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TERTIUS ZONGO - REFONDATEURS : "Deux discours, deux visions"

Publié le jeudi 30 avril 2009 à 16h21min

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Alain D. Zoubga

L’autre Burkina/PSR que dirige le docteur Alain D. Zoubga passe au scanner le discours de la situation de la Nation du Premier ministre Tertius Zongo et le met en parallèle avec le manifeste pour la réfondation dont le parti est membre.

Les partis signataires du Manifeste pour la refondation nationale viennent de commémorer le 1er anniversaire de la publication de leur manifeste. Présenté comme un message, il montre aussi leur engagement à contribuer au changement tant souhaité par les démocrates, attendu par la patrie, et réclamé par le peuple. Environ une semaine avant, le chef du gouvernement avait prononcé devant la représentation nationale son discours sur la situation de la Nation. Se situant dans son rôle de Premier ministre M. Tertius Zongo, pour rassurer les hommes et les femmes de notre pays, a présenté le film d’un Burkina Faso "debout" au milieu de la tempête, dans les eaux troubles de la crise. Si dans la forme le PM, comme à son habitude, a fait preuve d’une bonne maîtrise communicative, il reste que malheureusement dans le fond il lui était quasi impossible de convaincre ces hommes et ces femmes dont la conscience collective est fortement marquée par la crise qui secoue les fondements de l’organisation des différentes sociétés dans le monde.

La volonté affichée par le PM de jouer la transparence a montré ses limites. En effet, le mérite aura été de vouloir convaincre et rassurer, chiffres à l’appui. Toutefois, trop de chiffres dans une démarche de technocrate embrouillent des questions pourtant claires où tout y passe même les avants- projets et les idées-projets. Mais plus criticable est le silence politique sur certaines questions essentielles comme la corruption, l’impunité, la politisation de l’administration, le déficit démocratique et les dossiers pendants de la justice, ce qui s’apparente fort à un silence coupable. Du travail, il y en a eu mais la direction prise par le PM et son équipe est mauvaise. Des secteurs importants ont été examinés et présentés au pays. Dans cette logique, l’honneur est revenu à la santé où le PM a souligné d’entrée que cette année encore l’épidémie de méningite est déclarée. Les récentes informations diffusées par les médias indiquent aussi que la rougeole, plusieurs années après, est revenue en force avec plus de 16 084 cas suspects.

La question des épidémies

Pour de nombreux observateurs, si les spécialistes de la question, pour expliquer la situation des épidémies, en particulier celle de la rougeole, avancent entre autres raisons des facteurs comme :
- l’arrivée progressive de personnes qui ont perdu leur immunité après des années sans vaccination ;
- le fait d’enfants qui n’ont pas bénéficié des vaccinations du PEV de routine ;
- et le fait d’enfants vaccinés mais qui n’ont pas développé d’immunité pour plusieurs raisons, c’est sans doute parce que depuis quelques années, notre PEV montre des limites sérieuses en terme d’efficacité, et certainement pour plusieurs raisons évidentes dont la mauvaise gestion. Notre parti estime que si le PM a d’emblée ciblé les épidémies, ce n’est pas seulement à cause de leur caractère dramatique et intolérable, mais c’est aussi parce que dans l’esprit de nos gouvernants - même si une certaine importance est accordée à la production de nouveaux vaccins - les politiques de santé, se limitent à la restauration de la santé aux personnes déjà malades, en fait "éteindre les incendies" (épidémies) au lieu d’une démarche qui anticipe pour prévoir et prévenir.

Pour la rougeole, il est temps de prendre en compte d’autres stratégies consistant à vacciner les enfants à 6 mois, un rappel à 12 mois et une nouvelle vaccination avant 10 ans ! D’une manière générale, le niveau des indicateurs de santé commande une autre politique qui prendra en compte toutes les grandes fonctions du système de santé allant de "la prestation de services" à "l’administration générale". Par ailleurs, la santé est un domaine très sensible et même stratégique. Aussi, monsieur le PM, votre démarche prospective qui vous donne tant de satisfaction dans l’éducation, le Sida, les mines et la défense nationale devrait s’appliquer à elle !

