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Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

Publié le vendredi 3 avril 2009 à 02h02min

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Si le silence légendaire de Blaise Compaoré est connu et reconnu des Burkinabè, force est de constater que le silence radio qui environne trop souvent certaines choses qui éclaboussent parfois la présidence du Faso ne sont pas à l’honneur de l’exécutif. La tradition qui consiste à ne rien voir, à ne rien entendre et surtout à ne rien dire autour du président a des limites qui sont mises à l’épreuve par plusieurs faits d’actualité.

Tenez ! Depuis le 6 mars, la presse a fait cas de la mort d’un taximan qui aurait tenté de forcer la barrière du palais présidentiel de Kosyam. Cette information, qui a d’abord circulé sous forme de rumeur, a fini par atterrir dans les colonnes des journaux. Mais jusqu’à l’heure où nous traçons ces lignes, aucune version officielle n’est venue l’infirmer ou la confirmer. Le Régiment de sécurité présidentielle, qui a été en première ligne dans cette affaire, a naturellement choisi le silence radio.

De l’autre côté de la barrière du palais, personne n’a osé faire une quelconque mise au point, ne serait-ce que pour situer l’opinion sur ce qui s’est réellement passé.
Un de nos confrères, qui a relaté les faits, a même tenté d’avoir le son de cloche de la gendarmerie nationale. Il est revenu, en effet, que c’est « entre les mains des gendarmes » que le malheureux taximan aurait été mortellement blessé par une balle perdue. Ce fut peine perdue pour le pauvre scribouilleur. Selon des sources concordantes, le pauvre a même essuyé le courroux du chef d’état-major des pandores, qui n’a pas supporté de voir ce journaliste se mêler de ce qui ne le regarde pas.

Et pourtant, les faits sont là. Il y a eu mort d’homme. Et la presse a bel et bien le droit de s’informer afin de situer éventuellement les responsabilités.
Si l’on peut comprendre la loi du silence que les patrons du Régiment de sécurité présidentielle et de la gendarmerie observent, le black-out de la présidence du Faso est inconvenant. Et ce n’est pas la première fois. En tout cas, tout porte à croire que personne n’a suffisamment de tripes pour prendre la parole dans une affaire qui touche à la présidence. Questions : le Blaiso n’a-t-il pas trouvé quelqu’un de suffisamment trapu pour porter la parole du palais ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le besoin est réel. Lorsque Prince Johnson s’est fendu d’une « révélation » sur les connexions entre la rébellion libérienne et l’enfant terrible de Ziniaré, en octobre dernier sur Radio France internationale (RFI), F’lipe-le-parigot, le porte-parole du gouvernement, s’est cru obligé de répondre aux propos de l’ancien chef de guerre.

Le hic dans sa réaction, c’est qu’on ne savait pas trop au nom de qui il intervenait. « Pour moi, ce ne sont pas des accusations avérées... 21 ans avec des aveux basés sur des éléments dignes de fiction, je me dis : qui est derrière ces affabulations ? » s’était-il interrogé. Le président du Faso étant nommément mis en cause par Prince Johnson, il paraissait tout à fait incongru de le voir défendre par un ministre du gouvernement qui n’a jamais été désigné officiellement porte-parole de la présidence. Sa casquette de porte-parole du gouvernement a semé d’autant plus la confusion que l’équipe gouvernementale n’était nullement concernée par les supposées attaques de l’ex-rebelle libérien.

Comme on peut le voir, si un ministre peut intervenir sporadiquement pour défendre l’image du chef de l’Etat, cela ne fait pas nécessairement de lui le porte-parole du président ou de la présidence. Il s’agit là d’une fonction à part, qui a ses exigences et qui répond à une nécessité de gouvernance démocratique et de séparation des institutions républicaines. Pour revenir au cas du Burkina Faso, on peut même oser affirmer que ce n’est pas du personnel qui manque pour assumer cette tâche. Bien au contraire. On a plutôt l’impression qu’on n’en voit pas la nécessité. On préfère le brouillard du silence qui favorise logiquement les rumeurs les plus folles, comme celles qui continuent de circuler autour de l’affaire du « taximan mort dans les environs du palais de Kosyam ». Jusques à quand faut-il entretenir le mystère autour des choses qui se passent au sein et autour de la présidence et dont l’opinion est en droit d’avoir une version officielle ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à force de cultiver ce silence incongru on ne sait plus qui défend réellement les véritables positions du président du Faso. En effet, alors que des journaux étrangers mettaient en exergue la réaction de Blaise Compaoré à propos de la déclaration du pape Benoît XIV sur le préservatif, le quotidien d’Etat Sidwaya ramait pratiquement à contre-courant du Chef de l’Etat. Dans un article de son n°6386 du vendredi 20 mars, il relevait à propos du port de préservatif que « L’Eglise doit revoir sa copie ». La veille, le 19 mars, le site « Eucharistie Miséricordieuse » était plutôt séduit par le point de vue du Blaiso assez favorable à la déclaration du pape : « ...Beaucoup de gens ignorent le travail de l’Eglise en Afrique.

En France, l’intelligentsia ne comprend pas cette proximité avec les responsables catholiques. Chez nous, l’Eglise est d’abord synonyme d’écoles et de dispensaires. Le débat sur le Sida n’est pas théorique, il est pratique. L’Eglise apporte sa contribution... ». Comme on peut le voir, la « parole » du président semble mieux portée par la presse internationale que par le quotidien d’Etat qui, s’il avait été en contact avec une source officielle de la présidence du Faso, aurait, sans doute, analysé la déclaration du pape autrement. Mais qui allait apporter ce complément d’information, si le palais présidentiel ne dispose pas de porte-parole attitré ?

En la matière, les exemples sont légion. Mais il n’est jamais trop tard pour combler ce chaînon manquant dans le dispositif de communication de l’exécutif. Le porte-parole du gouvernement ne devrait surtout pas se tromper de chat à fouetter. Les préoccupations et les positions de la présidence et du président ne sont pas toujours celles du gouvernement. La parole est un élément stratégiquement essentiel dans la gestion des institutions publiques. Il faut lui donner ce qu’il faut. Vite, un porte-parole à la présidence du Faso.

F. Quophy

Le Journal du Jeudi

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Vos commentaires

  • Le 3 avril 2009 à 02:51 En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    En fait moi je pense que ce n’est pas un manque de porte parole ou que sais je encore mais c’est le peu d’égard qu’on a pour la vie humaine du côté de la presidence ; et puis qu’est ce que vous voulez, même le syndicat des taximen a démissionné dans cette affaire sous prétexte que le défunt n’était pas affilié. Un burkinbè qui meurt dans des conditions suspecte et personne n’est capable de lever le petit doigt pour dire un mot même pas les organisations de défense des droits de l’homme. C’est triste pour notre pays.

  • Le 3 avril 2009 à 02:57 En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    F. Quofy, un jeune journaliste ? En tout cas, continue comme ca. Ta plume a du tranchant.

  • Le 3 avril 2009 à 10:35, par Hakili En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    Bonjour,
    Bel article d’un réalisme pur. Je pense pour ma part que sur cette question de porte-parole du Président, il faut être direct,clair et net. Comme l’article l’a mentionné, ce ne sont pas les compétences qui manquent. Mais il reste quoi ? La volonté. L’absence de ce dispositif institutionnel, combien important, en dit suffisamment sur la nature du régime. On préfère pêcher en eau trouble que d’être clair avec ses "concitoyens" sur des questions lui concernant. L’option est de ne jamais tout dire au peuple, de le gouverner dans les "ténèbres".

  • Le 3 avril 2009 à 13:22, par JOHNNY KING En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    Rien que coq à l’âne cet articule qui nous avance ni plus ni moins vers le bon sens. Le type est toujours serein avec un soit disant calme olympien quand il sait que tout se trouve sa porté : la justice, l’armée en l’essentiel vital pour ce régime pour un siècle au moins. Combien d’années sacrifices faut-il encore au peuple Burkinabè qui agonise dans nos campagnes, pendant que d’énormes châteaux d’argiles s’élèvent dans le nouveau Ouaga. Belles images flatteuses du grand manitou à travers le monde, puisqu’il s’invite maintenant à toutes les tables des saints en se disant faiseur de paix.
    « L’accélération des événements rendent parfois l’homme artisan de certaines situations non désirées ». Alors des situations non désirées, on en aura toujours et personnes pour les expliquer dans leurs réelles contextes. Ce sont les tristes réalités de ce pouvoir qui nous traînera toujours sur la route vers l’inconnu. UN porte parole à la présidence restera un rêve, ce pouvoir a un voile autocrate et dictatorial qui ne s’affiche pas au grand jour. Il y a porte parole quand la parole se partage en temps réel. Autant ce pouvoir est sournois, le peuple Burkinabè est un peuple averti qui traversé assez de péripéties qu’il se résigne à attendre son heure. Que ces gens se préparent désormais à rendre compte de la disparation même d’une souris burkinabè sur le territoire burkinabè. Les hommes ne peuvent toujours, mourir, disparaitre, réduit au silence à l’exile pour certain en toute impunité.
    Ce Monsieur se dit une chose ; je vais rendre compte à qui . « Avant moi c’est moi, pendant moi c’est moi après moi c’est moi, ils sont mes sujets et non mes compatriotes. Imaginez soixante morts sur nos routes sans aucune action d’envergure au sommet de l’Etat, quinze morts au Sourou, même comportement de berger.
    YIE MO N’KA N’CHIN ou démocratie
    PEULPLE BURKINABE DIEU PORTERA NOTRE PAROLE, il est le seigneur des armées.

