Ce sont cinq jours d’apprentissage du théâtre, appuyés de musique qu’ont vécu des élèves venus de Ouagadougou, Saponé, Ziniaré, Koubri, etc. En plus des spectacles concoctés pour eux, ces comédiens en herbe ont également démontré leur compétence à travers des petites pièces sur les thèmes liés au monde scolaire : l’hygiène, l’histoir, etc.

Des spectacles pour tous les âges

La programmation de cette première édition du Festival international de théâtre jeune public de Ouagadougou a tenu compte de tous les âges des jeunes. “Bin Bin”, un spectacle de marionnettes et d’objets, était destiné aux tout-petits (3 ans), “Saletam” éveillait les enfants de 8 ans”les gogmagog” ceux de 6 ans. “Le Barbouti”, “Romy et Julie” et “Le tigre” s’adressaient aux jeunes de 11 à 15 ans. Initié par le Théâtre Eclair du Burkina Faso, le Théâtre des quatre mains, et le Zététique théâtre de la Belgique, la manifestation, en dépit de nombreux problèmes notamment financiers, a réuni, dans un brassage interculturel, des talents du théâtre burkinabè et belge.

Alassane KERE

Trois questions à Assita Ouédraogo

Cette jeune fille est comédienne de théâtre, de cinéma et danseuse, de profession. Elle a partagé son expérience avec des enfants lors du Festival international de théâtre jeune public.

Sidwaya Mag Plus : (S.M.P.) : Nous avons constaté des difficultés d’organisation. Au niveau de la formation des enfants, qu’est-ce qui ne va pas ?

Assita Ouédraogo (A.O.) : Ce n’est pas facile. D’abord nous avons des problèmes de financement. Nous avons attendu la réaction de partenaires. Ensuite au niveau logistique, nous avons un problème de car.

S.M.P. : Les enfants s’en sortent-ils sur la scène ?

A.O. : Au début, c’était difficile. J’ai encadré 42 élèves et beaucoup ne maîtrisent pas la langue française : il a fallu s’adapter. Progressivement, tout est rentré dans l’ordre. Tous les enfants se sont appliqués sur la scène. Le fait d’avoir pu affronter ler public a été une bonne chose. J’ai été heureuse de partager mon expérience avec ces enfants.

S.M.P. : Penses-tu que certains seront de grands comédiens ?

A.O. : Beaucoup peuvent devenir de grands comédiens. La formation était basée sur des thèmes de la mémoire d’un lieu, l’hygiène à l’école.

A.K

Sidwaya