En réalité, nous avons du mal à avoir la même satisfaction que vous, précisément dans des domaines comme l’éducation , le Sida et le secteur des mines et énergies. Si le secteur des mines "a connu une embellie particulière" en 2009, pour beaucoup de nos concitoyens, il est "le plus grand marché" de la spéculation, des pots-de-vin et des opérations illicites autour des titres et autres autorisations d’exploitation au profit de responsables nationaux et de leurs amis du milieu des affaires ! Le transport a fait beaucoup parlé de lui cette année du fait de la vétusté des équipements, des infrastructures et l’inefficacité des politiques d’action. L’AUTRE Burkina/PSR constate que le PM n’a fait aucune allusion au projet de déplacement du nouvel aéroport de Ouagadougou (PDAIO).

Mais, s’il y a des priorités à établir, il faut mettre en bonne place l’aéroport international de transit obligatoire (desserte) de Bobo Dioulasso dont l’intérêt économique, politique et social est bien réel. Le secteur de l’agriculture et de l’élevage reste le fondamental des fondamentaux pour notre pays. C’est pourquoi, il faut revoir toute votre politique dans ce secteur pour rechercher au moins une sécurité alimentaire et permettre à l’élevage qui est pratiqué dans toutes les régions du pays de soutenir notre développement économique dans la durée.

Sur un plan plus général, le chef du gouvernement reconnaît l’existence de la crise et souligne sa gravité aux plans alimentaire, financier et énergétique. Mais sa vision reste limitée par rapport à l’ampleur et à la caractéristique de cette crise globale quand il affirme que la crise financière a généré la crise économique actuelle et « menace de se transformer en une crise sociale et humanitaire." C’est là toute la différence entre notre vision de refondateur et celle du gouvernement car la crise n’est pas seulement au stade de la menace, elle est déjà sociale et surtout humanitaire pour la grande majorité du peuple. A partir de là deux visions, deux propositions d’approches de solutions !

Mais paradoxalement, dès le début de son message le chef du gouvernement affirme sans détour : "La dynamique renforcée de la globalisation commande une nouvelle gouvernance adaptée à l’évolution des forces politiques et économiques dans le monde pour une meilleure marche de l’humanité". Sur ce point, le silence, voire son refus de reconnaître cette nécessité au niveau national est troublant mais pourrait s’expliquer par la crainte de l’inconnu, dans un cadre de dialogue national inclusif et républicain que d’aucuns voient comme une conférence nationale déguisée.

Défaite démocratique

Ceci est d’autant plus vrai que le chef du gouvernement accepte, mais seulement à l’échelle des régions, un cadre de résolution des conflits agriculteurs/éleveurs : "A cet effet, il nous faut anticiper sur les crises et les prévenir en initiant des cadres de concertations dans les régions sous l’impulsion des Gouverneurs". Dans cette logique, le déficit démocratique tant décrié ne le préoccupe pas. Et pourtant, l’AUTRE Burkina/PSR comme d’autres acteurs de la vie nationale considèrent que le point de vue du Collège des sages repris par le Comité national d’éthique, reste d’actualité : "La quasi- totalité des secteurs de l’administration sont fortement politisées.

Cette politisation a introduit au sein de notre administration : le clientélisme dans le choix des responsables ; la culture de l’impunité qui dépasse la côte d’alerte maximale, encourageant les crimes économiques, l’incivisme, la corruption, les fraudes massives, les détournements de fonds et de biens publics." Et comme si cela ne suffisait pas, le CDP a mis en place dans les services publics ses comités politiques. C’est cela la logique du parti-Etat ! Dans ce pays -le seul de la sous région- seul un civil a eu la chance d’accéder à la magistrature suprême depuis son existence en tant que nation reconnue. C’est hautement significatif, historiquement et politiquement. Ainsi, nous avons vécu tout ce temps sous des régimes, tous d’essence militariste !

