou la pseudo démocratie est un système biaisé dans lequel il est malsain de se prétendre opposant. Tout est taillé sur mésure, le pouvoir économico-juridique appartient au CDP.
    Quiconque s’oppose à BC et au CDP est contraint par instinct de survie de crier Alléluia BC et amen CDP. Sinon ah dja on va te faire ?

  • Le 20 mai 2009 à 18:30, par KASS En réponse à : Roch Marc Christian, Président du CDP : "L’Alternance n’est pas simplement le changement de têtes"

    ça fais la deuxième fois que j’enttend de responsables politiques du cdp en l’occurence achille tapsoba et le président rock marc christian kaboré que l’alternance n’est pas simplement le changement de têtes certes il ya une part de vérité mais quand on prend le cas du burkina ceux qui constituent les hommes du pouvoir depuis bienôt 30ans ne sont pas les meilleurs ils sont pour la plupart là grâce à leur savoir faire dans les intrigues auprès de qui de droit.moi j’invite le président du faso qui est un homme clairvoyant à passer un coup de balai pour donner espoir à la jeunesse car ceux qui l’entourent ne pensent qu’à eux et leur enfants .pour terminer il ya un proverbe qui dit :"si on joue au ballon et il n’ya pas de passe ça se termine par un tacle couché"

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique