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Lancement du guichet unique du foncier : Simplifier les formalités domaniales aux usagers

Publié le lundi 23 mars 2009 à 00h10min

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Le ministère de l’Economie et des Finances a procédé le jeudi 20 mars 2009 à Ouagadougou, au lancement du Guichet unique du foncier (GUF). Ce guichet va faciliter et simplifier les formalités domaniales et foncières aux usagers en leur permettant d’effectuer en un même lieu les opérations y afférentes.

Désormais, un Guichet unique du foncier (GUF) est ouvert dans la province du Kadiogo. Son lancement officiel a eu lieu le jeudi 20 mars 2009 à Ouagadougou. Le GUF vise à aplanir les difficultés et incompréhensions souvent entre les usagers et l’administration par la simplification des formalités domaniales et foncières.

Ces formalités concernent les délais de traitement des actes et opérations du foncier allant de 2 à 18 jours selon la chaîne procédurale du GUF au comité de supervision et de suivi desdits guichets, à la Direction générale des impôts (DGI). Il s’agit d’examiner les demandes d’attribution des terrains à usage autre que d’habitation, de l’action du permis d’exploitation, de la mutation du transfert des droits immobiliers...

Cette concrétisation du GUF confirme la volonté et l’engagement du gouvernement dans le processus d’amélioration du climat des affaires pour un développement harmonieux, économique et social. Ceci dit, les autorités politiques ont adopté un cadre réglementaire pour la gestion domaniale et foncière au Burkina Faso. Le GUF a été institué par le décret-phare n°2008-277 du 23 mai 2008 qui précise son organisation, sa composition et son fonctionnement. Pour un bon fonctionnement de ces guichets, un suivi rigoureux des délais et des procédures de traitement des dossiers, actes et opérations mérite d’être fait.

Le secrétaire général du ministère de l’Economie et des Finances, Daniel Bambara qui a présidé la cérémonie de lancement du GUF a clamé "C’est une solution aux problèmes multiformes que connaissent les populations pour l’obtention d’un titre foncier. Désormais, pour toute personne désirant gagner de terrain, il y a qu’une seule porte, le GUF, porteur d’espoir et un gage d’accroissement des recettes fiscales". Le GUF de Ouagadougou est situé au secteur n°6 sur l’Avenue Bassawarga pour tous les usagers. Pour son directeur, Kassoum Traoré, "Le GUF est un service de relais entre les usagers et l’administration qui a pour but d’améliorer les soubresauts des usagers au niveau de la programmation du foncier et de réduire les coûts des démarches".

Arnaud Djinkmbaye NANGMBATNAN (Collaborateur)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 23 mars 2009 à 11:50 En réponse à : Où se trouvent les services du guichet unique du foncier ?

    En lissant cet article, ça m’a rappelé un débat que nous avons eu pas plus tard qu’hier 22 mars 2009 entre copains au sujet de l’avenue Bassawarga. Je me rappelle que nous étions deux contre tous à dire que cette avenue porte maintenant le nom de "Naba Wobgho" et que par conséquent, à la date d’hier nous ne savions pas où se trouve l’avenue Bassawarga. Cela a provoqué la colère des autres (la majorité) qui prétendaient que "Bassawarga" n’avait jamais changé de nom. De commun accord et pour dépassionner le débat, nous avons convenu de vérifier l’information aujourd’hui même et voilà que l’auteur de l’article semble donner raison à un camp.

    Tout cela m’amène à dire que c’est le rôle des journalistes de donner la bonne information aux lecteurs à travers leurs différents écrits, même si "nul n’est sensé ignorer la loi". Autement dit, si c’est vrai que l’avenue Barsawarga a été débaptisée officiellement, je pense que c’est un devoir pour l’auteur de l’article d’utiliser le nouveau nom qui est officiel et au besoin pour fixer les esprits et les accompagner vers le changement, en mettant entre parenthèse "ancien ou ex Bassawarga".

    C’est un débat qui semble creux mais a toute son importance dans la mésure où il faut respecter les décisions de l’autorité. Si tel n’était pas le cas, on allait permettre à tout le monde par exemple de parler indistinctement aujourd’hui de Haute Volta ou du Burkina Faso sous prétexte qu’il s’agit du même pays, d’une même réalité.

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