Sur la question institutionnelle, nous attendons de voir quelle sera la conséquence des dispositions du texte adopté par les députés sur le statut de l’opposition. Si pour certains partis de l’opposition parlementaire c’est du pain bénit, nous craignons fort que ce texte octroyé par le CDP n’ait des effets inattendus par ces partis. En effet, si l’on analyse l’attitude du CDP, on peut sans gros risque de se tromper affirmer que ce parti a des raisons d’être satisfait. En effet :
- l’opinion reconnaît que, pour une fois, il a pris une mesure juste à caractère démocratique ;
- désormais, il dispose de la quasi-totalité du gâteau (postes de nominations) pour satisfaire la forte demande de ses cadres, en toute légalité, et ceux qui dénoncent la politisation de l’administration devraient se taire ;
- des cadres du CDP ne feront pas carrière seulement dans leur profession mais plutôt dans leur poste de nomination comme c’est le cas de certains DG bien connus mais qui sont loin de répondre aux exigences "d’une gouvernance administrative clairvoyante véritablement orientée sur les résultats" chères au PM ;
- dans la nébuleuse des rapports entre mouvanciers et CDP, ce dernier avec la bénédiction de certains partis vient, à cette étape, de régler ses comptes avec l’ADF/RDA. Mais franchement, c’est mérité pour l’ADF/RDA qui avait tout pour se battre conséquemment au sein de l’opposition . Il doit se déterminer et choisir, car il ne devrait plus avoir la possibilité de s’asseoir sur deux chaises. C’est un moment de clarification utile et si elle refuse d’assumer ses responsabilités, ça pourrait être une violation d’une loi de la République car au moment de l’adoption du texte elle était et reste encore dans l’opposition.

Dans le cas d’espèce, retour aux urnes pour des élections anticipées ou suspension de la loi votée. En dernière analyse, cette réforme signifie que le CDP a tiré la conclusion que l’ADF/RDA a fini sa mission et qu’elle doit partir. Qui sera le prochain cheval de course ? Mais rien n’est moins sûr car le véritable chef du parti c’est Blaise Compaoré. La logique est bien claire ; aujourd’hui c’est toi l’ami, hier c’était moi, mais demain ce ne sera ni toi ni moi ! Sur cette question, l’opposition doit être plus vigilante car des hommes politiques méritants comme le Pr Ki Zerbo se sont vus refuser ce statut et à l’époque aucun parti de l’opposition parlementaire actuelle ne l’avait soutenu, arguant le fait que la Constitution ne prévoit pas un chef de file de l’opposition. Puis ce fut le cas de Me Hermann Yaméogo de se voir refuser ce statut.

Pour le reste, les constitutionnalistes sont interpellés. Mais pour l’essentiel, dans un contexte où les Burkinabè marquent chaque jour leur méfiance envers la classe politique et la politique, l’opposition doit insister beaucoup plus sur la lutte pour être, la lutte pour exister en tant que force crédible avant la lutte pour avoir des avantages ! Aussi il faut travailler à réhabiliter la politique et le politique. Que peut faire un chef de file sans troupes ? A l’heure où des initiatives sont prises à divers niveaux, il faut fédérer nos énergies, travailler au préalable à créer des conditions pour espérer l’alternance ; tel doit être le projet de tous ceux qui veulent le changement.

Du statut de l’opposition

Actuellement , nous attendons de voir le texte final de cette loi portant statut de l’opposition. Mais déjà, notre conviction est que la définition même du chef de file de l’opposition va encourager le nomadisme politique car "le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée" n’a rien à voir avec "le plus grand nombre d’élus aux dernières élections législatives". Après lecture des dernières propositions de nos camarades du CPO, nous constatons que tout en dénonçant les réformettes du régime (ce qui est juste) certaines de leurs propres propositions s’apparentent fort à des réformettes et n’auront aucune incidence durable sur la vie de notre peuple. Or, c’est cela qu’il s’agit de rechercher aujourd’hui. Plus difficile à comprendre, c’est la proposition ci-après :

