C’est dans une dynamique d’unité d’action que le bureau actuel de la FEPACI, élu en 2007, et présidé par le cinéaste Charles Mensha mene ses activités. Depuis sa mise en place, l’exécutif de la FEPACI a mené un certains nombre d’actions. Sont celles-ci l’organisation d’un symposium sur la propriété intellectuelle au profit des cinéastes.

Au titre des actions de communications, un site web de la FEPACI a été crée, et le lancement du magazine mensuel « écran d’Afrique » aidera à promouvoir les activités de la FEPACI et de ses membres. Au chapitre du partenariat, un plaidoyer a été mené au près des autorités sud africaines, pour le renforcement des capacités de l’organisation. Par ailleurs, des démarches ont été entreprises pour rapprocher la fédération panafricaine des cinéastes à l’union africaine. Des reflexions sont également menées pour l’implication de la fédération dans l’organisation du FESPACO.

Les résultats sont intéressants, mais il n’en demeure pas moins qu’il existe des faiblisses. Sont de celles-ci, l’absence d’une centralisation des instances de l’institution. En effet, le siège de la FEPACI se trouve au Burkina Faso, alors que son secrétariat est basé à Johannesburg en Afrique du sud. Ce qui ne facilité pas les choses du point de vue du fonctionnement. A cela s’ajoute le manque de financement, et la dépendance financière vis-à-vis de l’extérieur pour la mise en œuvre des projets. La question linguistique, elle aussi est d’actualité au FEPACI. On note une absence de traduction en portugais, en arabes et en langue africaines.

Pour résoudre toutes ces contraintes un certains nombres de projets ont été montés par le bureau exécutifs. Il s’agit entre autre de la construction du siège de la FEPACI à Ouagadougou, de la création d’un fonds du Film Africain, et la création d’une médiathèque de la FEPACI.

Après l’exposé du bureau exécutif, place aux débats. Pour certains cinéastes, il faut saluer les réalisations du bureau exécutif actuel parce que « diriger la FEPACI c’est plus difficile que de diriger l’ONU » à lancé un d’entre eux. Pour d’autres, il faut que l’institution soit plus incisive sur certaine questions comme l’implication de la FEPACI dans l’organisation du FESPACO, qui est sa sœur jumelle. « Il est temps que l’on donne effectivement au FESPACO un visage panafricain en la dénationalisant » a lancé Dansoko Camara de la Guinnée. Entre les coups de cœur et les coups de gueules, des propositions ont été formulées pour améliorer le fonctionnement de la FEPACI.

Les cinéastes préconisent une synergie d’action entre leur organisation et le FESPACO. Ils souhaitent également qu’il y ait plus de communication au niveau interne, pour mettre tous les membres au même niveau d’information. Tout cela aidera à rendre la FEPACI plus dynamique.

Thierry Rolland Ouédraogo
FESPACO News