  • Le 3 avril 2009 à 14:24, par syl20 En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    Merci bien Quophy pour cet excéllent article qui interpelle la Présidence du Faso sur la nécessité de disposer d’un porte-parole.

    En effet, on ne gouverne pas une nation en adoptant indéfiniment et invariablement la politique de l"autruche". Il est grand temps que la Présidence du Faso améliore toute sa stratégie de communication.

    Un sympathisant.

  • Le 3 avril 2009 à 15:22 En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    Votre article est fort intéressant ; cependant je pense plutôt que vous posez mal le problème. Ce n’est pas parce que le Président n’a pas trouvé de porte parole digne, c’est parce qu’il pense et il trouve QU’IL N’Y A D’OREILLE DIGNE DE LUI SA PAROLE. En d’autre termes, le Président du faso pense qu’il n’a d’explication à donner à aucun burkinabé. Il n’a de compte à rendre à personne. En cela il a raison, nous ne méritons pas explication de sa part, nous n’en sommes pas digne.

  • Le 3 avril 2009 à 16:05, par somebody ! En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    Vous avez bien fait de revenir sur l´affaire de la mort du taximan.

    C´est en effet curieux que les autorités ne se soient pas encore prononcé sur cette affaire. Que les pandores disent que c´est que des journalistes se mêlent de ce qui ne les regarde pas, est déjà suspect. Et puis, ils reprochent souvent aux journalistes de ne pas recourir à la source pour les Infos. Qu´est ce qu´ils veulent en réalité. Ca ne peut continuer comme ca. Il faut que les citoyens sachent ce qui s´est réellement passé. On ne peut pas taire une affaire pareille.

    J´ai l´impression que nos autorités adorent voir les gens dans la rue avant d´entreprendre quoi que ce soit. Si c´est le cas aussi, qu´elles sachent que c´est petite affaire pour nous !

  • Le 4 avril 2009 à 13:13, par ibragenius En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    Belle article, bonne analyse, j’apprecie la demarche.franchement CHAPEAU, cest a des journalistes de ce rang que doit revenir les prix galians.

  • Le 4 avril 2009 à 17:07, par bessino En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    je suis pas si sûre que la presidence ou le gouvernement n’ait pas de porte parole ! le patron sais gerer ces info. dans un flou d’informations tout le monde a le droit de penser ce qu’il veut. C’est de la politique, et notre gouvernement, notre presidence a sa façon de traiter ces informations. De plus je me demande ce que le taximan est allé chercher au palais. Dans n’importe quel autre pays je pense que s’est ce qui serait arrivé au taximan. on ignore les intensions du taximan et par consequent paix à son âme.

    • Le 5 avril 2009 à 00:21, par K.B.B En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

      Vous vivez dans quel siècle M. Bessino, ou vous n’avez toujours rien compris à ce qu’on appelle démocratie ? C’est une aberration de dire que ce qui est arrivé au taxi man lui serai arrivé dans n’importe quel pays. Si il faut toujours agir comme ils l’ont fait parce qu’un malheureux s’est à tord où par ignorance, comporté comme le taxi man, que l’État disparaisse une fois pour toute et laisse les individus vivre comme dans la jungle ; sans lois, ni Justice. Dans un bon État de droit, Le monsieur devait être arrêté, jugé et sanctionné dans le cas échéant. Celui qui dit que le président pense qu’on n’est pas digne d’avoir des explications pour quoi que ce soit a raison. Nous méritons tout ce qui se passe. Où sont les leaders de l’opposition, la société civile dans tout ça. Vous savez, il est souvent dur d’être hypocrite : Si ces derniers trouvent que les autorités agissent bien, pourquoi vont-ils les dénoncer ? ils sont pareils. Ce qui est sur, c’est que tout cela ne va continuer. Il y aura un réveil de la population et ça sonnera fort. A bon entendeur....