"Tous les partis politiques de l’opposition doivent faire une déclaration au chef de file de l’opposition pour affirmer leur appartenance", ce qui revient à accorder à celui-ci des droits et pouvoirs sans pour autant indiquer ses devoirs vis-à-vis de ceux qui sont obligés de "prêter" serment devant lui ! A cette étape nous espérons que le texte final sera nettoyé pour enlever certaines dispositions tendant à faire du CPO, dans sa forme actuelle, le cadre "unique" de l’opposition, et surtout mettre fin à la possibilité offerte indirectement au chef de file de l’opposition de démissionner quand il le veut et revenir quand il le juge nécessaire !

En tout état de cause, l’adoption des textes d’application doit se faire dans un esprit de large consensus ! Au moment même où les propositions relatives aux réformes constitutionnelles sont en examen à l’AN, déjà "la déception de l’opposition est grande", comme le reconnaît le CPO. Mais il n’ y a pas à s’étonner ; nous l’avions prévu dès le départ car le cadre de l’Assemblée ne peut suffire à trouver des solutions à la crise institutionnelle. L’on se rappelle que lors des émeutes de la faim, l’on avait cru bon au niveau de l’AN de faire des propositions de sortie de crise à travers des commissions installées à grand renfort de publicité, tout en soutenant la politique gouvernementale, responsable de la crise ! Mais c’était pour certains un moyen pour contrer le Manifeste des refondateurs nationaux !

Pour notre parti, si les députés veulent faire des propositions de politique gouvernementale, ils pourraient mieux le faire à travers leurs partis politiques. Alors, on verra comment les mouvanciers et le CDP vont oser s’attaquer à la politique gouvernementale tirée du programme de Blaise Compaoré. Aujourd’hui, s’il y a bien un domaine qui trouble le sommeil du PM, c’est bien la justice. Et, monsieur le PM, vous aviez le devoir d’en parler au peuple. C’est vrai que les dossiers pendants sont très nombreux et surtout délicats. En affirmant à la TV Africa 24 que "la justice est indépendante, mais ce sont les hommes qui ne jouent pas leur rôle", nous sommes tentés de dire que c’est un aveu d’impuissance à l’égard d’individus protégés et intouchables. L’impunité semble avoir de beaux jours devant elle. L’autre domaine "chaud", c’est la lutte contre la corruption et le PM n’y touche pas pour ne pas s’y brûler.

La corruption est une plaie pour notre développement et malheureusement elle existe bien à tous les niveaux. Il n’est pas exagéré de dire que c’est la politique de notre Etat qui nourrit la corruption. Depuis quelques années, tous ceux qui ont tenté de s’attaquer à elle y ont laissé des plumes , sous les pressions multiples des nouveaux riches au pouvoir. Alors, il faut sortir des organes classiques et sans hésitation nommer "un monsieur mains propres" avec les pleins pouvoirs, oui des pleins pouvoirs ! Celui-ci doit rendre compte régulièrement et publiquement des résultats de son travail. Comme le PM, nous saluons les performances de nos sportifs. Mais il faut assainir ce milieu où les politiciens en quête d’électeurs ont fait irruption dans tous ses coins et recoins.

Ils sont nombreux et bien connus ces DG qui se comportent comme des PDG, utilisent les biens de nos sociétés d’Etat pour occuper les PCA des clubs et les présidences des fédérations. Cela n’est pas normal, monsieur le PM ! En outre, nous sommes de ceux-là qui préconisent l’organisation officielle des compétitions par les préfets, les hauts-commissaires, les gouverneurs (représentant de l’Etat) en lieu et place des coupes partisanes des députés, maires et autres ministres. Ainsi, en bons citoyens, ces derniers mettront-ils leurs moyens au service du ministère des Sports dont les responsables font un travail remarquable.

