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ENEP de Ouahigouya : Sortie nationale des élèves-maîtres

Publié le mardi 6 juillet 2004 à 07h37min

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L’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Ouahigouya a servi de cadre le 28 juin 2004, à la cérémonie nationale de sortie des élèves-maîtres issus des cinq (5) ENEP du Burkina.

La cérémonie a été présidée par le ministre des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Laya Sawadogo, représentant le ministre de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation. L’ENEP de Ouahigouya qui était à sa 6e promotion a eu pour parrain, Yacouba Barry, directeur général du Comptoir burkinabè de métaux précieux.

Le ministère de l’Enseignement de base et de l’Alphabétisation en procédant à une sortie nationale des élèves-maîtres issus des cinq ENEP (Gaoua, Ouahigouya, Fada, Bobo-Dioulasso et Loumbila) entend minimiser les dépenses, quand on sait les frais que ces sorties engendrent.

Cette année, c’est au total, 2021 nouveaux maîtres titulaires du diplôme de fin d’études des Ecoles nationales des enseignants du primaire (DFE/ENEP) qui feront leur baptême de feu dès la rentrée prochaine, soit 1357 hommes et 664 femmes. Le taux de succès dans l’ensemble des ENEP a été de 99,75%.

Le temps fort de la cérémonie a été l’intervention du délégué des élèves-maîtres qui n’a pas du tout été tendre envers le ministère de tutelle. Pour le délégué des élèves-maîtres, "le diplôme de fin d’études des Ecoles nationales des enseignants du primaire (DFE/ENEP) qui couronne leur sortie, témoigne de la volonté et de l’aptitude des titulaires qu’ils sont, à servir leur pays. Mais hélas ! Au lieu de la joie qu’il devrait leur procurer, ce diplôme attriste et les angoisse même".

Et de se demander : "Comment ils pourront faire comprendre à leurs parents qu’ils sont des agents de la Fonction publique alors qu’en réalité, ils sont toujours en quête d’emploi". D’où la nécessité, selon lui, d’annuler le test d’intégration imposé, pour éviter que le diplôme ne devienne en fin de compte, un parchemin de trop.

Le ministre Laya Sawadogo qui a représenté son homologue de l’Enseignement de base, dira en guise de réponse aux inquiétudes et doléances des élèves-maîtres : "C’est une question de syntaxe littéraire", avant de conclure que "ce sont les moins performants qui sont angoissés".

A en croire le ministre Laya Sawadogo, la Fonction publique va bientôt recruter 2 350 nouveaux enseignants ; toute chose qui permettra de résoudre le problème des Instituteurs adjoints certifiés (IAC) en chômage.

Jean-Victor OUEDRAOGO
AIB/Yatenga

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