      • Le 6 avril 2009 à 11:48, par yeral dicko En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

        Vous faîtes bien de vous demander ou se trouve l’opposition dans tout ça !Et bien cette opposition n’est pas faite pour un malheureux taximan !c’est un cadavre qui ne mène nul part,surtout ne le comparer pas à celui de Norbert Zongo,dont certains ont en-jamber le cadavre, soit pour aller au gouvernement,soit pour aller à l’assemblée pour chercher la soupe un point un trait.La refondation c’est tout simplement pour retourner sur la table du seigneur

    • Le 5 avril 2009 à 12:54, par wend waoga En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

      Bonjour,Bessino !J’aimerais vous rappeler qu’il y’aurait eu mort d’homme et de ce fait,quel que soit ce que ce dernier aurait fait pour subir un tel sort,le minimum d’égard pour le peuple burkinabè en général et des proches de la victime en particulier,voudrait que des explications soient données,ne serait-ce que pour mettre le reste de la population en garde contre le genre de comportement que la victime aurait adopté,et qui lui a vallu ce sort !Degrace !évitons des interventions qui sont de nature à éloigner de l’esprit des gens,que le gouvernement est une institution qui est là pour servir le peuple et non le contraire !Le peuple n’est pas du bétail dont le propriétaire décide d’abattre le nombre de tetes qu’il veut pour faire de la fete et n’a de compte à rendre à personne !Dans les pays où les populations se font respecter par leurs gouvernants,meme une aiguille ne disparait pas sans qu’il y ait explication,les gouvernants ne se comportent pas en Dieux sur terre !Et pourtant on est convaincus chez nous,que sans ces pays-là c’est l’hécatombe !Il est souvent bon d’avoir des réactions complaisantes,mais il y a des complaisances souvent très mal placées !Quand vous demandez ce que le taximan est allé chercher là-bas,avez-vous la certitude qu’il a été tué exactement là-bas ?Vous-a-t-il traversé l’esprit ne serai-ce qu’une fraction de seconde,qu’il aurait pu avoir été tué ailleurs et envoyé là-bas pour faire croire à un acte dangereux pour la présidence qu’il aurait tenté de commetre ?Quand est-ce que nous allons enfin apprendre à faire appel à notre propre jugeotte,au lieu de rester accroché à ce qu’on veut bien nous faire avaler comme pilule ?Réveillons-nous !car le comportement de nos dirigents africains est á l’image de notre état d’esprit actuel.
      Fraternellement !

    • Le 5 avril 2009 à 15:04, par mouka En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

      MONSIEUR BESSINo je ne crois pas que cela pourrais arriver dans n’importe quel pays. seuls des pays où la majorité des militaires n’ont pas une éducation civique, politique et bien d’autres. On les apprends à tuer et à enquêter c’est tout. il est normal que ces situations arrivent. Sinon comment un homme seul, même le plus fort du monde ne viendra pas à decouvert s’il voulait faire du mal.Et vous devrez savoir que le monsieur était dejà mort avant d’être conduit à la gendarmerie. En tout cas je pense sur le procès verbal (son audition) il y aura une autre signature pas la sienne. Et je tiens à dire au journaliste de l’article merci et de faire attention car tout sera surveiller de son village à chez lui à ouaga.Et sachant que depuis si la gendarmerie n’a pas elucidé les problemes de l’or qui les impliquaient ce n’est pas le forfait de leur collègue militaire de la presidence qu’ils vont devoiller. Pour l’instant c’est peine perdue mais çà ne restera pas impunie.

  • Le 4 avril 2009 à 20:54, par la conscience En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    Cet article digne d’intérêt est une interpéllation. Un porte parole est censé soigner l’image de la personne qui l’engage, expliciter les actes et les décisions de ce dernier, contrecarer la rumeur.
    Dans certains pays, on attend pas à chaque fois que ce soit le président qui sorte pour s’exprimer.

    Le porte parole donne toujours la position et la version officielle.

    La parole d’un porte parole peut être corrigée, en cas de besoin.

  • Le 5 avril 2009 à 16:11 En réponse à : Présidence du Faso : Qui porte finalement la parole du Blaiso ?

    Arreter de croire qu’il ya une façon propre à Blaise de gouverner. Tout président dans un contexte démocratique doit des explication à son peuple devant les grands événéments qui interessent la nation. Tous les grands le font pour moins que ce qui s’est passé avec le taximan. Je peux citer Sarko, Barak et j’en passe.
    Blaise a peur de dire des choses qui peuvent revolter le peuple ou le rattraper et comme il ne tient pas menacer son pouvoir, il croit que c’est mieux de se taire. A t il tord ou raison ? En tout cas il le fait depuis 20 ans avec succès. Chaque troupeau mérite son berger.

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