"Aucune solution ne nous est proposée"

Deux discours, deux visions. Ainsi, parti pour convaincre et rassurer, le PM n’a ni convaincu encore moins rassuré, et pour cause ! Incontestablement, cette crise touche la conscience collective des Burkinabè dont les couches profondes sont obligées de "casser du granit" pour survivre ; elle est déjà sociale et humaine. Au contraire, il a promis aux populations des lendemains durs car tout restera cher. Ce n’est pas l’Apocalypse mais ça lui ressemble, alors qu’aucune solution ne nous est proposé par le chef du gouvernement. Et comme pour adoucir ses propos, il nous fait savoir que certes la crise est réelle mais le navire burkinabè n’a rien à craindre dans les eaux troubles, comme si notre classement à l’avant-dernière place de l’IDH n’avait aucune signification.

Et la tempête est là sur nos routes, à l’école, dans nos universités, dans nos champs et pâturages, dans nos ateliers et usines, à l’intérieur de nos chaumières. Le Burkina est malade, malade des injustices, malade de la misère, malade aussi d’abondance accaparée par une minorité d’individus, les nouveaux riches. Il nous faut agir vite, tout redéfinir, tout réorganiser sur des bases consensuelles. Tous ensemble, il faut revoir les fondements et les bases de notre développement tout court. C’est une exigence nationale car le miracle ne se produira pas en dehors de notre volonté de faire autrement une autre politique pour changer la vie de notre peuple. Si, comme le dit le PM, il faut "s’inspirer de la sagesse chinoise où le mot crise s’écrit avec deux caractères : l’un signifie danger, l’autre signifie opportunité", mais monsieur le PM, à côté de vous les refondateurs nationaux avaient dit : "Aujourd’hui, bien qu’à la faveur d’un grand malheur, une nouvelle occasion de prise de conscience et de mobilisation se présente à nous.

Nous ne devons pas persister dans l’erreur, dans nos querelles subjectives, dans nos projections égoïstes, partisanes.(…) Pour nous, il faut adopter de nouvelles politiques qui induisent de nouvelles pratiques économiques, sociales, politiques. Au demeurant, nous sommes déjà en retard de préparation pour n’avoir pas su prendre des mesures appropriées pour faire face à des crises internes qui fragilisaient notre gouvernance. Nous n’avons pas su gouverner de la meilleure façon qui soit, nous avons manqué d’anticipation et nous nous retrouvons devant de multiples crises : internationale mais aussi de régime et de société". Deux discours, deux visions ! Au plan social et moral, notre sentiment est que le gouvernement a fait une erreur politique lors de la catastrophe de Boromo où le pays a perdu 70 de ses fils ! Un deuil national s’imposait ! Que Dieu sauve le Burkina Faso ! LE CHANGEMENT, C’EST MAINTENANT !

Ouagadougou, le 21 avril 2009

Le président national de l’AUTRE Burkina/PSR

Dr Alain Dominique ZOUBGA

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Vos commentaires

  • Le 1er mai 2009 à 09:02, par nik En réponse à : TERTIUS ZONGO - REFONDATEURS : "Deux discours, deux visions"

    Un message très riche tant sur le fond et la forme des problèmes évoques que les solutions à leur resolution.Mais comment y parvenir avec BLAISE COMPAORE ?
    Comme vous l’avez sù souligner il est seul maitre-moi j’ajouterai le seul responsable de la situation..QUE DIEU
    SAUVE LE BURKINA///

  • Le 1er mai 2009 à 15:14 En réponse à : TERTIUS ZONGO - REFONDATEURS : "Deux discours, deux visions"

    Soubga n’a pas d’autre Photo que celle-ci.

    • Le 2 mai 2009 à 15:18, par wend waoga En réponse à : TERTIUS ZONGO - REFONDATEURS : "Deux discours, deux visions"

      Oui !Que Dieu sauve le Burkina car la carence est à tous les niveaux !La preuve,pendant qu’on traite de problèmes subsistantiels,d’autres vont se préoccuper de photos.Travaillons à solidifier le Burkina contre toutes les intempéries,plutot que de nous attarder sur des futilités !

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