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Promotion des droits humains au Burkina : Des documents en langues nationales pour une large diffusion

Publié le jeudi 5 février 2009 à 02h20min

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Le Centre d’information des Nations unies a remis, mardi 3 février 2009 à Ouagadougou, des documents en langues nationales à des ONG et autres organisations de la société civile en présence du secrétaire général adjoint de l’ONU pour la communication et l’information, Kiyotaka Akasaka. Ce partenariat s’inscrit dans une volonté de large vulgarisation des instruments au sein d’une population à majorité analphabète.

Une quarantaine d’associations et d’organisations de la société civile burkinabé viennent de bénéficier de la part du Centre d’information des Nations unies (CINU) de divers documents sur les droits humains édités en langues nationales (mooré, dioula, fulfudé) et en français. Ce sont essentiellement des livres sur la Charte des Nation unies, la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) et autres instruments relatifs aux droits humains. C’est le secrétaire général adjoint de l’ONU pour la communication et l’information, Kiyotaka Akasaka qui a procédé, dans la soirée du mardi 3 février 2009 à cette remise.

Présent à Ouagadougou dans le cadre de la tournée du 1er au 7 février en Afrique notamment dans les Centres d’information des Nations unies, M. Akasaka par ce geste, vise à faciliter le travail de promotion des droits humains des associations et organisations burkinabé qui interviennent dans des milieux à majorité analphabètes.. « Ce sont des documents fondamentaux pour le progrès social, économique, environnemental et humain, et je suis très heureux que ces documents soient traduits dans les langues nationales pour la promotion des droits humains », a-t-il expliqué. Selon M. Akasaka, les ONG sont des partenaires indispensables avec lesquels les Nations travaillent pour obtenir le progrès et atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Les bénéficiaires ont salué le concours du CINU à sa juste valeur. A l’unanimité, ils ont soutenu que ce don leur permettra d’atteindre le maximum de personnes dans la promotion des droits humains.
« La plupart de nos militants sont analphabètes. Nous avons besoin de ces documents pour promouvoir les droits humains à leur niveau ; surtout que l’alphabétisation a pris de l’envol au Burkina Faso », a expliqué Mme Florence Ouattara de la Ligue pour la défense de la justice et de la liberté (LIDEJEL).

« La traduction des documents entre en droite ligne de notre programme d’activités et de notre manière de procéder, c’est-à-dire mettre à la disposition des populations des villes et des campagnes, dans la langue qu’elles parlent, les principaux documents juridiques qui garantissent les droits humains dans notre pays », a ajouté Kassoum Kambou, secrétaire aux relations extérieures du Mouvement burkinabè de droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) dont la traduction de la constitution burkinabé en langues nationales est une préoccupation actuelle.

M. Kambou a indiqué que les documents reçus sont d’un apport inestimable pour son organisation dont le travail principal est celui de promotion, de diffusion de l’information par rapport aux principaux droits garantis à chaque citoyen burkinabè. « Un droit connu est un droit à moitié protégé », a-t-il reconnu.

Jolivet Emmaüs

Sidwaya

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